C’est un constat accablant sur la situation de l’île que dresse A Manca ce samedi 26 septembre, lors d’une conférence de presse à Ajaccio, dans le quartier Saint-Jean. Pour le parti, la situation sociale, environnementale et politique de l’île est particulièrement préoccupante. En cause, « les logiques néolibérales » à l’oeuvre aujourd’hui en Corse, notamment dans l’industrie du « tout-tourisme. Ce type de développement creuse les inégalités sociales et de richesses et ne profite qu’à une minorité de prédateurs » dénonce Didier Ramelet-Stuart, un des porte-paroles du mouvement.
Et c’est précisément contre ces logiques qu’A Manca entend lutter, en alliant émancipation politique et émancipation sociale. Car pour le porte-parole, « si c’est juste changer un drapeau pour continuer à maintenir des prédateurs, cela ne nous intéresse pas ». Aussi, pour le parti, la démarche est claire : le processus d’autodétermination ne peut se passer d’une rupture avec le modèle libéral. « La libération du peuple Corse passe par un projet de société qui doit être ancré à gauche, pour défense du bien commun, des services publics et de l’environnement » indique Didier Ramelet-Stuart.
Aucune avancée concrète sur la question des droits du peuple Corse
Et pour le moment, malgré l’arrivée des Nationalistes à la Collectivité de Corse, les militants d’A Manca ne notent « aucune avancée concrète sur la question des droits du peuple Corse ». Se posant en principaux adversaires de la politique menée par le Président de la République Emmanuel Macron, ils déplorent que la majorité territoriale n’ait « rien fait pour s’opposer aux prédateurs néo-libéraux ».
Pour l’autre porte-parole du parti, Anne Laure Cristofari, le néolibéralisme produit bien d’autres méfaits, notamment l’exploitation économique des femmes : « Aujourd’hui, les femmes sont toujours les championnes de la précarité » s’indigne t-elle. Saluant les mobilisations féministes de ces derniers mois, elle dénonce une société corse qu’elle juge aujourd’hui toujours aussi patriarcale. Aussi, pour Anne-Laure Cristofari, « seule la recherche d’une alternative politique anticapitaliste peut permettre leur émancipation ».
Forte de ces constats, A Manca formule des propositions. Le parti demande notamment le pouvoir pour la Collectivité de légiférer dans un certain nombre de domaines, à l’instar des possibilités accordées dans les autres îles de la Méditerranée.
Autre point, la question des prisonniers politiques. Pour A Manca, le sort qui leur est fait est jugé aujourd’hui « inacceptable » : « La France a su amnistier les assassins de l’OAS » explique Didier Ramelet-Stuart, « et pourtant le niveau de violence n’est pas comparable. Nous demandons une équité de traitement », et donc que soit promulgué un décret d’amnistie.
Pour le moment, le parti est en au stade des discussions. Avec A Manca Alternativa, mais aussi avec Core in Fronte, qu’ils espèrent rencontrer prochainement. « Dans le cadre de la construction d’une alternative, nous pensons qu’un certain nombre de personnes peuvent se fédérer » indique Didier Ramelet-Stuart. Mais si toutefois un accord ne venait pas à aboutir, A Manca est bien décidée à partir sous ses propres couleurs : « Des propositions doivent être entendues dans le débat public. Si elles ne sont pas représentées, A Manca partira avec sa propre liste ».
Et c’est précisément contre ces logiques qu’A Manca entend lutter, en alliant émancipation politique et émancipation sociale. Car pour le porte-parole, « si c’est juste changer un drapeau pour continuer à maintenir des prédateurs, cela ne nous intéresse pas ». Aussi, pour le parti, la démarche est claire : le processus d’autodétermination ne peut se passer d’une rupture avec le modèle libéral. « La libération du peuple Corse passe par un projet de société qui doit être ancré à gauche, pour défense du bien commun, des services publics et de l’environnement » indique Didier Ramelet-Stuart.
Aucune avancée concrète sur la question des droits du peuple Corse
Et pour le moment, malgré l’arrivée des Nationalistes à la Collectivité de Corse, les militants d’A Manca ne notent « aucune avancée concrète sur la question des droits du peuple Corse ». Se posant en principaux adversaires de la politique menée par le Président de la République Emmanuel Macron, ils déplorent que la majorité territoriale n’ait « rien fait pour s’opposer aux prédateurs néo-libéraux ».
Pour l’autre porte-parole du parti, Anne Laure Cristofari, le néolibéralisme produit bien d’autres méfaits, notamment l’exploitation économique des femmes : « Aujourd’hui, les femmes sont toujours les championnes de la précarité » s’indigne t-elle. Saluant les mobilisations féministes de ces derniers mois, elle dénonce une société corse qu’elle juge aujourd’hui toujours aussi patriarcale. Aussi, pour Anne-Laure Cristofari, « seule la recherche d’une alternative politique anticapitaliste peut permettre leur émancipation ».
Forte de ces constats, A Manca formule des propositions. Le parti demande notamment le pouvoir pour la Collectivité de légiférer dans un certain nombre de domaines, à l’instar des possibilités accordées dans les autres îles de la Méditerranée.
Autre point, la question des prisonniers politiques. Pour A Manca, le sort qui leur est fait est jugé aujourd’hui « inacceptable » : « La France a su amnistier les assassins de l’OAS » explique Didier Ramelet-Stuart, « et pourtant le niveau de violence n’est pas comparable. Nous demandons une équité de traitement », et donc que soit promulgué un décret d’amnistie.
Pour le moment, le parti est en au stade des discussions. Avec A Manca Alternativa, mais aussi avec Core in Fronte, qu’ils espèrent rencontrer prochainement. « Dans le cadre de la construction d’une alternative, nous pensons qu’un certain nombre de personnes peuvent se fédérer » indique Didier Ramelet-Stuart. Mais si toutefois un accord ne venait pas à aboutir, A Manca est bien décidée à partir sous ses propres couleurs : « Des propositions doivent être entendues dans le débat public. Si elles ne sont pas représentées, A Manca partira avec sa propre liste ».