Le torchon brûle entre Pierre Savelli et Jean-Louis Milani (à sa gauche) ici avec Emmanuelle De Gentili et Michel Castellani, député de la Haute-Corse (Photo CNI)
Dans un courrier rendu public, l’élu explique que la délibération du conseil municipal du 26 septembre 2024, qui le désignait administrateur de la SEM, n’a jamais été exécutée. Selon lui, cette décision du conseil est restée lettre morte, sans justification formelle, malgré plusieurs relances. Jean-Louis Milani met directement en cause le président de la SEM, Paul Tieri, qu’il accuse d’avoir refusé d’appliquer la délibération, évoquant une « gouvernance immorale » et un fonctionnement qu’il juge contraire aux règles élémentaires de transparence.
Au-delà de la SEM, la rupture est plus large. Jean-Louis Milani a également annoncé l'abandon de l’ensemble des délégations municipales qui lui avaient été confiées depuis 2020 et a demandé au maire de soumettre le retrait de sa qualité "d'adjoint au conseil municipal". Un geste politique fort, qui acte une prise de distance nette avec l’exécutif en place.
Les relations entre le deuxième adjoint et le maire de Bastia étaient déjà tendues depuis plusieurs mois. En toile de fond : des désaccords persistants sur la gouvernance municipale, la répartition des responsabilités et la manière de conduire certains dossiers structurants. Jusqu’ici contenues, ces divergences éclatent désormais au grand jour, fragilisant un peu plus une majorité déjà traversée par des interrogations sur son avenir.
Cette séquence intervient dans un moment clé. À moins de cent jours du scrutin municipal, la majorité sortante n’a toujours pas clarifié son organisation ni désigné de chef de file. Dans ce contexte, Jean-Louis Milani semble ne plus cacher sa volonté de se positionner pour 2026 pour une candidature aux municipales de mars, marquant une rupture assumée avec l’équipe actuelle et ouvrant peut-être la voie à une recomposition du paysage politique bastiais.
La démission de la SEM Bastia Aménagement apparaît ainsi moins comme un simple désaccord administratif que comme un acte politique, révélateur des fractures internes à la majorité de Pierre Savelli, à un moment où l’unité aurait été un atout stratégique.
Au-delà de la SEM, la rupture est plus large. Jean-Louis Milani a également annoncé l'abandon de l’ensemble des délégations municipales qui lui avaient été confiées depuis 2020 et a demandé au maire de soumettre le retrait de sa qualité "d'adjoint au conseil municipal". Un geste politique fort, qui acte une prise de distance nette avec l’exécutif en place.
Les relations entre le deuxième adjoint et le maire de Bastia étaient déjà tendues depuis plusieurs mois. En toile de fond : des désaccords persistants sur la gouvernance municipale, la répartition des responsabilités et la manière de conduire certains dossiers structurants. Jusqu’ici contenues, ces divergences éclatent désormais au grand jour, fragilisant un peu plus une majorité déjà traversée par des interrogations sur son avenir.
Cette séquence intervient dans un moment clé. À moins de cent jours du scrutin municipal, la majorité sortante n’a toujours pas clarifié son organisation ni désigné de chef de file. Dans ce contexte, Jean-Louis Milani semble ne plus cacher sa volonté de se positionner pour 2026 pour une candidature aux municipales de mars, marquant une rupture assumée avec l’équipe actuelle et ouvrant peut-être la voie à une recomposition du paysage politique bastiais.
La démission de la SEM Bastia Aménagement apparaît ainsi moins comme un simple désaccord administratif que comme un acte politique, révélateur des fractures internes à la majorité de Pierre Savelli, à un moment où l’unité aurait été un atout stratégique.
Le courrier de Jean-Louis Milani
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