Pierre Griffi est un résistant corse né à Alger, d'un père corse originaire de Poggio di Nazza et d'une mère savoyarde, le 13 mai 1914. Il a fait partie des quatre premiers agents de la Mission secrète Pearl Harbour en décembre 1942, en Corse pour ses compétences professionnelles en émission radio, mais aussi pour son engagement politique dans les Brigades internationales durant la guerre d'Espagne et dès juin 1940 contre Pétain.
Il est arrêté le 9 juin 1943 par l'OVRA à Ajaccio à la maison de Jean-François Mariani d'où il émettait régulièrement.
Le 16 août, il est condamné à mort par le tribunal militaire du VIIe Corps d'armée italien pour espionnage. La veille de son exécution, ramené dans sa cellule par deux carabiniers dans la caserne Watrin, Pierre Griffi passe devant chaque porte de résistant prisonnier en criant : « Adieu les amis, bonne chance dans la vie » (témoignage de Marc Sodini).
Le 18 août 1943 à 6 heures 30 du matin, au peloton d'exécution à Bastia, sourire aux lèvres, il refuse de se laisser bander les yeux. Il dira avant son exécution: « Je meurs en soldat français ! Vive la France ! Vive de Gaulle ! A bas Mussolini ! », Rappelant une dernière fois son opposition à l'idéologie fasciste et nazie et à l'occupation étrangère, italienne et allemande de sa patrie paternelle, la Corse.
Tous les prisonniers ont observé une minute de silence à la mémoire de ce patriote exemplaire. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Bastia.
Il est arrêté le 9 juin 1943 par l'OVRA à Ajaccio à la maison de Jean-François Mariani d'où il émettait régulièrement.
Le 16 août, il est condamné à mort par le tribunal militaire du VIIe Corps d'armée italien pour espionnage. La veille de son exécution, ramené dans sa cellule par deux carabiniers dans la caserne Watrin, Pierre Griffi passe devant chaque porte de résistant prisonnier en criant : « Adieu les amis, bonne chance dans la vie » (témoignage de Marc Sodini).
Le 18 août 1943 à 6 heures 30 du matin, au peloton d'exécution à Bastia, sourire aux lèvres, il refuse de se laisser bander les yeux. Il dira avant son exécution: « Je meurs en soldat français ! Vive la France ! Vive de Gaulle ! A bas Mussolini ! », Rappelant une dernière fois son opposition à l'idéologie fasciste et nazie et à l'occupation étrangère, italienne et allemande de sa patrie paternelle, la Corse.
Tous les prisonniers ont observé une minute de silence à la mémoire de ce patriote exemplaire. Il est enterré dans le carré militaire du cimetière de Bastia.
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