
- Qui êtes-voys Emilio Calcagno, présentez-vous au public corse.
- Je suis italien, sicilien pour la précision. J’ai quitté l’Italie il y a 26 ans pour m’installer en France. Je suis d’abord danseur - j’ai travaillé, entre autres, dans la compagnie d’Angelin Preljocaj – et chorégraphe. En 2006, j’ai créé ECO ma compagnie de danse contemporaine qui dans ces dix ans, a traversé différents styles et mélangé différents arts, comme la danse, le théâtre, la poésie, le cinéma. J’ai commencé avec un projet qui s’appelait The Danse qui reliait la bande dessinée et la danse. Il y a eu plusieurs créations sur ces thématiques là et on a terminé ce joli projet à l’auditorium du Louvre où j’ai présenté une installation. En suite j’ai créé Peau D’Ane sous forme de ballet pour en arriver aux vertiges d’Hitchcock que le public bastiais pourra voir le 14 janvier prochain à l’Alb’oru.
- Pourquoi avez-vous décidé de créer une pièce sur les films d’Hitchcock? Quels sont les films qui vous ont inspiré ?
- Ce que j’aime beaucoup c’est le mélange des arts et le cinéma en particulier, c’est pour cela que j’ai eu envie de rendre hommage à celui qui a créé le thriller, Alfred Hitchcock, donc je me suis inspiré de lui, de sa grammaire, dès ses films pour créer une œuvre contemporaine. Il n’y a pas de projetions de film sur scène, il y a que les ingrédients de l’œuvre hitchcockien qu’on a pu retravailler avec cinq danseurs sur le plateau. Ce n’est pas un film en particulier qui m’a inspiré mais ce sont vraiment différentes lignes, je dirais, du travail de ce maitre du cinéma, mélangés à la danse.
- Concrètement ça veut dire quoi ?
- Il y a un meurtre, comme dans les films d’Hitchcock et cinq coupables et c’est au public d’interpréter l’histoire, de résoudre le mystère. Dans le spectacle on retrouvera, bien entendu, les sentiments d’angoisse, la menace, le déchirement, l’humour, la notion de sens de culpabilité et de corps en fuite typiques de la poétique de cet auteur. Mais il n’y a pas de texte ou des projections d’images. La danse est la seule protagoniste. Il y a que les corps des danseurs qui parlent dans une atmosphère qui est assez angoissante grâce à la création sonore d’Aurélien Richard qui fait qu’immédiatement on se trouve plongé dans cet univers à la fois cinématographique et chorégraphique.
- C’est un spectacle tout public ?
- Oui, il faut avoir envie de découvrir une œuvre chorégraphique qui a, certes, des références à Hitchcock, mais il ne faut pas avoir une connaissance profonde de son univers cinématographique pour venir voir le spectacle.
- C’est la première fois qu’un chorégraphe réalise un ballet à partir d’une œuvre d’Hitchcock ?
- Que je sache oui, je pense que ce n’était pas évident de ramener Hitchcock sur un plateau de danse. Il est, peut-être, le cinéaste le plus complexe parce que ses films sont statiques, ses plans sont, en apparence, lents et il n’est pas dans le mouvement mais moi je trouve son œuvre complètement chorégraphique. Jouer entre cinéma et danse c’était un pari qu’il fallait prendre et moi j’aime bien prendre des risques.
- C’est la première fois que vous présentez un spectacle en Corse ?
- Oui c’est la première fois et pourtant j’ai beaucoup voyagé et dansé partout. Peut-être que je ne suis jamais venu car en étant sicilien j’avais peur d’une petite comparaison ou rivalité mais je suis très heureux de présenter mon spectacle au public corse et de découvrir comment il va être reçu car dans chaque lieu où on est passé on a reçu des réactions très différentes. Mais jouer dans un endroit que je ne connais c’est toujours un défi très excitant.
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Au Théâtre de Bastia le jeudi 14 janvier à 20h30
- Je suis italien, sicilien pour la précision. J’ai quitté l’Italie il y a 26 ans pour m’installer en France. Je suis d’abord danseur - j’ai travaillé, entre autres, dans la compagnie d’Angelin Preljocaj – et chorégraphe. En 2006, j’ai créé ECO ma compagnie de danse contemporaine qui dans ces dix ans, a traversé différents styles et mélangé différents arts, comme la danse, le théâtre, la poésie, le cinéma. J’ai commencé avec un projet qui s’appelait The Danse qui reliait la bande dessinée et la danse. Il y a eu plusieurs créations sur ces thématiques là et on a terminé ce joli projet à l’auditorium du Louvre où j’ai présenté une installation. En suite j’ai créé Peau D’Ane sous forme de ballet pour en arriver aux vertiges d’Hitchcock que le public bastiais pourra voir le 14 janvier prochain à l’Alb’oru.
- Pourquoi avez-vous décidé de créer une pièce sur les films d’Hitchcock? Quels sont les films qui vous ont inspiré ?
- Ce que j’aime beaucoup c’est le mélange des arts et le cinéma en particulier, c’est pour cela que j’ai eu envie de rendre hommage à celui qui a créé le thriller, Alfred Hitchcock, donc je me suis inspiré de lui, de sa grammaire, dès ses films pour créer une œuvre contemporaine. Il n’y a pas de projetions de film sur scène, il y a que les ingrédients de l’œuvre hitchcockien qu’on a pu retravailler avec cinq danseurs sur le plateau. Ce n’est pas un film en particulier qui m’a inspiré mais ce sont vraiment différentes lignes, je dirais, du travail de ce maitre du cinéma, mélangés à la danse.
- Concrètement ça veut dire quoi ?
- Il y a un meurtre, comme dans les films d’Hitchcock et cinq coupables et c’est au public d’interpréter l’histoire, de résoudre le mystère. Dans le spectacle on retrouvera, bien entendu, les sentiments d’angoisse, la menace, le déchirement, l’humour, la notion de sens de culpabilité et de corps en fuite typiques de la poétique de cet auteur. Mais il n’y a pas de texte ou des projections d’images. La danse est la seule protagoniste. Il y a que les corps des danseurs qui parlent dans une atmosphère qui est assez angoissante grâce à la création sonore d’Aurélien Richard qui fait qu’immédiatement on se trouve plongé dans cet univers à la fois cinématographique et chorégraphique.
- C’est un spectacle tout public ?
- Oui, il faut avoir envie de découvrir une œuvre chorégraphique qui a, certes, des références à Hitchcock, mais il ne faut pas avoir une connaissance profonde de son univers cinématographique pour venir voir le spectacle.
- C’est la première fois qu’un chorégraphe réalise un ballet à partir d’une œuvre d’Hitchcock ?
- Que je sache oui, je pense que ce n’était pas évident de ramener Hitchcock sur un plateau de danse. Il est, peut-être, le cinéaste le plus complexe parce que ses films sont statiques, ses plans sont, en apparence, lents et il n’est pas dans le mouvement mais moi je trouve son œuvre complètement chorégraphique. Jouer entre cinéma et danse c’était un pari qu’il fallait prendre et moi j’aime bien prendre des risques.
- C’est la première fois que vous présentez un spectacle en Corse ?
- Oui c’est la première fois et pourtant j’ai beaucoup voyagé et dansé partout. Peut-être que je ne suis jamais venu car en étant sicilien j’avais peur d’une petite comparaison ou rivalité mais je suis très heureux de présenter mon spectacle au public corse et de découvrir comment il va être reçu car dans chaque lieu où on est passé on a reçu des réactions très différentes. Mais jouer dans un endroit que je ne connais c’est toujours un défi très excitant.
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Au Théâtre de Bastia le jeudi 14 janvier à 20h30
