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Ajaccio : Le commerce du centre-ville reste déterminé à se développer


Pierre BERETTI le Vendredi 1 Décembre 2017 à 21:19

La Fédération des associations des commerçants du centre ville d’Ajaccio a rencontré ce vendredi le préfet de région et la DIRRECTE. Une rencontre qui fait suite à de nombreuses autres avec d’autres instances insulaires. Les commerçant du centre ville ajaccien est plus que jamais déterminé à se maintenir et se développer malgré la concurrence périurbaine et sur internet.



Marina Fondacci entourée des membres de l'association
Marina Fondacci entourée des membres de l'association









La FACCA (fédération des associations des commerçants du centre ville d’Ajaccio) a rencontré le préfet de Région dans le cadre des discussions initiées depuis un moment sur la nécessité de redynamiser le cœur de ville Ajaccien.
« Le mois dernier nous avons soulevé plusieurs problématiques, explique Marina Fondacci, la présidente de la fédération. En premier lieu, le congrès des pompiers a eu un impact économique désastreux sur le commerce du centre ville. Encore une fois ce n’est pas le congrès lui même ou les pompiers que nous pointons du doigt mais une organisation qui nous a privé de parking de stationnement un mois, ce qui n'a donc pas favorisé le commerce. Ensuite, nous avons connu l’ouverture de l’Atrium. Là encore nous ne fustigeons pas, contrairement à ce que l’on entend, les entrepreneurs qui développent les structures périurbaines. Il s’agit de mettre en regard notre propre développement en centre ville et d’y travailler. Pour cela, nous avons entamé des discussions avec l’ensemble des décideurs. Ainsi, nous avons été reçu par la mairie, la CAPA, la CTC, l’ADEC et la CCI. Certaines ont débouché sur des perspectives potentielles comme avec la CTC à travers un appel à projet. Il était donc logique que nous rencontrions aussi le représentant de l’Etat qui avait, pour l’occasion, convié la DIRECCTE. Nous avons reçu une bonne écoute et avons partagé nos points de vue.

Nous voulons rappeler que les associations seront vigilantes pour sortir de l’immobilisme. Nous ne demandons en aucun cas d’être sous « perfusion » financière. Nous souhaitons que l’ensemble des décideurs soient avec nous dans une approche de développement stratégique. Par exemple, il pourrait y avoir des aides sous d’autres formes. On nous reproche de ne pas avoir davantage d’amplitude horaire. Pour cela, il faudrait avoir la trésorerie nécessaire à l’embauche supplémentaire et donc le chiffre d’affaire adapté. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Il faut donc essayer de voir avec les pouvoirs publics si des allègements de taxe ou impôts seraient envisageables afin de stabiliser et développer les commerces en embauchant. Nous ne nous heurtons pas qu’aux soucis connus de tous comme le stationnement, l’accessibilité ou cette capacité d’amplitude horaire. Nous entendons aussi beaucoup d’aprioris. Nombreux sont ceux à penser que nous sommes plus chers que les e-commerces du web. Il n’en est rien. Nous ne pourrions pas nous le permettre justement à cause de cette concurrence. On nous interroge également maintes fois sur le nombre de commerces en grandes difficultés. Nous ne l’avons pas exactement mais nous préférons nous concentrer sur le fait qu’il ne faut absolument pas en arriver là et lutter avec une stratégie globale appuyée par nos décideurs ».