C'est de son domicile à Ajaccio, qu'elle écrira plusieurs livres faisant encore référence dans le domaine.dont le très connu “Corse île de granite”.
Suzanne Girolami, fondatrice de l’association en la mémoire de Dorothy Carrington, a tenu pour la circonstance à "remercier la ville d'Ajaccio d’avoir rendu hommage à Dorothy Carrington et à son œuvre en donnant son nom à un giratoire".
"Ajaccio est ainsi la première ville de Corse à honorer cet écrivain. Elle aurait été très fière de rentrer dans le patrimoine de notre ville. De sa ville" a ajout Suzanne Girolami..
"Vous avez certainement remarqué l’emplacement de ce giratoire. Qui se trouve en bordure du bois des anglais, et au-dessus du quartier des étrangers. De plus c’est le point de départ vers plusieurs centres d’intérêts de Dorothy Carrington. Il permet de descendre vers la mer. D’où sont venus, dans un passé brumeux tous ceux ayant peuplé la Corse. De ce giratoire on peut aussi monter au Solario, ou au chemin des crêtes. Qui ne sont pas sans rappeler les sentiers arpentés par Dorothy Carrington tout au long de ses nombreuses recherches.”
C’est donc un très bel hommage rendu à cette femme, ayant à travers ses écrits fait vivre et immortalisé de nombreux pans de la culture Corse.
Dorothy Carrington 1910-2002
Elle revint en 1954 et s’installa à Ajaccio, seule. Douze ans plus tard elle divorçait. Elle était correspondante du Times et ses articles faisaient autorité, mais surtout elle était reconnue et distinguée par les plus grandes académies dans les conférences qu’elle donnait à travers le monde, et elle mit au service de la Corse son talent d’écrivain et ses qualités d’anthropologue pour faire connaitre ce pays qu’elle adorait et qu’elle avait fait sien. Retenons au moins trois de ces ouvrages : « Corse, île de granit », « Napoléon et ses parents au seuil de l’histoire », « Mazzeri, Finzioni, Signadori » et n’oublions pas tout ce qu’elle a publié autour de Pascal Paoli, notamment dans le bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse dont le texte original de la constitution retrouvé aux archives départementales de la Corse à Ajaccio et « l’œuvre constitutionnelle de Pasquale Paoli 1755-1769 : thèses et réalités».