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La garde à vue de l'agresseur d'Yvan Colonna a été levée ce dimanche 6 mars et une information judiciaire va être ouverte pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste", a annoncé le procureur national antiterroriste lors d'une conférence de presse tenue ce midi.
Le parquet va requérir sa mise en examen pour ces chefs et son placement en détention provisoire, a indiqué Jean-François Ricard, , qui a souligné qu’il s’agissait du "cinquième" crime terroriste commis dans un établissement pénitentiaire en France depuis 2016. L'enquête s'attachera à "retracer avec la plus grande minutie le parcours en détention" de l'agresseur, "déterminer la totalité de ses contacts notamment parmi les personnes partageant son idéologie et éclaircir les éventuelles interactions (...) susceptibles d'avoir joué un rôle dans les faits", a précisé le procureur Ricard.
"Des blasphèmes" à l'origine de l'agression
Il a confirmé que Franck Elong Abe, qui purgeait plusieurs peines dont une de neuf ans pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme", avait lors de sa garde à vue expliqué son acte "par ce qu'il considérait comme des blasphèmes" proférés ces derniers mois par Yvan Colonna. Ce dernier aurait notamment déclaré quelques jours avant l'agression qu'il "crachait sur Dieu", selon le magistrat.
Retraçant minute par minute le déroulement de l'agression mercredi matin, le procureur a déclaré que "l'acharnement systématique déployé par le mis en cause" ne laissait "que peu de doutes sur son intention homicide".
Le pronostic vital d'Yvan Colonna, qui se trouve depuis dans le coma, est à cette heure "toujours engagé", a par ailleurs indiqué Jean-François Ricard.
Le parquet va requérir sa mise en examen pour ces chefs et son placement en détention provisoire, a indiqué Jean-François Ricard, , qui a souligné qu’il s’agissait du "cinquième" crime terroriste commis dans un établissement pénitentiaire en France depuis 2016. L'enquête s'attachera à "retracer avec la plus grande minutie le parcours en détention" de l'agresseur, "déterminer la totalité de ses contacts notamment parmi les personnes partageant son idéologie et éclaircir les éventuelles interactions (...) susceptibles d'avoir joué un rôle dans les faits", a précisé le procureur Ricard.
"Des blasphèmes" à l'origine de l'agression
Il a confirmé que Franck Elong Abe, qui purgeait plusieurs peines dont une de neuf ans pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme", avait lors de sa garde à vue expliqué son acte "par ce qu'il considérait comme des blasphèmes" proférés ces derniers mois par Yvan Colonna. Ce dernier aurait notamment déclaré quelques jours avant l'agression qu'il "crachait sur Dieu", selon le magistrat.
Retraçant minute par minute le déroulement de l'agression mercredi matin, le procureur a déclaré que "l'acharnement systématique déployé par le mis en cause" ne laissait "que peu de doutes sur son intention homicide".
Le pronostic vital d'Yvan Colonna, qui se trouve depuis dans le coma, est à cette heure "toujours engagé", a par ailleurs indiqué Jean-François Ricard.