(Photo lydie Colonna)
Anouk Langaney « Même pas morte » éditions Albiana
C’est le premier roman de cette enseignante à l’IUFM d’Ajaccio, sorti le 18 juillet 2013.
Anouk Langaney qualifie son œuvre de "‘thriller un peu déjanté ". Elle raconte à la première personne l’histoire d’une ancienne braqueuse qui a beaucoup bourlingué et gagné pas mal d’argent. Cette dernière pense prendre une retraite paisible mais c’est sans compter sur son entourage qui lui donne l’impression d’en vouloir à son argent et qu’elle soupçonne de complot. L’intéressant c’est que comme elle est la narratrice et qu’elle perd la tête parfois, on se pose constamment la question de ce qui est vrai et ce qui relève de son imagination.
L’auteur espère son livre plutôt drôle, avec une héroine qui, malgré tout a gardé son humour.
Anouk Langaney n’en est bien sûr pas à son premier essai, mais elle n’avait encore terminé aucune de ses productions. L’idée de cette histoire lui est venue en écoutant une émission de radio sur la maladie d’Alzheimer, émission qui l’a beaucoup questionné et lui donné envie d’écrire une histoire en essayant de se mettre à la place d’une personne qui commence à perdre la mémoire et encore souvent lucide malgré tout.
Eléna Piacentini « Le cimetière des chimères » éditions Au-dela du raisonnable
Paru il y a un mois ce roman est le cinquième après « un corse à lille » (2008), « Art brut » (2009), « Vendetta chez les chtis » (2010), « Carrières noires » (2012).
On retrouve, dans toutes ces histoires un personnage récurrent, le commandant Pierre Arsène Léoni, un flic corse à la PJ de Lille. L’histoire d’un fait de société, voir d’une tendance de la société dans le ou laquel(le) l’auteur jette des personnages avec toujours à l’idée de montrer que l’on reste libre de nos choix. Pour ce cinquième roman, Eléna Piacentini a voulu travailler sur les réseaux d’affaires avec pour toile de fond l’ambition et tout ce que l’on peut faire pour assouvir nos désirs. Elle a superposé cela à l’histoire de la réhabilitation d’un quartier de Lille.
Lille, ville où cette corse, consultante en ressources humaines a posé ses valises en 2003.
Quand on lui demande ce qui l’a amené à l’écriture elle pourrait répondre qu’elle est tombée dedans petite même si au début elle écrivait surtout de la poésie.
Jean Pierre Arrio « Young trip » éditions Albiana
Paru en 2012, c’est comme le dit son auteur « une histoire à deux voies » : tout d’abord une nouvelle, l’histoire d’un couple qui, pour retrouver une seconde jeunesse, se lance dans la traversée des Etats-Unis dans une vieille mustang. Ensuite, un reportage de photos qui sont là pour « dérouler une ambiance ». les photos sont de Lesia Pietri, jeune ajaccienne, directrice artistique qui, à ses heures perdues, exprime sa passion pour les effets d’optique et d’illusion à travers des montages photos.
Jean Pierre Arrio, qui s’occupe pour le compte de collectivité territoriale de corse, du développement de le langue corse dans les écoles, est venu à l’écriture un peu par hasard. Il raconte qu’un jour en voulant expliquer à sa fille comment on construit une histoire, petit à petit, est né son premier roman qu’il a présenté à son éditeur actuel juste comme ça, pour avoir un avis… et un auteur est né. (2011, Cosu Nostru éditions Albiana).
Antoine Albertini « La femme sans tête » éditions Grasset
C’est le premier roman de ce journaliste corse. Il s’agit d’une enquète qui part d’une histoire vraie : l’histoire d’une infirmière bretonne qui disparaît avec son fils en 1979 alors qu’ellle passait ses vacances en Corse. Août 1988, 9 ans plus tard, son corps est retrouvé, décapité, dans un caveau du cimetière d’un petit village.
Antoine Albertini relate ce fait divers sombre à travers la vie d’un gendarme qui va finir par se perdre dans cette enquète.
Pourquoi ce fait divers, il y en a tant d’autres ? Parce que l’auteur a vécu à deux kilomètres de l’endroit où l’on a retrouvé le corps et qu’il se souvient encore de la tête de son père qui, lisant le journal, s’est écrié : « quel fils de p….. a bien pu faire ça ? », question que se pose également Antoine Albertini depuis qu’il a 13 ans et à laquelle il n’a, à l’heure d’aujourd’hui pas trouvé de réponse.
Jean-Louis Tourné « L’or est poison » éditions Albiana
Dans le genre polar et, transposé à nos jours, Jean Louis Tourné reprend brillamment le mythe de Jason et Médée. L’or y est un symbole intemporel qui suscite les convoitises et s’immisce dans les relations humaines, qui engendre la corruption et le meurtre et qui creuse les clivages sociaux. Le secret est omniprésent dans cette tragédie.
Jean Louis Tourné qui est cadre dans une société bancaire installée en Grèce, a déjà publié plusieurs romans dont « les saints et les morts », « Jeux de vilains », « Noire formose ».
C’est le premier roman de cette enseignante à l’IUFM d’Ajaccio, sorti le 18 juillet 2013.
Anouk Langaney qualifie son œuvre de "‘thriller un peu déjanté ". Elle raconte à la première personne l’histoire d’une ancienne braqueuse qui a beaucoup bourlingué et gagné pas mal d’argent. Cette dernière pense prendre une retraite paisible mais c’est sans compter sur son entourage qui lui donne l’impression d’en vouloir à son argent et qu’elle soupçonne de complot. L’intéressant c’est que comme elle est la narratrice et qu’elle perd la tête parfois, on se pose constamment la question de ce qui est vrai et ce qui relève de son imagination.
L’auteur espère son livre plutôt drôle, avec une héroine qui, malgré tout a gardé son humour.
Anouk Langaney n’en est bien sûr pas à son premier essai, mais elle n’avait encore terminé aucune de ses productions. L’idée de cette histoire lui est venue en écoutant une émission de radio sur la maladie d’Alzheimer, émission qui l’a beaucoup questionné et lui donné envie d’écrire une histoire en essayant de se mettre à la place d’une personne qui commence à perdre la mémoire et encore souvent lucide malgré tout.
Eléna Piacentini « Le cimetière des chimères » éditions Au-dela du raisonnable
Paru il y a un mois ce roman est le cinquième après « un corse à lille » (2008), « Art brut » (2009), « Vendetta chez les chtis » (2010), « Carrières noires » (2012).
On retrouve, dans toutes ces histoires un personnage récurrent, le commandant Pierre Arsène Léoni, un flic corse à la PJ de Lille. L’histoire d’un fait de société, voir d’une tendance de la société dans le ou laquel(le) l’auteur jette des personnages avec toujours à l’idée de montrer que l’on reste libre de nos choix. Pour ce cinquième roman, Eléna Piacentini a voulu travailler sur les réseaux d’affaires avec pour toile de fond l’ambition et tout ce que l’on peut faire pour assouvir nos désirs. Elle a superposé cela à l’histoire de la réhabilitation d’un quartier de Lille.
Lille, ville où cette corse, consultante en ressources humaines a posé ses valises en 2003.
Quand on lui demande ce qui l’a amené à l’écriture elle pourrait répondre qu’elle est tombée dedans petite même si au début elle écrivait surtout de la poésie.
Jean Pierre Arrio « Young trip » éditions Albiana
Paru en 2012, c’est comme le dit son auteur « une histoire à deux voies » : tout d’abord une nouvelle, l’histoire d’un couple qui, pour retrouver une seconde jeunesse, se lance dans la traversée des Etats-Unis dans une vieille mustang. Ensuite, un reportage de photos qui sont là pour « dérouler une ambiance ». les photos sont de Lesia Pietri, jeune ajaccienne, directrice artistique qui, à ses heures perdues, exprime sa passion pour les effets d’optique et d’illusion à travers des montages photos.
Jean Pierre Arrio, qui s’occupe pour le compte de collectivité territoriale de corse, du développement de le langue corse dans les écoles, est venu à l’écriture un peu par hasard. Il raconte qu’un jour en voulant expliquer à sa fille comment on construit une histoire, petit à petit, est né son premier roman qu’il a présenté à son éditeur actuel juste comme ça, pour avoir un avis… et un auteur est né. (2011, Cosu Nostru éditions Albiana).
Antoine Albertini « La femme sans tête » éditions Grasset
C’est le premier roman de ce journaliste corse. Il s’agit d’une enquète qui part d’une histoire vraie : l’histoire d’une infirmière bretonne qui disparaît avec son fils en 1979 alors qu’ellle passait ses vacances en Corse. Août 1988, 9 ans plus tard, son corps est retrouvé, décapité, dans un caveau du cimetière d’un petit village.
Antoine Albertini relate ce fait divers sombre à travers la vie d’un gendarme qui va finir par se perdre dans cette enquète.
Pourquoi ce fait divers, il y en a tant d’autres ? Parce que l’auteur a vécu à deux kilomètres de l’endroit où l’on a retrouvé le corps et qu’il se souvient encore de la tête de son père qui, lisant le journal, s’est écrié : « quel fils de p….. a bien pu faire ça ? », question que se pose également Antoine Albertini depuis qu’il a 13 ans et à laquelle il n’a, à l’heure d’aujourd’hui pas trouvé de réponse.
Jean-Louis Tourné « L’or est poison » éditions Albiana
Dans le genre polar et, transposé à nos jours, Jean Louis Tourné reprend brillamment le mythe de Jason et Médée. L’or y est un symbole intemporel qui suscite les convoitises et s’immisce dans les relations humaines, qui engendre la corruption et le meurtre et qui creuse les clivages sociaux. Le secret est omniprésent dans cette tragédie.
Jean Louis Tourné qui est cadre dans une société bancaire installée en Grèce, a déjà publié plusieurs romans dont « les saints et les morts », « Jeux de vilains », « Noire formose ».