Photo Sabrina Aitelli
Depuis 30 ans l'association familiale et culturelle d’ Algajola occupe des locaux qui sont situés sur un terrain de propriété des Chemins de fer de la Corse qui, profitant de la fin du bail, souhaite récupérer son terrain pour y construire un parking. Alors que la date d'expulsion était fixée au 3 juillet, il y a quelques jours des travaux ont démarré "On a été très surpris de voir les engins de chantier arriver sur le terrain sans prévenir !" explique la directrice de l’association, Marie-Elise Luiggi qui regrette de ne pas avoir été prévenue "nous n’avons pas été alertés, on nous a dit que nous pouvions rester, que les travaux ne débuteraient pas cette année - ce qui nous avait rassurés - car on travaille sur ce terrain toute l’année."
Aux grands mots les grands moyens
Face à cette situation inattendue, l’association qui réunit plus de 130 familles organise alors une Assemblée générale extraordinaire afin de trouver une solution au problème "Beaucoup de monde était là ce lundi 22 mai, on a donc fait cette réunion dehors. Et c'est là que des adhérents ont eu l'idée de bloquer un train sur la voie ferrée qui passe juste devant le local de l'association en signe de protestation", explique Marie-Elise Luiggi. Environ cinquante adhérents se sont alors positionnés au milieu des rails. L'arrivée d'un train a contraint le conducteur, bloqué, à contacter sa hiérarchie. "C'est d'une pierre deux coups : non seulement on a pu donner de la visibilité au sort de l'association, mais on a aussi ouvert un canal direct de discussion avec la direction des Chemins de fer de la Corse", poursuit-elle.
En effet, le lendemain matin, le mardi 23 mai, le président des Chemins de fer de la Corse, Hyacinthe Vanni, a entamé des discussions pour trouver une alternative possible avec l'association. Une solution temporaire a été trouvée : le collectif pourra rester sur le terrain jusqu'à la fin de l'année. "Après cette date, le président Hyacinthe Vanni s'est engagé à trouver une solution", précise Marie-Elise Luiggi, qui déplore que cette affaire soit "avant tout un quiproquo : d'un côté, les Chemins de fer de Corse pensaient que l'association avait été informée du début des travaux, de l'autre, notre association pensait pouvoir rester encore longtemps sur le terrain."
Cette affaire a permis de mettre en lumière une situation particulière : il n'existait aucun contrat écrit entre les occupants du terrain et le propriétaire qui louait les locaux situés sur celui-ci. Tout était basé sur des accords oraux. Aujourd'hui grâce à la signature d'un bail direct avec les Chemins de fer de la Corse pour période qui s’étendra jusqu’à la fin de l’année, l’association est dans la légalité. C’est donc un grand soulagement pour Marie-Elise Luiggi, car cette nouvelle collaboration directe permet de faire “table rase. Ensuite, “une AOT (Autorisation d’Occupation Temporaire) est tout à fait envisageable, qui serait renouvelable tous les trois ans” explique la femme.
Des travaux restent prévus pour la construction d’un parking attenant aux locaux de l’association, mais ces derniers “ne seront absolument pas un souci pour la survie et le bon fonctionnement de l’association” précise Marie-Elise Luiggi.
Aux grands mots les grands moyens
Face à cette situation inattendue, l’association qui réunit plus de 130 familles organise alors une Assemblée générale extraordinaire afin de trouver une solution au problème "Beaucoup de monde était là ce lundi 22 mai, on a donc fait cette réunion dehors. Et c'est là que des adhérents ont eu l'idée de bloquer un train sur la voie ferrée qui passe juste devant le local de l'association en signe de protestation", explique Marie-Elise Luiggi. Environ cinquante adhérents se sont alors positionnés au milieu des rails. L'arrivée d'un train a contraint le conducteur, bloqué, à contacter sa hiérarchie. "C'est d'une pierre deux coups : non seulement on a pu donner de la visibilité au sort de l'association, mais on a aussi ouvert un canal direct de discussion avec la direction des Chemins de fer de la Corse", poursuit-elle.
En effet, le lendemain matin, le mardi 23 mai, le président des Chemins de fer de la Corse, Hyacinthe Vanni, a entamé des discussions pour trouver une alternative possible avec l'association. Une solution temporaire a été trouvée : le collectif pourra rester sur le terrain jusqu'à la fin de l'année. "Après cette date, le président Hyacinthe Vanni s'est engagé à trouver une solution", précise Marie-Elise Luiggi, qui déplore que cette affaire soit "avant tout un quiproquo : d'un côté, les Chemins de fer de Corse pensaient que l'association avait été informée du début des travaux, de l'autre, notre association pensait pouvoir rester encore longtemps sur le terrain."
Cette affaire a permis de mettre en lumière une situation particulière : il n'existait aucun contrat écrit entre les occupants du terrain et le propriétaire qui louait les locaux situés sur celui-ci. Tout était basé sur des accords oraux. Aujourd'hui grâce à la signature d'un bail direct avec les Chemins de fer de la Corse pour période qui s’étendra jusqu’à la fin de l’année, l’association est dans la légalité. C’est donc un grand soulagement pour Marie-Elise Luiggi, car cette nouvelle collaboration directe permet de faire “table rase. Ensuite, “une AOT (Autorisation d’Occupation Temporaire) est tout à fait envisageable, qui serait renouvelable tous les trois ans” explique la femme.
Des travaux restent prévus pour la construction d’un parking attenant aux locaux de l’association, mais ces derniers “ne seront absolument pas un souci pour la survie et le bon fonctionnement de l’association” précise Marie-Elise Luiggi.
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