Depuis deux ans, son retour sur ses terres, il a changé notre Tour. Il fait plaisir à tous les Corses et c’est déjà une première conquête. Celle d’un peuple qui retrouve sa dignité en même temps que sa grande classique routière sur asphalte comme aux plus beaux jours. C’est un Tour qui ressemble à un gros marathon, plus court certes, mais tout aussi coriace pour l’homme et sa machine. C’est ainsi que les organisateurs de la FFSA l’ont voulu. La région aussi en s’y associant pour que vive la légende.
Il n’en fallait pas plus pour redonner le moral à une région, une affiche de qualité et une manifestation que le monde entier nous envie. C’est fait, comme l’a d’ailleurs déclaré Nicolas Deschaux, le président de la Fédération Française du Sport automobile :
« Quel plaisir de vous donner rendez-vous pour la deuxième année consécutive. La forte implication des collectivités nous permet de maintenir cette année encore le Tour de Corse au rang des événements majeurs du sport automobile et national et international. La Fédération a su tirer profit de l’expérience acquise en 2015 pour offrir encore plus de spectacle, d’intensité et de suspense aux concurrents et spectateurs. Nous avons souhaité accentuer la difficulté en augmentant le kilométrage et en renouvelant de nombreuses épreuves spéciales pour que l’épreuve rayonne plus encore sur l’ensemble du territoire. Notre mission et notre volonté sont de profiter de cette formidable épreuve pour promouvoir et démocratiser le sport automobile… »
Il n’en fallait pas plus pour redonner le moral à une région, une affiche de qualité et une manifestation que le monde entier nous envie. C’est fait, comme l’a d’ailleurs déclaré Nicolas Deschaux, le président de la Fédération Française du Sport automobile :
« Quel plaisir de vous donner rendez-vous pour la deuxième année consécutive. La forte implication des collectivités nous permet de maintenir cette année encore le Tour de Corse au rang des événements majeurs du sport automobile et national et international. La Fédération a su tirer profit de l’expérience acquise en 2015 pour offrir encore plus de spectacle, d’intensité et de suspense aux concurrents et spectateurs. Nous avons souhaité accentuer la difficulté en augmentant le kilométrage et en renouvelant de nombreuses épreuves spéciales pour que l’épreuve rayonne plus encore sur l’ensemble du territoire. Notre mission et notre volonté sont de profiter de cette formidable épreuve pour promouvoir et démocratiser le sport automobile… »
Le point avec le patron de l’épreuve
77 équipages au lieu des 90 prévus. Où est le problème ? Le record de participation a été largement battu l’année dernière. Et le 10 000 virages ? Et le Tour des Ladies ? Avec plus de 120 machines sur la route pour une grande fête du sport automobile de quoi allons-nous nous plaindre ? Il y a la crise certes, mais bon, acceptons le plateau tel qu’on nous l’offre, c’est un cadeau, comme cela a été le cas la semaine dernière à Corte avec le Rallye Centre-Corse qui a cartonné et offert un spectacle haut en qualité. Dans ce genre de conditions, on accepte volontiers la crise…
- Est-ce votre avis David Serieys ?
- On a pu voir effectivement que depuis le début de la saison en WRC, les rallyes dans l’ensemble des pays ont enregistré une baisse. Nous ne sommes pas épargnés mais dans l’ensemble cela devrait aller chez nous avec les trois épreuves réunies. Sans oublier une semaine plus tard le Tour de Corse Historique qui permet à la grande fête du sport auto de se poursuivre une semaine de plus…
- Un Tour de Corse 2016 qui risque de nous valoir un beau feu d’artifice de champions car rien n’est joué pour le titre ?
- En effet, rien n’est fait et bien malin celui qui pourrait désigner le futur champion du monde. Certes, Sébastien Ogier pourrait obtenir le sacre en Corse, mais il semble que les probabilités soient faibles compte tenu du calendrier. Il faudrait qu’Ogier l’emporte mais que Mikkelssen ne marque pas plus de trois points, c’est dire la difficulté d’avancer un quelconque pronostic…
- Trois étapes, 70% de portions chronométrées revues et corrigées, cela ne s’annonce pas si mal pour le cru 2016, départ à Ajaccio, arrivée à Porto-Vecchio, c’est un vrai Tour de Corse, comme on l’aime ?
-Tout ce qu’il y a de plus vrai. Nous l’avons voulu ainsi et ça va continuer avec d’autres micro-régions prévues dans nos cartons. Cette année, la Castagniccia au menu, la Haute-Balagne, deux monuments autour d’Ajaccio avec Acqua Doria-Albitreccia et Sarrola-Carcopino, la spéciale de la Porta trente ans après, un passage dans Novella-Pietralba qui ne manquera pas d’animation, sans oublier le gros morceau, avec Antisanti-Poggio di Nazza des décennies après. Le spectateur ne va sans doute pas s’ennuyer. Les pilotes non plus !
- Un Tour où la convivialité sera de mise ?
- Certainement. Cela aussi nous l’avons voulu. Toutes les régions et micro-régions recevront dans les cinq ans à venir le Tour de Corse dans ses murs. Nous travaillons sans relâche pour cela. Le public pourra, s’il le désire, approcher les machines et les équipages, être au plus près du rallye partout où il se déplacera. »
Avec des retombées économiques forcément ?
« Certainement même. Partout où se déplacera le Tour il y aura du monde. Les hôtels et restaurants ont été mobilisés et jouent le jeu. On notera les gros efforts fournis par les institutions à Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio et les villes traversées par le rallye. Le WRC sera accueilli à bras ouvert, autant que les deux autres épreuves comprises dans le rallye.
- 2016, une baisse des engagés mais un beau plateau quand même ?
- Bien sûr, il y a beaucoup d’épreuves en Corse et les pilotes y participent mais beaucoup d’entre eux se préparent pour le Tour. Ils ne sont pas des dizaines mais c’est tout de même réconfortant de voir que le sport auto insulaire se porte bien. Pour cette édition 2016, je pense que le plateau est plus que correct, cela à tous les niveaux et fait plaisir à voir. Bien des équipages qui sont venus faire Corte-Centre Corse et vont enchaîner avec le Tour. Corse terre de rallye mérite bien son label. Seul bémol, l’épreuve ne comptant pas pour le championnat de France des rallyes, ce sont quelques équipages qui feront défaut mais c’est supportable.
Voilà donc un tour d’horizon qui laisse augurer d’un cru 2016 plein de bonnes surprises.
J.-F. V.
- Est-ce votre avis David Serieys ?
- On a pu voir effectivement que depuis le début de la saison en WRC, les rallyes dans l’ensemble des pays ont enregistré une baisse. Nous ne sommes pas épargnés mais dans l’ensemble cela devrait aller chez nous avec les trois épreuves réunies. Sans oublier une semaine plus tard le Tour de Corse Historique qui permet à la grande fête du sport auto de se poursuivre une semaine de plus…
- Un Tour de Corse 2016 qui risque de nous valoir un beau feu d’artifice de champions car rien n’est joué pour le titre ?
- En effet, rien n’est fait et bien malin celui qui pourrait désigner le futur champion du monde. Certes, Sébastien Ogier pourrait obtenir le sacre en Corse, mais il semble que les probabilités soient faibles compte tenu du calendrier. Il faudrait qu’Ogier l’emporte mais que Mikkelssen ne marque pas plus de trois points, c’est dire la difficulté d’avancer un quelconque pronostic…
- Trois étapes, 70% de portions chronométrées revues et corrigées, cela ne s’annonce pas si mal pour le cru 2016, départ à Ajaccio, arrivée à Porto-Vecchio, c’est un vrai Tour de Corse, comme on l’aime ?
-Tout ce qu’il y a de plus vrai. Nous l’avons voulu ainsi et ça va continuer avec d’autres micro-régions prévues dans nos cartons. Cette année, la Castagniccia au menu, la Haute-Balagne, deux monuments autour d’Ajaccio avec Acqua Doria-Albitreccia et Sarrola-Carcopino, la spéciale de la Porta trente ans après, un passage dans Novella-Pietralba qui ne manquera pas d’animation, sans oublier le gros morceau, avec Antisanti-Poggio di Nazza des décennies après. Le spectateur ne va sans doute pas s’ennuyer. Les pilotes non plus !
- Un Tour où la convivialité sera de mise ?
- Certainement. Cela aussi nous l’avons voulu. Toutes les régions et micro-régions recevront dans les cinq ans à venir le Tour de Corse dans ses murs. Nous travaillons sans relâche pour cela. Le public pourra, s’il le désire, approcher les machines et les équipages, être au plus près du rallye partout où il se déplacera. »
Avec des retombées économiques forcément ?
« Certainement même. Partout où se déplacera le Tour il y aura du monde. Les hôtels et restaurants ont été mobilisés et jouent le jeu. On notera les gros efforts fournis par les institutions à Ajaccio, Bastia, Porto-Vecchio et les villes traversées par le rallye. Le WRC sera accueilli à bras ouvert, autant que les deux autres épreuves comprises dans le rallye.
- 2016, une baisse des engagés mais un beau plateau quand même ?
- Bien sûr, il y a beaucoup d’épreuves en Corse et les pilotes y participent mais beaucoup d’entre eux se préparent pour le Tour. Ils ne sont pas des dizaines mais c’est tout de même réconfortant de voir que le sport auto insulaire se porte bien. Pour cette édition 2016, je pense que le plateau est plus que correct, cela à tous les niveaux et fait plaisir à voir. Bien des équipages qui sont venus faire Corte-Centre Corse et vont enchaîner avec le Tour. Corse terre de rallye mérite bien son label. Seul bémol, l’épreuve ne comptant pas pour le championnat de France des rallyes, ce sont quelques équipages qui feront défaut mais c’est supportable.
Voilà donc un tour d’horizon qui laisse augurer d’un cru 2016 plein de bonnes surprises.
J.-F. V.