Sébastien Ogier est un lève tôt ! Dimanche matin il a pris la poudre d’escampette dès la première épreuve spéciale entre Sotta et Chialza, un terrain qui lui convenait parfaitement pour porter quelques belles attaques et bien entendu remporter la spéciale. Mais l’actualité se situait plus en deça, avec les temps réalisés par Latvala, qui possédait deux petites secondes d’avance sur Evans et les suivants immédiats.
Latvala creuse l’écart
Comme on pouvait s’y attendre, la situation évoluait au fur et à mesure que les chronos tombaient. Ainsi, Evans, pointé à 21 secondes d’Ogier, on voyait sur les écrans les risques que prenait Latvala pour creuser l’écart avec le pilote de la Ford. A l’arrivée, il signait le deuxième chrono à 5 secondes d’Ogier, ce qui lui assurait le commandement de la course avec 17 secondes d’avance sur son adversaire immédiat. A noter sur cette spéciale de Sotta, le retour en forme de Dani Sordo qui signait le troisième temps scratch devant Mikkelsen et Kubica, alors que Thierry Neuville se retrouvait à plus de 20 secondes des pilotes de tête.
Cette spéciale de Sotta-Chialza, avec ses 36,71 kilomètres chronométrés aura été une belle entrée en matière pour les 112 équipages au départ de cette troisième étape du Tour de Corse. Ceux qui espéraient un asphalte sec auront été déçus dans la mesure où 80% de la spéciale s’est courue sur des routes humides. Le choix des pneumatiques s’est avéré crucial pour la première des trois spéciales de la journée, avec un grand soleil, quelques nuages et une température de 20. Sur cette épreuve rapide, les pilotes VW réalisent le triplé. Le meilleur temps est à l’actif de Sébastien Ogier (21’14”6) qui précède Jari-Matti Latvala de 5’’ et Andreas Mikkelsen de 13secondes. Pas de changement au classement général où Latvala précède désormais Elfyn Evans de 17sec 6. Le Gallois reste sous la menace de Mikkelsen, revenu à seulement 20 secondes. On retiendra leurs déclarations :
Kubica : « Les conditions étaient meilleures que ce que nous attendions. Je n’ai plus rien à gagner ou à perdre. Je me contente de prendre du plaisir.
Neuville : « Je sous-virais dans les portions humides, après le 7e kilomètre et j’ai perdu confiance. Ça devrait aller mieux dans les autres spéciales. »
Ogier : « J’ai été assez prudent car je n’ai plus grand chose à jouer. La quasi totalité de la spéciale est humide. Le bon choix était peut-être de partir en pneus soft. »
Bertelli : « C’est un cauchemar. J’ai essayé de préserver mes pneus pour la spéciale suivante car elle devrait être humide. »
Prokop : « C’est difficile car la spéciale est vraiment glissante. J’étais en pneus tendres. »
Lefebvre : « C’est plus mouillé que ce que nous attendions. Je suis parti avec une monte pneumatique croisée : soft et hard. C’est la première fois que je roule ainsi. »
Sordo : « La route a évolué depuis le passage des ouvreurs. C’était plus glissant. Il a fallu s’adapter. Je suis satisfait de mon chrono. Il faut continuer à pousser pour prendre le maximum de points au championnat constructeurs pour Hyundai. »
Tanak : « Nous faisons de notre mieux, comme toujours. C’était d’autant plus délicat que nos notes n’étaient pas bonnes. Nous devons continuer. Nous avons choisi quatre pneus durs juste avant la spéciale. Ça a fonctionné mais pas dans les portions en sous-bois. »
Sarrazin : « La voiture marche bien désormais. Le choix de pneus a été très délicat car la route présente des conditions très variées. J’ai croisé pneus durs et pneus tendres. C’est la première fois pour moi. C’était un peu « tendu ». J’en ai peut-être trop gardé sous le pied. Ce n’est pas facile de se lâcher dans de telles conditions au volant d’une voiture que je connais peu. »
Bouffier : « On ne s’attendait pas avoir une route aussi humide. Nous avons faits de notre mieux. C’est un bon moyen de se réveiller. »
Sordo s’impose, Evans tient bon !
Dernier long chrono de la matinée avec une classique parmi les classiques, Zerubia-Martini, l’une des plus belles épreuves du Tour. 41 km avec d’énormes différences de revêtement, des portions de routes étroites et sinueuses, d’autres plus modernes et rapides, le spectacle était au rendez-vous de cette épreuve mythique.
Sur les 41,46 km de cette deuxième spéciale du jour, les pilotes Hyundai ont confirmé leur volonté de marquer des points au championnat constructeurs. Dani Sordo a offert à la marque coréenne son premier temps scratch dans ce Tour de Corse. Haydon Paddon, le pilote qui monte, a confirmé la forme de la i20 WRC en signant le troisième chrono de la spéciale derrière Sébastien Ogier. Cette performance permet au Néo-Zélandais de gagner deux places au classement général. Il profite en effet de l’abandon de son équipier Kevin Abbring et pointe désormais au cinquième rang. Auteur du quatrième chrono, Jari-Matti Latvala augmente son avance sur Evans en tête du rallye. Craig Breen a par ailleurs réalisé un temps impressionnant en WRC2.
Bien des pilotes ont donné libre cours à leur talent sur cette spéciale mythique. Ils en sont sortis enchantés :
Kubica : « Elle est encore plus dure que la précédente et nous sommes contents d’être à l’arrivée ».
Neuville : « On a croisé les pneus et j’avais un bien meilleur feeling. C’était un peu délicat par endroit avec beaucoup d’humidité et un peu de terre. »
Ogier : « Pas sûr que nous ayons fait le bon choix de pneus. La route est en train de sécher petit à petit. Je me concentre désormais sur la Power Stage à venir. »
Sordo : « On a essayé d’attaquer un peu. J’ai bien roulé sur quelques portions mais moins à la fin. Je dois finir le rallye.
Sarrazin : « J’ai du mal à me situer. Je suis trop sur la défensive mais on peut facilement sortir. Il y a de tout dans cette spéciale et m’a voiture n’a pas le même comportement dans les virages à gauche et les virages à droite. »
Bouffier : « Pour le moment, on roule pas mal. On augmente la cadence. C’est une superbe spéciale avec un profil un peu différent des autres. C’est magnifique, on en redemande ! »
Ogier marque les esprits…
C’est le moins que l’on puisse dire du pilote Volkswagen, qui s’est offert encore une spéciale en grande démonstration, sorte de baroud d’honneur venant confirmer sa supériorité dans l’attaque. Il termine ainsi le Tour 16e après s’être retrouvé en 55e position lors de sa crevaison en début de rallye.
Après s’être emparé du commandement d’un Tour de Corse très sélectif en fin de deuxième étape, Jari-Matti Latvala s’est appliqué à conforter sa position lors de la troisième journée. Les concurrents s’attendaient à rouler sur des routes sèches dans le premier tronçon du jour, sur les 36,71 km menant de Sotta à Chialza, mais ils ont trouvé des conditions d’adhérence très piégeuses avec beaucoup d’humidité. Dans ce contexte délicat, les pilotes Volkswagen se sont montrés à leur aise puisque Sébastien Ogier, Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen signaient les trois meilleurs chronos, permettant au Finlandais d’augmenter son avance au classement général devant Elfyn Evans, auteur du sixième chrono. Ce dernier tenait bon et se sortait les tripes pour ne pas se faire rejoindre, prenant de gros risques sur des portions pas toujours très sûres.
Dans la deuxième spéciale, sur les 41,46 km séparant Zérubia de Martini, c’était au tour des Hyundai d’occuper les avant-postes. Dani Sordo signait en effet le meilleur chrono alors que son équipier Haydon Paddon réalisait la troisième meilleure performance. Ce tir groupé confirmait la volonté de la marque coréenne de marquer un maximum de points au championnat constructeurs dans lequel elle est en lutte avec Citroën pour la conquête de la deuxième position. Auteur du quatrième chrono, Jari-Matti Latvala faisait un pas de plus vers la victoire puisqu’Elfyn Evans ne pouvait faire mieux que la dixième meilleure performance dans cette spéciale.
Quatre marques dans le top 5
C’est donc avec 32,7 secondes d’avance que Jari-Matti Latvala s’est dirigé vers la Power Stage qui constituait un objectif pour son équipier Sébastien Ogier, retardé lors de la première étape. Comme on l’a expliqué plus haut, le Champion du Monde s’offrait les trois points de bonus attribués au vainqueur de cette ultime spéciale alors que le Finlandais volant s’adjugeait sans surprise son quinzième succès en Championnat du Monde. Malgré un neuvième chrono, Elfyn Evans (Ford) est parvenu à préserver sa deuxième place en résistant aux assauts d’Andreas Mikkelsen. Quatre marques sont donc présentes dans le Top 5 final : Volkswagen, Ford, Citroën et Hyundai.
En WRC2, le Français Julien Maurin (Ford Fiesta S2000) a confirmé son avance sur Esapekka Lappi (Skoda Fabia R5) alors que le Calcatoggiais Eric Camilli bénéficiait de l’abandon d’Armin Kremer pour compléter le podium au volant de sa Ford Fiesta R5. Lors de cette troisième étape, Quentin Gilbert a contrôlé la course en catégorie WRC et JWRC au volant de sa Citroën DS3 R3T. Cette performance lui permet de s’adjuger, avant même la fin de saison, le championnat Junior WRC. Un beau champion du monde que l’on retrouvera la saison prochaine.
Impressionné par la difficulté de ce rallye, qu’il a remporté en 1993, le vétéran de l’épreuve, François Delecour, 19e gagne le classement R-GT sur sa Porsche. Il devient le premier vainqueur de la FIA R-GT Cup. 21e derrière les grosses cylindrées, Pascal Trojani signe une belle performance.
J. F.
Latvala creuse l’écart
Comme on pouvait s’y attendre, la situation évoluait au fur et à mesure que les chronos tombaient. Ainsi, Evans, pointé à 21 secondes d’Ogier, on voyait sur les écrans les risques que prenait Latvala pour creuser l’écart avec le pilote de la Ford. A l’arrivée, il signait le deuxième chrono à 5 secondes d’Ogier, ce qui lui assurait le commandement de la course avec 17 secondes d’avance sur son adversaire immédiat. A noter sur cette spéciale de Sotta, le retour en forme de Dani Sordo qui signait le troisième temps scratch devant Mikkelsen et Kubica, alors que Thierry Neuville se retrouvait à plus de 20 secondes des pilotes de tête.
Cette spéciale de Sotta-Chialza, avec ses 36,71 kilomètres chronométrés aura été une belle entrée en matière pour les 112 équipages au départ de cette troisième étape du Tour de Corse. Ceux qui espéraient un asphalte sec auront été déçus dans la mesure où 80% de la spéciale s’est courue sur des routes humides. Le choix des pneumatiques s’est avéré crucial pour la première des trois spéciales de la journée, avec un grand soleil, quelques nuages et une température de 20. Sur cette épreuve rapide, les pilotes VW réalisent le triplé. Le meilleur temps est à l’actif de Sébastien Ogier (21’14”6) qui précède Jari-Matti Latvala de 5’’ et Andreas Mikkelsen de 13secondes. Pas de changement au classement général où Latvala précède désormais Elfyn Evans de 17sec 6. Le Gallois reste sous la menace de Mikkelsen, revenu à seulement 20 secondes. On retiendra leurs déclarations :
Kubica : « Les conditions étaient meilleures que ce que nous attendions. Je n’ai plus rien à gagner ou à perdre. Je me contente de prendre du plaisir.
Neuville : « Je sous-virais dans les portions humides, après le 7e kilomètre et j’ai perdu confiance. Ça devrait aller mieux dans les autres spéciales. »
Ogier : « J’ai été assez prudent car je n’ai plus grand chose à jouer. La quasi totalité de la spéciale est humide. Le bon choix était peut-être de partir en pneus soft. »
Bertelli : « C’est un cauchemar. J’ai essayé de préserver mes pneus pour la spéciale suivante car elle devrait être humide. »
Prokop : « C’est difficile car la spéciale est vraiment glissante. J’étais en pneus tendres. »
Lefebvre : « C’est plus mouillé que ce que nous attendions. Je suis parti avec une monte pneumatique croisée : soft et hard. C’est la première fois que je roule ainsi. »
Sordo : « La route a évolué depuis le passage des ouvreurs. C’était plus glissant. Il a fallu s’adapter. Je suis satisfait de mon chrono. Il faut continuer à pousser pour prendre le maximum de points au championnat constructeurs pour Hyundai. »
Tanak : « Nous faisons de notre mieux, comme toujours. C’était d’autant plus délicat que nos notes n’étaient pas bonnes. Nous devons continuer. Nous avons choisi quatre pneus durs juste avant la spéciale. Ça a fonctionné mais pas dans les portions en sous-bois. »
Sarrazin : « La voiture marche bien désormais. Le choix de pneus a été très délicat car la route présente des conditions très variées. J’ai croisé pneus durs et pneus tendres. C’est la première fois pour moi. C’était un peu « tendu ». J’en ai peut-être trop gardé sous le pied. Ce n’est pas facile de se lâcher dans de telles conditions au volant d’une voiture que je connais peu. »
Bouffier : « On ne s’attendait pas avoir une route aussi humide. Nous avons faits de notre mieux. C’est un bon moyen de se réveiller. »
Sordo s’impose, Evans tient bon !
Dernier long chrono de la matinée avec une classique parmi les classiques, Zerubia-Martini, l’une des plus belles épreuves du Tour. 41 km avec d’énormes différences de revêtement, des portions de routes étroites et sinueuses, d’autres plus modernes et rapides, le spectacle était au rendez-vous de cette épreuve mythique.
Sur les 41,46 km de cette deuxième spéciale du jour, les pilotes Hyundai ont confirmé leur volonté de marquer des points au championnat constructeurs. Dani Sordo a offert à la marque coréenne son premier temps scratch dans ce Tour de Corse. Haydon Paddon, le pilote qui monte, a confirmé la forme de la i20 WRC en signant le troisième chrono de la spéciale derrière Sébastien Ogier. Cette performance permet au Néo-Zélandais de gagner deux places au classement général. Il profite en effet de l’abandon de son équipier Kevin Abbring et pointe désormais au cinquième rang. Auteur du quatrième chrono, Jari-Matti Latvala augmente son avance sur Evans en tête du rallye. Craig Breen a par ailleurs réalisé un temps impressionnant en WRC2.
Bien des pilotes ont donné libre cours à leur talent sur cette spéciale mythique. Ils en sont sortis enchantés :
Kubica : « Elle est encore plus dure que la précédente et nous sommes contents d’être à l’arrivée ».
Neuville : « On a croisé les pneus et j’avais un bien meilleur feeling. C’était un peu délicat par endroit avec beaucoup d’humidité et un peu de terre. »
Ogier : « Pas sûr que nous ayons fait le bon choix de pneus. La route est en train de sécher petit à petit. Je me concentre désormais sur la Power Stage à venir. »
Sordo : « On a essayé d’attaquer un peu. J’ai bien roulé sur quelques portions mais moins à la fin. Je dois finir le rallye.
Sarrazin : « J’ai du mal à me situer. Je suis trop sur la défensive mais on peut facilement sortir. Il y a de tout dans cette spéciale et m’a voiture n’a pas le même comportement dans les virages à gauche et les virages à droite. »
Bouffier : « Pour le moment, on roule pas mal. On augmente la cadence. C’est une superbe spéciale avec un profil un peu différent des autres. C’est magnifique, on en redemande ! »
Ogier marque les esprits…
C’est le moins que l’on puisse dire du pilote Volkswagen, qui s’est offert encore une spéciale en grande démonstration, sorte de baroud d’honneur venant confirmer sa supériorité dans l’attaque. Il termine ainsi le Tour 16e après s’être retrouvé en 55e position lors de sa crevaison en début de rallye.
Après s’être emparé du commandement d’un Tour de Corse très sélectif en fin de deuxième étape, Jari-Matti Latvala s’est appliqué à conforter sa position lors de la troisième journée. Les concurrents s’attendaient à rouler sur des routes sèches dans le premier tronçon du jour, sur les 36,71 km menant de Sotta à Chialza, mais ils ont trouvé des conditions d’adhérence très piégeuses avec beaucoup d’humidité. Dans ce contexte délicat, les pilotes Volkswagen se sont montrés à leur aise puisque Sébastien Ogier, Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen signaient les trois meilleurs chronos, permettant au Finlandais d’augmenter son avance au classement général devant Elfyn Evans, auteur du sixième chrono. Ce dernier tenait bon et se sortait les tripes pour ne pas se faire rejoindre, prenant de gros risques sur des portions pas toujours très sûres.
Dans la deuxième spéciale, sur les 41,46 km séparant Zérubia de Martini, c’était au tour des Hyundai d’occuper les avant-postes. Dani Sordo signait en effet le meilleur chrono alors que son équipier Haydon Paddon réalisait la troisième meilleure performance. Ce tir groupé confirmait la volonté de la marque coréenne de marquer un maximum de points au championnat constructeurs dans lequel elle est en lutte avec Citroën pour la conquête de la deuxième position. Auteur du quatrième chrono, Jari-Matti Latvala faisait un pas de plus vers la victoire puisqu’Elfyn Evans ne pouvait faire mieux que la dixième meilleure performance dans cette spéciale.
Quatre marques dans le top 5
C’est donc avec 32,7 secondes d’avance que Jari-Matti Latvala s’est dirigé vers la Power Stage qui constituait un objectif pour son équipier Sébastien Ogier, retardé lors de la première étape. Comme on l’a expliqué plus haut, le Champion du Monde s’offrait les trois points de bonus attribués au vainqueur de cette ultime spéciale alors que le Finlandais volant s’adjugeait sans surprise son quinzième succès en Championnat du Monde. Malgré un neuvième chrono, Elfyn Evans (Ford) est parvenu à préserver sa deuxième place en résistant aux assauts d’Andreas Mikkelsen. Quatre marques sont donc présentes dans le Top 5 final : Volkswagen, Ford, Citroën et Hyundai.
En WRC2, le Français Julien Maurin (Ford Fiesta S2000) a confirmé son avance sur Esapekka Lappi (Skoda Fabia R5) alors que le Calcatoggiais Eric Camilli bénéficiait de l’abandon d’Armin Kremer pour compléter le podium au volant de sa Ford Fiesta R5. Lors de cette troisième étape, Quentin Gilbert a contrôlé la course en catégorie WRC et JWRC au volant de sa Citroën DS3 R3T. Cette performance lui permet de s’adjuger, avant même la fin de saison, le championnat Junior WRC. Un beau champion du monde que l’on retrouvera la saison prochaine.
Impressionné par la difficulté de ce rallye, qu’il a remporté en 1993, le vétéran de l’épreuve, François Delecour, 19e gagne le classement R-GT sur sa Porsche. Il devient le premier vainqueur de la FIA R-GT Cup. 21e derrière les grosses cylindrées, Pascal Trojani signe une belle performance.
J. F.
Classement général
1 | 2 | J. LATVALA M. ANTTILA | VOLKSWAGEN POLO R WRC | RC1 | 2:39:46.7 | |
2 | 5 | E. EVANS D. BARRITT | FORD FIESTA RS WRC | RC1 | 2:40:29.8 | |
3 | 9 | A. MIKKELSEN O. FLOENE | VOLKSWAGEN POLO R WRC | RC1 | 2:40:33.0 | |
4 | 3 | K. MEEKE P. NAGLE | CITROËN DS3 WRC | RC1 | 2:41:20.1 | |
5 | 20 | H. PADDON J. KENNARD | HYUNDAI i20 WRC | RC1 | 2:41:40.3 | |
6 | 4 | M. OSTBERG J. ANDERSSON | CITROËN DS3 WRC | RC1 | 2:41:46.5 | |
7 | 8 | D. SORDO M. MARTI | HYUNDAI i20 WRC | RC1 | 2:41:57.1 | |
8 | 15 | B. BOUFFIER T. DE LA HAYE | FORD FIESTA RS WRC | RC1 | 2:41:59.5 | |
9 | 22 | S. SARRAZIN J. Julien RENUCCI | FORD FIESTA RS WRC | RC1 | 2:42:26.0 | |
10 | 6 | O. TANAK R. MOLDER | FORD FIESTA RS WRC | RC1 | 2:43:29.7 | |
11 | 12 | S. LEFEBVRE S. PREVOT | CITROËN DS3 WRC | RC1 | 2:43:43.0 | |
12 | 21 | M. PROKOP J. TOMANEK | FORD FIESTA RS WRC | RC1 | 2:45:55.8 | |
13 | 44 | J. MAURIN N. KLINGER | FORD FIESTA R5 | RC2 | 2:46:11.3 | |
14 | 38 | E. LAPPI J. FERM | SKODA FABIA R5 | RC2 | 2:46:32.2 | |
15 | 1 | S. OGIER J. INGRASSIA | VOLKSWAGEN POLO R WRC | RC1 | 2:48:54.0 | |
16 | 42 | E. CAMILLI B. VEILLAS | FORD FIESTA R5 | RC2 | 2:49:54.2 | |
17 | 43 | C. BREEN S. MARTIN | PEUGEOT 208 T16 R5 | RC2 | 2:50:01.0 | |
18 | 45 | T. SUNINEN M. MARKKULA | FORD FIESTA R5 | RC2 | 2:50:38.2 | |
19 | 25 | F. DELECOUR S. DE CASTELLI | PORSCHE 911 GT3 | RGT | 2:52:58.1 | |
20 | 84 | Y. PROTASOV P. CHEREPIN | FORD FIESTA R5 | RC2 | 2:53:23.1 | |
21 | 81 | P. TROJANI J. VESPERINI | CITROËN C4 WRC | A8W | 2:53:34.4 | |
22 | 14 | R. KUBICA M. SZCZEPANIAK | FORD FIESTA RS WRC | RC1 | 2:54:25.2 | |
23 | 7 | T. NEUVILLE N. GILSOUL | HYUNDAI i20 WRC | RC1 | 2:55:01.7 | |
24 | 83 | J. LEANDRI A. GORGUILO | PEUGEOT 208 T16 | RC2 | 2:55:25.5 | |
25 | 50 | J. HIRSCHI V. BELLOTTO | PEUGEOT 208 T16 R5 | RC2 | 2:55:52.2 | |
26 | 60 | Q. GILBERT R. JAMOUL | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 2:57:01.2 | |
27 | 52 | S. TEMPESTINI M. CHIARCOSSI | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 2:57:39.0 | |
28 | 73 | N. SOLANS M. IBANEZ | PEUGEOT 208 T16 | RC2 | 2:58:12.5 | |
29 | 58 | T. FOLB F. LE FLOCH | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 2:58:20.0 | |
30 | 57 | Y. ROSSEL B. FULCRAND | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 2:58:25.4 | |
31 | 53 | O. Christian VEIBY A. JAEGER | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 2:58:55.4 | |
32 | 105 | P. CAMPANA D. SAVIGNONI | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 2:59:33.9 | |
33 | 77 | A. CRUGNOLA M. FERRARA | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:00:11.3 | |
34 | 34 | Q. GIORDANO V. SARREAUD | CITROËN DS3 R5 | RC2 | 3:00:48.0 | |
35 | 92 | J. VILLA G. DINI | PEUGEOT 207 S2000 | A7S | 3:00:49.4 | |
36 | 66 | J. PERRY C. GUIEU | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 3:01:26.2 | |
37 | 98 | R. ASTIER V. GROULIER | BMW Z3 M | GT10 | 3:01:28.9 | |
38 | 74 | J. CARCHAT C. RIBEIRO | MITSUBISHI LANCER EVO X | RC2 | 3:02:06.3 | |
39 | 33 | M. RENDINA E. INGLESI | MITSUBISHI LANCER EVO X | RC2 | 3:02:17.4 [2:20] | |
40 | 70 | J. BERFA D. AUGUSTIN | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 3:02:37.0 | |
41 | 141 | W. WAGNER K. PARENT | PEUGEOT 208 R2 | RC4 | 3:03:08.7 | |
42 | 101 | E. MATHIEU J. GRIMOT | BMW M3 | FA8 | 3:05:20.8 | |
43 | 142 | H. PTASZECK K. KOZDRON | FORD FIESTA R2 | RC4 | 3:05:39.5 | |
44 | 107 | M. SORIN K. MOINET | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:05:40.2 | |
45 | 106 | B. VAILLANT C. MONDON | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:05:51.2 | |
46 | 90 | R. MARTEL V. LEMOINE | PEUGEOT 207 S2000 | A7S | 3:06:17.4 | |
47 | 136 | E. GONNET N. MATHON | SUBARU IMPREZA STI | RC2 | 3:06:54.8 | |
48 | 149 | J. FIORI J. TAVERA | CITROËN C2 R2 | RC4 | 3:08:18.2 | |
49 | 132 | G. BAYLAC M. PIACENTINI | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:09:32.3 | |
50 | 160 | F. DANIEL B. VATTIER | HOMMELL RS2 | GT9 | 3:10:56.5 | |
51 | 127 | N. RESSEGAIRE T. GIRAUD | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:13:02.0 | |
52 | 88 | C. CROZET S. BLANOT | FORD FIESTA R5 | RC2 | 3:15:41.9 | |
53 | 135 | R. CHEVALIER C. PLA | SUBARU IMPREZA STI | RC2 | 3:16:29.7 | |
54 | 129 | L. POMPONI N. SAULNIER | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:17:26.1 | |
55 | 120 | K. GILARDONI C. BONATO | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:17:29.1 | |
56 | 35 | J. SERDERIDIS F. MICLOTTE | CITROËN DS3 R5 | RC2 | 3:18:17.2 | |
57 | 131 | N. LECA F. BURESI | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:18:33.2 | |
58 | 93 | C. CASANOVA S. DAMERVAL | PEUGEOT 207 S2000 | A7S | 3:19:06.1 [0:50] | |
59 | 125 | P. TREVIS L. FREYSSENET | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:19:38.0 | |
60 | 109 | E. FILIPPI F. MAZOTTI | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:19:44.1 | |
61 | 116 | C. GHILLET S. GHILLET | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:20:12.1 | |
62 | 114 | H. GAGNEUR B. BRUCHARD | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 3:22:25.3 | |
63 | 100 | R. THIERY O. FOURNIER | PORSCHE 996 GT RS | GT10 | 3:23:07.8 | |
64 | 115 | P. BENNE R. GALINIER | CITROËN DS3 R3T | RC3 | 3:23:28.8 | |
65 | 99 | O. PONTHIEU M. PONTHIEU | PORSCHE CAIMAN S | GT10 | 3:23:46.1 | |
66 | 126 | Y. MARI S. FINOCCHIARO | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:25:21.2 | |
67 | 119 | S. LAURENT M. MERCIER | PEUGEOT 207 R3T | RC3 | 3:25:23.2 | |
68 | 157 | C. CAHUZAC L. MOUSSIER | RENAULT CLIO RAGNOTTI | FN3 | 3:25:44.0 | |
69 | 111 | B. BOULANGER M. VILMOT | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:26:29.6 | |
70 | 158 | A. RICCI L. ABAT | RENAULT CLIO RAGNOTTI | FN3 | 3:26:30.4 | |
71 | 128 | O. LUCIANI A. SIMONPIERI | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:27:15.5 [10:00] | |
72 | 124 | P. GOMEZ A. DENUZIERE | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:27:30.2 | |
73 | 155 | O. GUITTARD A. NICOLAS | RENAULT CLIO RS | FN3 | 3:27:41.2 | |
74 | 145 | P. TANCI E. MARTINI | PEUGEOT 208 R2 | RC4 | 3:27:45.3 | |
75 | 140 | M. BRANCA G. FORNS | MITSUBISHI LANCER EVO VIII | FN4 | 3:28:12.8 | |
76 | 94 | J. PANAGIOTIS L. PANAGIOTIS | PORSCHE 997 GT3 | GT+ | 3:28:27.8 | |
77 | 165 | F. SOUFFEZ J. SELLIN | SUZUKI SWIFT | RC5 | 3:28:57.4 | |
78 | 154 | C. CARDI K. BERTIN-MAURICE | HONDA CIVIC | FN3 | 3:28:57.8 | |
79 | 161 | P. GENTY R. GRIMAUD | CITROËN SAXO VTS | FA6 | 3:29:08.0 | |
80 | 95 | H. POLI X. LYONNET MARIANI | PORSCHE 997 GT CUP | GT+ | 3:30:21.0 [3:30] | |
81 | 146 | L. JAUSSAUD C. JAUSSAUD | RENAULT TWINGO R2 | RC4 | 3:30:51.2 | |
82 | 112 | Y. WENDLING L. DI NISI | RENAULT CLIO R3T | RC3 | 3:30:54.6 [1:10] | |
83 | 102 | D. PLANFORET R. RIDEZ-ECK | PEUGEOT 207 | A8 | 3:32:59.6 [0:30] | |
84 | 164 | F. SCHEMMEL G. RIVIERA | RENAULT TWINGO R1 | RC5 | 3:34:03.7 | |
85 | 138 | J. DE MEYER D. CASAROMANI | RENAULT MEGANE RS | RC2 | 3:35:17.9 | |
86 | 162 | M. PERETTI E. MASSON | PEUGEOT 106 S16 | FA6 | 3:35:21.3 | |
87 | 123 | T. GILLET S. MARQUEZ | RENAULT CLIO R3 | RC3 | 3:36:39.0 | |
88 | 143 | T. JONES S. JONES | FORD FIESTA R2 | RC4 | 3:36:40.7 | |
89 | 150 | M. COUFRANC J. DIVOUX | CITROËN C2 R2 | RC4 | 3:36:44.8 [0:40] | |
90 | 71 | A. FOULON G. DELARCHE | MITSUBISHI LANCER EVO X | RC2 | 3:36:49.7 [0:50] | |
91 | 151 | C. BENSIMON F. CASAROMANI | CITROËN C2 GT | RC4 | 3:37:20.4 | |
92 | 134 | M. HAYET C. TOTET | FIAT PUNTO R3D | RC3 | 3:40:16.7 | |
93 | 89 | P. ROUILLARD G. ZAZURCA | PORSCHE 997 | GT+ | 3:43:45.9 [14:00] | |
94 | 168 | R. VILLY J. VILLY | CITROËN SAXO VTS | FN2S | 3:45:56.0 | |
95 | 166 | P. MARCHAND I. BARRE | PEUGEOT 106 RALLYE S20 | FN2 | 3:50:19.0 | |
96 | 159 | F. CARLI GIANNOTTI A. MOUSSIER | RENAULT CLIO RAGNOTTI | FN3 | 3:50:20.8 | |
97 | 169 | E. BERTIN R. COULOMBEZ | CITROËN AX GTI | FN1 | 3:55:09.3 |
Le bilan de la 58e édition
169 partants
97 classés
9 épreuves spéciales (dont 2 annulées)
Meilleurs temps :
Ogier : 4 (dont 1ex avec Kubica)
Latvala, Evans, Kubica et Sordo : 1
Leaders :
ES1 : Ogier et Kubica
ES3 à 5 : Evans
ES6 à 9 : Latvala
97 classés
9 épreuves spéciales (dont 2 annulées)
Meilleurs temps :
Ogier : 4 (dont 1ex avec Kubica)
Latvala, Evans, Kubica et Sordo : 1
Leaders :
ES1 : Ogier et Kubica
ES3 à 5 : Evans
ES6 à 9 : Latvala
VolksWagen respire ! Le bonheur vient de la compétition
Par les temps qui courent, nos amis Germaniques ne sont pas à la fête. La Kolossale affaire qui agite le monde de l’automobile doit empêcher bien des dirigeants de dormir voire de respirer !
Mais il est des moments de bonheur que l’on ne peut ignorer. Celui de la victoire. Après le titre de champion du monde des marques et celui de Sébastien Ogier au sortir de l’Australie, voilà que deux autres voitures de la célèbre marque viennent de s’emparer d’un podium en Corse, dont la plus haute marche pour le fabuleux Jari-Matti Larvala.
Les responsables de la marque ont dû pousser un soupir de soulagement après la superbe victoire du Finlandais et la troisième de Mikkelsen.
On respire à pleins poumons un peu de cet air pur de Corse, de cette montagne dans la mer qui fait rêver, qui apporte des lauriers supplémentaires et qui redonne du baume au cœur au constructeur allemand. Comme le reste, cette victoire obtenue en Corse fait partie de la grande histoire de l’automobile.
J .F.
Mais il est des moments de bonheur que l’on ne peut ignorer. Celui de la victoire. Après le titre de champion du monde des marques et celui de Sébastien Ogier au sortir de l’Australie, voilà que deux autres voitures de la célèbre marque viennent de s’emparer d’un podium en Corse, dont la plus haute marche pour le fabuleux Jari-Matti Larvala.
Les responsables de la marque ont dû pousser un soupir de soulagement après la superbe victoire du Finlandais et la troisième de Mikkelsen.
On respire à pleins poumons un peu de cet air pur de Corse, de cette montagne dans la mer qui fait rêver, qui apporte des lauriers supplémentaires et qui redonne du baume au cœur au constructeur allemand. Comme le reste, cette victoire obtenue en Corse fait partie de la grande histoire de l’automobile.
J .F.