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Cette conférence de presse aura lieu au tribunal judiciaire de Paris, dans le XVIIe arrondissement, a précisé le Pnat dans un communiqué.
Mercredi, Yvan Colonna, 61 ans, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, a été violemment agressé par un codétenu, Franck Elong Abé, qui l'a étranglé à mains nues puis étouffé, le plongeant dans le coma.
Ce samedi, son état de santé n'a pas évolué, a indiqué à l'AFP Me Patrice Spinosi, son avocat et celui de la famille Colonna.
L'agresseur, un Camerounais de 36 ans, purgeait une peine de neuf ans d'emprisonnement pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme". Selon plusieurs sources proches du dossier, il a expliqué aux enquêteurs son geste par un "blasphème" attribué à Yvan Colonna. Il était toujours en garde à vue samedi en fin de journée pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".
Des tensions en Corse
Cette agression a provoqué des tensions en Corse, où les interrogations et les accusations fusent sur une possible responsabilité de l'Etat alors qu'Yvan Colonna réclamait de longue date son rapprochement sur l'île.
Des manifestations ont eu lieu jeudi et vendredi et des bateaux de la compagnie Corsica Ferries ont été empêchés pendant un temps d'accoster.
Les militants nationalistes et des syndicats étudiants appellent à une grande manifestation dimanche à 14h30 à Corte, l'ancienne capitale de l'île.
Mercredi, Yvan Colonna, 61 ans, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Claude Erignac en 1998, a été violemment agressé par un codétenu, Franck Elong Abé, qui l'a étranglé à mains nues puis étouffé, le plongeant dans le coma.
Ce samedi, son état de santé n'a pas évolué, a indiqué à l'AFP Me Patrice Spinosi, son avocat et celui de la famille Colonna.
L'agresseur, un Camerounais de 36 ans, purgeait une peine de neuf ans d'emprisonnement pour "association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte de terrorisme". Selon plusieurs sources proches du dossier, il a expliqué aux enquêteurs son geste par un "blasphème" attribué à Yvan Colonna. Il était toujours en garde à vue samedi en fin de journée pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste".
Des tensions en Corse
Cette agression a provoqué des tensions en Corse, où les interrogations et les accusations fusent sur une possible responsabilité de l'Etat alors qu'Yvan Colonna réclamait de longue date son rapprochement sur l'île.
Des manifestations ont eu lieu jeudi et vendredi et des bateaux de la compagnie Corsica Ferries ont été empêchés pendant un temps d'accoster.
Les militants nationalistes et des syndicats étudiants appellent à une grande manifestation dimanche à 14h30 à Corte, l'ancienne capitale de l'île.