Ils avaient promis de durcir leur mouvement. Dès 8 heures ce mercredi matin, une trentaine de pêcheurs ont bloqué les locaux de l’Urssaf à Ajaccio. « Lors de l’assemblée générale extraordinaire qui s’est tenue le 28 septembre dernier à Corte, nous avions alerté sur le fait que plus ça va, plus nous nous enfonçons, et que les réponses que l’on reçoit de la part de l’État ne sont pas adaptées à nos demandes », a rappellé Joseph Sanna, secrétaire d’U Sindicatu pà a difesa di i piscadori corsi.
« Nous avons pris la décision de bloquer l’Urssaf aujourd’hui pour commencer nos actions, car les charges qui nous sont imposées depuis la restructuration de l’Enim ne nous conviennent pas du tout », a-t-il ajouté. Depuis le transfert, début 2021, de la gestion des déclarations d’activité de l’Enim vers l’Urssaf, cette dernière est en effet devenue la seule interlocutrice des pêcheurs pour et a mis en place un nouveau mode de calcul des cotisations sociales l'année dernière. Un changement que la profession juge inadapté à la réalité de son activité. « On nous a fait rentrer dans le droit commun alors que nous ne travaillons que six mois dans l’année », déplore Joseph Sanna. « Les six autres mois, on continue à payer sur une trésorerie que l’on n’a pas, même s’il y a un réajustement ensuite. Cela entraîne des procédures à n’en plus finir, et la plupart des marins se retrouvent en recouvrement ou avec un huissier à la porte ».
« Nous avons pris la décision de bloquer l’Urssaf aujourd’hui pour commencer nos actions, car les charges qui nous sont imposées depuis la restructuration de l’Enim ne nous conviennent pas du tout », a-t-il ajouté. Depuis le transfert, début 2021, de la gestion des déclarations d’activité de l’Enim vers l’Urssaf, cette dernière est en effet devenue la seule interlocutrice des pêcheurs pour et a mis en place un nouveau mode de calcul des cotisations sociales l'année dernière. Un changement que la profession juge inadapté à la réalité de son activité. « On nous a fait rentrer dans le droit commun alors que nous ne travaillons que six mois dans l’année », déplore Joseph Sanna. « Les six autres mois, on continue à payer sur une trésorerie que l’on n’a pas, même s’il y a un réajustement ensuite. Cela entraîne des procédures à n’en plus finir, et la plupart des marins se retrouvent en recouvrement ou avec un huissier à la porte ».
Un contexte d’autant plus difficile que la saison a été particulièrement mauvaise. « Avec l’année qu’on a eue, c’est impossible de s’en sortir. Malheureusement, beaucoup risquent de mettre la clé sous la porte, surtout les jeunes. Si on continue comme ça, la pêche va s’éteindre toute seule », avertit-il.
En début d'après-midi, ils ont été reçus par le directeur adjoint de l'Urssaf de Corse, et le directeur de l'Urssaf du Poitou-Charentes, qui est chargé du dossier des pêcheurs. Lors d’une visioconférence, ce dernier a proposé d’instaurer un système de cotisations sur six mois.
Autre motif de mécontentement, l’obligation imposée aux navires de pêche de moins de 12 mètres d’installer à leur bord une balise VMS, un système de surveillance des navires par satellite. « Ce dispositif n’est même pas encore homologué et on nous l’impose déjà. C’est seulement une manière pour l’État de faire des économies en réduisant les effectifs de contrôle sur le terrain », siffle Joseph Sanna assurant que ce système de géolocalisation sera uniquement utilisé pour contrôler les pêcheurs et pointant également le coût non négligeable que représente l’installation de ce nouveau dispositif.« On parle beaucoup de nous, mais sans nous », regrette encore le syndicaliste. Et d'insister : « Je pense que ce conflit va s’enliser s’il n’y a pas une vraie volonté d’écoute et de dialogue en face ».
Afin de protester contre cette nouvelle disposition, les pêcheurs se sont rendus à Direction de la Mer et du Littoral de Corse en début d’après-midi, où ils ont pu rencontrer le directeur, Riyad Djaffar. Ce dernier a proposé la tenue d’une réunion de travail consacrée à ce sujet le 15 octobre prochain à la préfecture de Corse. À cette occasion seront étudiées les possibilités de mise en place d’« un moratoire pour 2025 de l’équipement en VMS des navires de pêche professionnelle de moins de 12 mètres disposant d’une licence de pêche Corse », « d’un dispositif d’exemption pérenne d’équipement VMS des navires de pêche professionnelle de moins de 9 mètres disposant d’une licence de pêche Corse à compter de janvier 2026 », ainsi que « d’une exemption VMS des navires de pêche professionnelle dont la longueur est comprise entre 9 et 12 mètres ».
En début d'après-midi, ils ont été reçus par le directeur adjoint de l'Urssaf de Corse, et le directeur de l'Urssaf du Poitou-Charentes, qui est chargé du dossier des pêcheurs. Lors d’une visioconférence, ce dernier a proposé d’instaurer un système de cotisations sur six mois.
Autre motif de mécontentement, l’obligation imposée aux navires de pêche de moins de 12 mètres d’installer à leur bord une balise VMS, un système de surveillance des navires par satellite. « Ce dispositif n’est même pas encore homologué et on nous l’impose déjà. C’est seulement une manière pour l’État de faire des économies en réduisant les effectifs de contrôle sur le terrain », siffle Joseph Sanna assurant que ce système de géolocalisation sera uniquement utilisé pour contrôler les pêcheurs et pointant également le coût non négligeable que représente l’installation de ce nouveau dispositif.« On parle beaucoup de nous, mais sans nous », regrette encore le syndicaliste. Et d'insister : « Je pense que ce conflit va s’enliser s’il n’y a pas une vraie volonté d’écoute et de dialogue en face ».
Afin de protester contre cette nouvelle disposition, les pêcheurs se sont rendus à Direction de la Mer et du Littoral de Corse en début d’après-midi, où ils ont pu rencontrer le directeur, Riyad Djaffar. Ce dernier a proposé la tenue d’une réunion de travail consacrée à ce sujet le 15 octobre prochain à la préfecture de Corse. À cette occasion seront étudiées les possibilités de mise en place d’« un moratoire pour 2025 de l’équipement en VMS des navires de pêche professionnelle de moins de 12 mètres disposant d’une licence de pêche Corse », « d’un dispositif d’exemption pérenne d’équipement VMS des navires de pêche professionnelle de moins de 9 mètres disposant d’une licence de pêche Corse à compter de janvier 2026 », ainsi que « d’une exemption VMS des navires de pêche professionnelle dont la longueur est comprise entre 9 et 12 mètres ».
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