Au terme de son troisième procès devant les assises des Bouches-du-Rhône, Eric Coppolani, a été condamné vendredi à 30 ans de réclusion pour l’assassinat d’Antoine Nivaggioni, ex-figure du nationalisme corse. "Petite main" de la bande criminelle corse dite du Petit Bar, à laquelle il rendait des services, Eric Coppolani, 47 ans, avait déjà été condamné en première instance, en mars 2018, à 30 ans de réclusion pour le meurtre, en 2010, d’Antoine Nivaggioni, ancienne figure du nationalisme corse reconvertie dans les affaires.
Guerre de clans
Un assassinat qui, selon l’accusation, s’inscrivait dans une guerre entre deux clans, la bande du Petit Bar d’un côté et le clan d’Alain Orsoni, ancien nationaliste reconverti dans les affaires, de l’autre.
En appel, en juin 2019, sa peine avait été ramenée à 25 ans, mais l’accusé, qui a toujours nié les faits, s’était pourvu en cassation et avait obtenu la tenue de ce troisième procès. Jeudi, 30 ans de réclusion criminelle avaient été requis par l’avocat général.
Premier Français à avoir bénéficié, en 2015, de la protection accordée aux repentis, Patrick Giovannoni, avait rapporté qu’au cours d’une conversation Eric Coppolani lui avait confié être l’un des deux tireurs qui avait ouvert le feu sur M. Nivaggioni à l’aide d’une kalachnikov. Le second tireur n’a jamais été identifié. Le repenti avait avoué avoir lui-même joué un rôle dans l’organisation de cet assassinat en positionnant une voiture « ventouse » sur la scène de crime et en la retirant pour laisser stationner celle des tueurs, complicité qui lui avait valu d’être condamné en première instance à cinq ans d’emprisonnement avec sursis.
Guerre de clans
Un assassinat qui, selon l’accusation, s’inscrivait dans une guerre entre deux clans, la bande du Petit Bar d’un côté et le clan d’Alain Orsoni, ancien nationaliste reconverti dans les affaires, de l’autre.
En appel, en juin 2019, sa peine avait été ramenée à 25 ans, mais l’accusé, qui a toujours nié les faits, s’était pourvu en cassation et avait obtenu la tenue de ce troisième procès. Jeudi, 30 ans de réclusion criminelle avaient été requis par l’avocat général.
Premier Français à avoir bénéficié, en 2015, de la protection accordée aux repentis, Patrick Giovannoni, avait rapporté qu’au cours d’une conversation Eric Coppolani lui avait confié être l’un des deux tireurs qui avait ouvert le feu sur M. Nivaggioni à l’aide d’une kalachnikov. Le second tireur n’a jamais été identifié. Le repenti avait avoué avoir lui-même joué un rôle dans l’organisation de cet assassinat en positionnant une voiture « ventouse » sur la scène de crime et en la retirant pour laisser stationner celle des tueurs, complicité qui lui avait valu d’être condamné en première instance à cinq ans d’emprisonnement avec sursis.
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