« Dix années, c’est un temps significatif, à l’échelle de la vie politique », a rappelé Gilles Simeoni d’emblée, soulignant la responsabilité attachée à une fonction qu’il qualifie de « plus exaltante » mais aussi de « responsabilité immense ».
Une décennie de crises et de tensions
Gilles Simeoni inscrit son action dans un contexte qu’il juge particulièrement dégradé. Il évoque une « décennie de secousses fortes et de crises cumulées », qu’elles soient politiques, économiques, sociales ou sanitaires. La pandémie de Covid est citée comme une épreuve que la Corse aurait su mieux affronter que d’autres territoires.
Sur le plan politique, le ton se fait plus accusateur. Le président de l’Exécutif dénonce « un État qui a, pendant des années, refusé de tenir compte du suffrage universel », estimant que Paris n’a accepté d’ouvrir une discussion politique qu’après l’assassinat d’Yvan Colonna, en mars 2022.
Refus de la violence et cap démocratique
Face à ces crises, Gilles Simeoni revendique une ligne constante : « Nous avons maintenu sans faillir le cap de la démocratie et de l’émancipation. » Il se pose en rempart contre « la tentation de la violence » et contre « la fatalité du renoncement », affirmant que l’action nationaliste a permis de préserver un cadre apaisé.
Des résultats revendiqués
Le discours répond aussi aux critiques sur l’absence de résultats concrets. L’Exécutif met en avant « 1,5 milliard d’euros d’investissements en sept ans », notamment dans les infrastructures et le numérique. La Corse est aujourd’hui couverte à 100 % en très haut débit, et se classe au premier rang national pour la production photovoltaïque par habitant.
Sur le terrain de la langue et de l’identité, Gilles Simeoni souligne la progression de l’enseignement bilingue, passé de 34 % à 54 % des élèves du primaire en dix ans, et annonce la formation annuelle de 150 enseignants à l’enseignement immersif.
Alerte sur les menaces sociétales
Le président de l’Exécutif alerte également sur les risques internes qui pèsent sur la société corse : « la spéculation, les mutations démographiques brutales, les logiques communautaristes » et « les pratiques mafieuses », qu’il décrit comme des menaces directes pour « la cohésion » et « l’existence » du peuple corse.
2026, année décisive
Gilles Simeoni identifie clairement 2026 comme une année charnière. Trois réformes structurantes doivent aboutir : la réorganisation de la Collectivité de Corse, la refonte de l’établissement du commerce et de l’industrie, et le renforcement d’Air Corsica. À cela s’ajouteront les élections municipales et intercommunales de mars.
Mais surtout, dès le mois d’avril, le Parlement français devra se prononcer sur la révision constitutionnelle et le projet de statut d’autonomie. « Nous demanderons aux députés et sénateurs réunis en Congrès (…) de voter “oui” à l’autonomie de la Corse », a-t-il déclaré, présentant celle-ci comme un outil concret pour améliorer le quotidien : continuité territoriale, pouvoir d’achat, fiscalité, statut de résident ou régulation des prix.
Une transmission assumée
Sans annoncer de retrait, Gilles Simeoni inscrit son action dans le temps long. Il reconnaît que l’objectif d’émancipation « n’est pas encore atteint » et qu’il faudra « peut-être dix ans, voire une génération ». « Cette histoire-là reste à écrire », affirme-t-il, estimant qu’elle le sera « pour l’essentiel, par des plus jeunes que nous ».
Le discours s’achève sur des vœux plus personnels, appelant à « une année de paix et de bien-être pour la Corse et pour le monde », mais laisse surtout transparaître un message politique clair : après dix ans de pouvoir, l’exécutif nationaliste entend mener la Corse jusqu’au rendez-vous décisif de l’autonomie.
Une décennie de crises et de tensions
Gilles Simeoni inscrit son action dans un contexte qu’il juge particulièrement dégradé. Il évoque une « décennie de secousses fortes et de crises cumulées », qu’elles soient politiques, économiques, sociales ou sanitaires. La pandémie de Covid est citée comme une épreuve que la Corse aurait su mieux affronter que d’autres territoires.
Sur le plan politique, le ton se fait plus accusateur. Le président de l’Exécutif dénonce « un État qui a, pendant des années, refusé de tenir compte du suffrage universel », estimant que Paris n’a accepté d’ouvrir une discussion politique qu’après l’assassinat d’Yvan Colonna, en mars 2022.
Refus de la violence et cap démocratique
Face à ces crises, Gilles Simeoni revendique une ligne constante : « Nous avons maintenu sans faillir le cap de la démocratie et de l’émancipation. » Il se pose en rempart contre « la tentation de la violence » et contre « la fatalité du renoncement », affirmant que l’action nationaliste a permis de préserver un cadre apaisé.
Des résultats revendiqués
Le discours répond aussi aux critiques sur l’absence de résultats concrets. L’Exécutif met en avant « 1,5 milliard d’euros d’investissements en sept ans », notamment dans les infrastructures et le numérique. La Corse est aujourd’hui couverte à 100 % en très haut débit, et se classe au premier rang national pour la production photovoltaïque par habitant.
Sur le terrain de la langue et de l’identité, Gilles Simeoni souligne la progression de l’enseignement bilingue, passé de 34 % à 54 % des élèves du primaire en dix ans, et annonce la formation annuelle de 150 enseignants à l’enseignement immersif.
Alerte sur les menaces sociétales
Le président de l’Exécutif alerte également sur les risques internes qui pèsent sur la société corse : « la spéculation, les mutations démographiques brutales, les logiques communautaristes » et « les pratiques mafieuses », qu’il décrit comme des menaces directes pour « la cohésion » et « l’existence » du peuple corse.
2026, année décisive
Gilles Simeoni identifie clairement 2026 comme une année charnière. Trois réformes structurantes doivent aboutir : la réorganisation de la Collectivité de Corse, la refonte de l’établissement du commerce et de l’industrie, et le renforcement d’Air Corsica. À cela s’ajouteront les élections municipales et intercommunales de mars.
Mais surtout, dès le mois d’avril, le Parlement français devra se prononcer sur la révision constitutionnelle et le projet de statut d’autonomie. « Nous demanderons aux députés et sénateurs réunis en Congrès (…) de voter “oui” à l’autonomie de la Corse », a-t-il déclaré, présentant celle-ci comme un outil concret pour améliorer le quotidien : continuité territoriale, pouvoir d’achat, fiscalité, statut de résident ou régulation des prix.
Une transmission assumée
Sans annoncer de retrait, Gilles Simeoni inscrit son action dans le temps long. Il reconnaît que l’objectif d’émancipation « n’est pas encore atteint » et qu’il faudra « peut-être dix ans, voire une génération ». « Cette histoire-là reste à écrire », affirme-t-il, estimant qu’elle le sera « pour l’essentiel, par des plus jeunes que nous ».
Le discours s’achève sur des vœux plus personnels, appelant à « une année de paix et de bien-être pour la Corse et pour le monde », mais laisse surtout transparaître un message politique clair : après dix ans de pouvoir, l’exécutif nationaliste entend mener la Corse jusqu’au rendez-vous décisif de l’autonomie.
L'intervention de Gilles Simeoni
Madame, Monsieur,
Cari Cumpatriotti,
De l’île, et de la diaspora,
M’adresser à vous, en cette soirée du Nouvel An, est toujours une joie.
Cette joie est cette année teintée d’une émotion particulière : il y a en effet dix ans, presque jour pour jour, vous m’avez élu Président du Conseil exécutif de Corse.
Cette fonction est la plus exaltante.
L’exercer est un immense honneur, et une immense responsabilité.
J’ai cherché, en toutes circonstances, à être digne de cette mission et de votre confiance.
Je me suis efforcé, quelles que soient les situations, de faire les meilleurs choix, en respectant le serment, « U ghjuramentu », prêté au moment de ma prise de fonctions, et en plaçant l’intérêt général et celui de la Corse au cœur de chacune de mes décisions.
L’heure du bilan n’est pas encore venue.
Mais dix années, c’est un temps significatif, à l’échelle de la vie politique, comme d’une vie d’homme ou de femme.
Je souhaite donc me retourner un instant avec vous, devant vous, sur la décennie écoulée.
Elle a été, incontestablement, une décennie de secousses fortes et de crises cumulées.
Crise politique et démocratique, avec un Etat qui a, pendant des années, refusé de tenir compte du suffrage universel et d’envisager une solution politique : il ne l’a fait, contraint et forcé, qu’après le vent de révolte soulevé par l’assassinat d’Yvan Colonna en mars 2022.
Crise économique, sociale et budgétaire de la France, hélas devenue un élément structurel de notre quotidien.
Crise sanitaire, avec la pandémie de Covid à laquelle la Corse a su, mieux que d’autres, faire face et résister.
Crise sociétale enfin, avec un peuple corse inquiet, car confronté à des mécanismes puissants, de nature différente, mais qui tous menacent sa cohésion, ses valeurs, et jusqu’à son existence : la spéculation, les mutations démographiques brutales, l'apparition de logiques communautaristes, ou encore les pratiques mafieuses.
Face à ces défis considérables, notre action a certes eu sa part d’imperfection.
Mais dans ce tourbillon incessant d’adversité et de difficultés, nous avons maintenu sans faillir le cap de la démocratie et de l’émancipation.
Nous avons mené avec détermination le combat en faveur d’une Corse apaisée, libre et démocratique.
Celui d’une Corse développée, avec des choix clairs : l’investissement massif dans les infrastructures, 1,5 milliard d’euros en 7 ans. Dans le numérique, la Corse est désormais desservie à 100% par le Très Haut Débit, là où la Sardaigne n'est couverte qu'à 59%, avec une moyenne européenne globale de 70%, le primat donné à l’éducation, à la recherche et à la formation, le soutien aux entreprises et à l’emploi, la transition écologique et énergétique, notre île occupe le 1er rang au niveau français en production photovoltaïque par habitant.
Le choix également d’une Corse solidaire, entre les citoyens comme entre les territoires : politique sociale et de santé innovante, engagement sans précédent aux côtés de tous les territoires, intercommunalités et communes de l’île, et plus encore ceux de l’intérieur et de la montagne.
Le choix enfin d’une Corse qui veut rester elle-même, entre Europe et Méditerranée : réaffirmation du lien indéfectible entre notre peuple et sa terre, combat pour le bilinguisme et la coofficialité, le taux d’enfants suivant un enseignement bilingue au primaire est passé entre 2015 et 2025 de 34% à 54%, et la nouvelle convention financée par la Collectivité de Corse, permettra de former 150 enseignants par an à l’enseignement immersif.
Alors, après ces dix années d’exercice des responsabilités par les nationalistes, avons-nous atteint notre objectif fondamental, celui d’un peuple reconnu dans ses droits et d’une société émancipée aux plans économique et social ?
Non, à l’évidence pas encore.
Mais posons-nous également deux autres questions.
Que serait-il advenu pendant la décennie écoulée si nous n’avions pas été là pour refuser la fatalité du renoncement comme la tentation de la violence, pour résister et pour construire ?
Et en sens inverse, n’aurions-nous pas avancé beaucoup plus vite si l’Etat avait accepté, dès 2015 ou 2017, de respecter le suffrage universel ?
Alors oui, beaucoup reste à faire.
Il faudra encore du travail et du temps, dix ans peut-être, voire une génération.
Cette histoire-là reste à écrire.
Elle le sera, pour l’essentiel, par des plus jeunes que nous, auxquels nous avons le devoir de transmettre.
Préparer l’avenir, organiser la transmission vers cette jeunesse qui est la prunelle de nos yeux, lui léguer la meilleure situation possible : ce sont ces objectifs qui doivent guider nos choix.
2026 sera, à cet égard, une année charnière :
d’abord celle de l’achèvement de trois grandes réformes, dans lesquelles je continuerai de m'engager pleinement, aux côtés des milliers d'agents et de salariés concernés :
- la réorganisation de la Collectivité de Corse ;- l'entrée en vigueur du nouvel établissement du commerce et de l’industrie de Corse ;
- le plan de renforcement d’Air Corsica.
2026 sera également marquée par les élections municipales et intercommunales de mars, qui conjugueront questions du quotidien, mais aussi grands enjeux pour la Corse, et choix des valeurs que nous voulons placer au cœur de notre modèle de société.
Puis, dès le mois d’avril, le Parlement français aura à se prononcer sur la révision constitutionnelle et le statut d’autonomie.
Revendication portée depuis plus d’un demi-siècle, l'autonomie permettra aussi d’améliorer notre quotidien : dotation de continuité territoriale, nouveau pacte budgétaire et fiscal avec l'Etat, statut de résident, pouvoir d’achat, régulation des prix du carburant et des produits de consommation courante.
Nous demanderons donc aux députés et sénateurs réunis en Congrès, quelle que soit leur couleur politique, de voter « OUI » à l’autonomie de la Corse.
À la veille de ces échéances majeures, je forme le vœu que notre île s’engage irréversiblement sur le chemin du bonheur et de l’émancipation.
È di modu più persunale, vi vogliu prisentà, incù rispettu è affettu, i mio auguri per l’annu novu, incù una pinsata più particulare per quelli chì soffrenu per vìa di a malatìa o di i strapazzi di a vita.
Per i nostri anziani dinù, perchè riprisenteghjanu à tempu ciò chì fù è ciò chì deve esse tramandatu.
Chì l’annu 2026 sia un’annu di pace è di benistà per a Corsica è per u mondu sanu.
Per voi è per tutti i vostri, di core è di stintu, incù fervore è fratellanza :
Pace è salute.
Cari Cumpatriotti,
De l’île, et de la diaspora,
M’adresser à vous, en cette soirée du Nouvel An, est toujours une joie.
Cette joie est cette année teintée d’une émotion particulière : il y a en effet dix ans, presque jour pour jour, vous m’avez élu Président du Conseil exécutif de Corse.
Cette fonction est la plus exaltante.
L’exercer est un immense honneur, et une immense responsabilité.
J’ai cherché, en toutes circonstances, à être digne de cette mission et de votre confiance.
Je me suis efforcé, quelles que soient les situations, de faire les meilleurs choix, en respectant le serment, « U ghjuramentu », prêté au moment de ma prise de fonctions, et en plaçant l’intérêt général et celui de la Corse au cœur de chacune de mes décisions.
L’heure du bilan n’est pas encore venue.
Mais dix années, c’est un temps significatif, à l’échelle de la vie politique, comme d’une vie d’homme ou de femme.
Je souhaite donc me retourner un instant avec vous, devant vous, sur la décennie écoulée.
Elle a été, incontestablement, une décennie de secousses fortes et de crises cumulées.
Crise politique et démocratique, avec un Etat qui a, pendant des années, refusé de tenir compte du suffrage universel et d’envisager une solution politique : il ne l’a fait, contraint et forcé, qu’après le vent de révolte soulevé par l’assassinat d’Yvan Colonna en mars 2022.
Crise économique, sociale et budgétaire de la France, hélas devenue un élément structurel de notre quotidien.
Crise sanitaire, avec la pandémie de Covid à laquelle la Corse a su, mieux que d’autres, faire face et résister.
Crise sociétale enfin, avec un peuple corse inquiet, car confronté à des mécanismes puissants, de nature différente, mais qui tous menacent sa cohésion, ses valeurs, et jusqu’à son existence : la spéculation, les mutations démographiques brutales, l'apparition de logiques communautaristes, ou encore les pratiques mafieuses.
Face à ces défis considérables, notre action a certes eu sa part d’imperfection.
Mais dans ce tourbillon incessant d’adversité et de difficultés, nous avons maintenu sans faillir le cap de la démocratie et de l’émancipation.
Nous avons mené avec détermination le combat en faveur d’une Corse apaisée, libre et démocratique.
Celui d’une Corse développée, avec des choix clairs : l’investissement massif dans les infrastructures, 1,5 milliard d’euros en 7 ans. Dans le numérique, la Corse est désormais desservie à 100% par le Très Haut Débit, là où la Sardaigne n'est couverte qu'à 59%, avec une moyenne européenne globale de 70%, le primat donné à l’éducation, à la recherche et à la formation, le soutien aux entreprises et à l’emploi, la transition écologique et énergétique, notre île occupe le 1er rang au niveau français en production photovoltaïque par habitant.
Le choix également d’une Corse solidaire, entre les citoyens comme entre les territoires : politique sociale et de santé innovante, engagement sans précédent aux côtés de tous les territoires, intercommunalités et communes de l’île, et plus encore ceux de l’intérieur et de la montagne.
Le choix enfin d’une Corse qui veut rester elle-même, entre Europe et Méditerranée : réaffirmation du lien indéfectible entre notre peuple et sa terre, combat pour le bilinguisme et la coofficialité, le taux d’enfants suivant un enseignement bilingue au primaire est passé entre 2015 et 2025 de 34% à 54%, et la nouvelle convention financée par la Collectivité de Corse, permettra de former 150 enseignants par an à l’enseignement immersif.
Alors, après ces dix années d’exercice des responsabilités par les nationalistes, avons-nous atteint notre objectif fondamental, celui d’un peuple reconnu dans ses droits et d’une société émancipée aux plans économique et social ?
Non, à l’évidence pas encore.
Mais posons-nous également deux autres questions.
Que serait-il advenu pendant la décennie écoulée si nous n’avions pas été là pour refuser la fatalité du renoncement comme la tentation de la violence, pour résister et pour construire ?
Et en sens inverse, n’aurions-nous pas avancé beaucoup plus vite si l’Etat avait accepté, dès 2015 ou 2017, de respecter le suffrage universel ?
Alors oui, beaucoup reste à faire.
Il faudra encore du travail et du temps, dix ans peut-être, voire une génération.
Cette histoire-là reste à écrire.
Elle le sera, pour l’essentiel, par des plus jeunes que nous, auxquels nous avons le devoir de transmettre.
Préparer l’avenir, organiser la transmission vers cette jeunesse qui est la prunelle de nos yeux, lui léguer la meilleure situation possible : ce sont ces objectifs qui doivent guider nos choix.
2026 sera, à cet égard, une année charnière :
d’abord celle de l’achèvement de trois grandes réformes, dans lesquelles je continuerai de m'engager pleinement, aux côtés des milliers d'agents et de salariés concernés :
- la réorganisation de la Collectivité de Corse ;- l'entrée en vigueur du nouvel établissement du commerce et de l’industrie de Corse ;
- le plan de renforcement d’Air Corsica.
2026 sera également marquée par les élections municipales et intercommunales de mars, qui conjugueront questions du quotidien, mais aussi grands enjeux pour la Corse, et choix des valeurs que nous voulons placer au cœur de notre modèle de société.
Puis, dès le mois d’avril, le Parlement français aura à se prononcer sur la révision constitutionnelle et le statut d’autonomie.
Revendication portée depuis plus d’un demi-siècle, l'autonomie permettra aussi d’améliorer notre quotidien : dotation de continuité territoriale, nouveau pacte budgétaire et fiscal avec l'Etat, statut de résident, pouvoir d’achat, régulation des prix du carburant et des produits de consommation courante.
Nous demanderons donc aux députés et sénateurs réunis en Congrès, quelle que soit leur couleur politique, de voter « OUI » à l’autonomie de la Corse.
À la veille de ces échéances majeures, je forme le vœu que notre île s’engage irréversiblement sur le chemin du bonheur et de l’émancipation.
È di modu più persunale, vi vogliu prisentà, incù rispettu è affettu, i mio auguri per l’annu novu, incù una pinsata più particulare per quelli chì soffrenu per vìa di a malatìa o di i strapazzi di a vita.
Per i nostri anziani dinù, perchè riprisenteghjanu à tempu ciò chì fù è ciò chì deve esse tramandatu.
Chì l’annu 2026 sia un’annu di pace è di benistà per a Corsica è per u mondu sanu.
Per voi è per tutti i vostri, di core è di stintu, incù fervore è fratellanza :
Pace è salute.
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