Les enseignants du Fesch se sont réunis en face du collège, retardant le début des épreuves du brevet. Photo : Julia Sereni
Ils ont décidé de reconduire le mouvement. Après une première action lundi 28 juin, les enseignants du collège Fesch chargés de surveiller les épreuves du brevet ont de nouveau fait part de leur mécontentement, de manière symbolique. La vingtaine de professeurs a choisi de se réunir devant l’établissement, pour rentrer quelques minutes après le début officiel de l’examen.
« La situation du collège Fesch se dégrade »
« Ce n’est surtout pas pour perturber les enfants, mais il est temps d’agir, car la situation du collège Fesch se dégrade » estime Pierre-Dominique Ramacciotti, vice-président du SNALC, un des deux syndicats à l’origine du mouvement, avec Scola Viva. En cause, la question des effectifs : « On atteint sur certaines classes de troisième 30 élèves, même si l’établissement est un bel établissement, il n’est pas structuré pour accueillir autant d’élèves ».
Variable d’ajustement
Les professeurs demandent donc l’ouverture d’une sixième division de troisième et une « réflexion globale sur les effectifs » menée avec le rectorat. « On sert un peu de variable d’ajustement car les autres établissements de la ville sont pleins » déplore Pierre-Dominique Ramacciotti. Pour la rentrée prochaine, l’établissement comptera environ 550 élèves. « On nous promet de ne pas nous mettre d’élèves en plus mais on s’aperçoit qu’au gré des mutations des fonctionnaires on a souvent des arrivées ».
Face à cette situation, les enseignants appellent à la « prise de conscience des autorités académiques », faute de quoi « un durcissement » du mouvement pourrait être envisagé à la rentrée.
Face à cette situation, les enseignants appellent à la « prise de conscience des autorités académiques », faute de quoi « un durcissement » du mouvement pourrait être envisagé à la rentrée.
« Il n’est pas acceptable que l’on puisse mener ce type d’action un jour de brevet »
Du côté du rectorat, Virginie Frantz, directrice académique des services de l'Éducation nationale (Dasen) de Corse-du-Sud fait part de son « étonnement, qu’une telle action puisse se dérouler un jour d’examen national alors même que le dialogue est continu et permanent ». Pour elle, « il n’est pas acceptable que l’on puisse mener ce type d’action un jour de brevet ».
Concernant la préparation de la rentrée, Virginie Frantz se veut rassurante : « S’il venait à y avoir des effectifs différents, des réajustements sont envisageables ». Elle rappelle néanmoins que le taux d’encadrement, de 25,8 élèves par classe, est « très satisfaisant et qu’il est dans la moyenne des collèges du grand Ajaccio ». Pour la Dasen, « il n’y a pas de classe à 30 élèves au collège Fesch ».
Concernant la préparation de la rentrée, Virginie Frantz se veut rassurante : « S’il venait à y avoir des effectifs différents, des réajustements sont envisageables ». Elle rappelle néanmoins que le taux d’encadrement, de 25,8 élèves par classe, est « très satisfaisant et qu’il est dans la moyenne des collèges du grand Ajaccio ». Pour la Dasen, « il n’y a pas de classe à 30 élèves au collège Fesch ».
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