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À Lumio, le professeur Christian Perronne revient sur la crise sanitaire et « le réveil » post-Covid


Maria-Serena Volpei-Aliotti le Jeudi 22 Mai 2025 à 14:13

nvité ce samedi à Lumio par l’Amicale des Anciens Combattants de la Légion étrangère de Marseille, le professeur Christian Perronne a animé une conférence-débat autour de son livre Le Réveil quatre ans après. L’infectiologue, qui a marqué les débats publics pendant la pandémie de Covid-19, revient sur sa lecture des événements, les conséquences à long terme sur le système de santé, et ses engagements médicaux actuels, notamment autour de la reconnaissance de la maladie d’anéchronique. Il évoque également ses précédents séjours en Corse, et les liens tissés avec des familles de victimes.



Vous avez suivi la crise du Covid depuis ses débuts. Quand avez-vous commencé à vous alarmer sur la manière dont elle était gérée ?
Dès le début. J’ai présidé le Comité technique des vaccinations en France pendant des années. Or, un vaccin demande normalement dix ans d’études. Aucun humain n’aurait dû être injecté, même aujourd’hui, car les études animales préalables n’ont pas été réalisées correctement. Selon moi, rendre obligatoire un produit expérimental constitue une violation grave du droit au consentement libre et éclairé. Olivier Véran avait pourtant affirmé que la vaccination ne serait jamais obligatoire, notamment pour les femmes enceintes. Une étude montrant une augmentation de 100 % des fausses couches n’a jamais été publiée. Je tiens cette information d’un ancien de Pfizer. Ce sont des faits graves. Pour moi, on ne parle pas d'erreurs, mais d'actes volontaires. Ce produit, que je ne considère pas comme un vaccin, a facilité la circulation du virus au lieu de la freiner. Et il y a des millions de décès à travers le monde.

Beaucoup de décisions ont été prises au nom de la science. Diriez-vous que le mot « science » a été manipulé ?
Oui. La pandémie était annoncée bien avant qu’elle ne débute officiellement. On en retrouvait les symboles dès janvier 2019, en couverture de journaux économiques, avec le pangolin, et lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Bill Gates avait même organisé une simulation à Baltimore, quelques mois avant le début de la crise. Il avait réuni militaires et journalistes pour parler d’une future pandémie de coronavirus. Ils savaient ce qui allait arriver, car ils l’avaient prévu, voire provoqué.

Comment expliquez-vous les effets secondaires liés aux injections ?
Pendant vingt ans, les effets secondaires graves étaient rares et surveillés : quelques cas isolés, des chocs anaphylactiques très rares. Mais après les campagnes de vaccination Covid, on a constaté un pic d’effets secondaires graves, de décès. Ce n’est pas une coïncidence. Ce ne sont pas des vaccins, ce sont des produits expérimentaux. Les procédures scientifiques classiques n’ont pas été respectées. Une seule espèce animale, le rat, a été utilisée pour les tests, alors qu’il en faut deux au minimum. Tout s’est déroulé trop vite : brevets déposés avant l’épidémie, fioles commandées à l’avance, études falsifiées. Des gens sont morts ou ont eu des séquelles, même si, heureusement, une grande partie de la population n’a pas été affectée.

Qu’est-ce qui vous a le plus inquiété au début de la pandémie ?
J’avais déjà mené un long combat sur la maladie de Lyme, qui m’avait montré les zones d’ombre de certains choix sanitaires. Dès le départ, la mortalité du Covid n’était pas élevée, sauf chez les personnes à très haut risque. Je savais que la virulence allait baisser à chaque vague, comme pour tous les coronavirus. Mais les autorités semblaient vouloir maintenir la peur pour justifier l’injection massive. Ils ont utilisé un test PCR peu fiable, générant beaucoup de faux positifs. Le but était d’arriver à une acceptation de masse. Beaucoup ont suivi par bonne foi, mais aujourd’hui, on sait que la transmission n’était pas freinée par l’injection.

Vous avez été attaqué pour vos prises de position. Comment l’avez-vous vécu ?
J’ai été convoqué devant la chambre disciplinaire du Conseil de l’ordre dîle-de-France, mais j’ai été totalement blanchi. Non seulement j’avais le droit d’exprimer un avis différent, mais on a reconnu que j’étais l’un des rares en France ayant les compétences pour juger la situation. J’ai aussi été attaqué en justice pour diffamation, mais j’ai gagné toutes mes procédures. À chaque fois que je m’exprime, c’est sur des faits prouvés. Il y a eu beaucoup de manipulations dans les publications scientifiques, notamment autour de l’hydroxychloroquine. J’ai demandé un débat contradictoire à Jean-François Delfraissy, que je connaissais depuis longtemps. Il n’a jamais accepté. Et quand il a quitté le Conseil scientifique, il a lui-même reconnu que le bilan était nul : confinement inutile, mauvais choix de vaccins, liberté de choix bafouée.

Beaucoup de Français ont perdu confiance dans les institutions médicales. Peut-on la restaurer ?
La confiance est très abîmée. Avant, il y avait des effets secondaires rares, parfois polémiques, mais cela ne remettait pas en cause l’ensemble du système vaccinal. Aujourd’hui, beaucoup de Français rejettent tous les vaccins, par confusion avec ce que j’appelle la plus grande imposture de cette crise : faire croire qu’on administrait un vaccin alors qu’il s’agissait d’un produit expérimental. Ce qui m’inquiète le plus, c’est la volonté actuelle de remplacer tous les vaccins classiques par des vaccins à ARN messager auto-réplicants. C’est une technologie extrêmement dangereuse. Une bombe à retardement.