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58e Tour de Corse Automobile : Jari-Matti Latvala grandiose devant Evans et Mikkelsen


José Fanchi le Dimanche 4 Octobre 2015 à 17:45

Superbe 58e édition. Les « anciens » doivent être fiers de leur enfant et du travail effectué cette année sur les routes de Corse pour le retour de l’enfant chéri. Une fois encore la Corse montre l’exemple, dans un championnat du monde relevé avec un Jari-Matti Latvala qui s’est montré généreux dans la tourmente et sous le soleil. Après Marku Alen, vainqueur en 1983 et 1984, c’est le deuxième Finlandais a remporter l’épreuve. Il l’emporte devant un Gallois pétri de talent qui a réussi l’exploit en plein cataclysme et qui a surtout conservé sa deuxième place devant d’autres Nordiques de grande qualité. La Corse s’est montrée impitoyable pour les hommes et la mécanique. Sur l’île, les chemins de la victoire passent toujours par les routes de l’enfer



(Photo Marilyne Santi)
(Photo Marilyne Santi)
Sébastien Ogier est un lève tôt ! Dimanche matin il a pris la poudre d’escampette dès la première épreuve spéciale entre Sotta et Chialza, un terrain qui lui convenait parfaitement pour porter quelques belles attaques et bien entendu remporter la spéciale. Mais l’actualité se situait plus en deça, avec les temps réalisés par Latvala, qui possédait deux petites secondes d’avance sur Evans et les suivants immédiats.
 
Latvala creuse l’écart
Comme on pouvait s’y attendre, la situation évoluait au fur et à mesure que les chronos tombaient. Ainsi, Evans, pointé à 21 secondes d’Ogier, on voyait sur les écrans les risques que prenait Latvala pour creuser l’écart avec le pilote de la Ford. A l’arrivée, il signait le deuxième chrono à 5 secondes d’Ogier, ce qui lui assurait le commandement de la course avec 17 secondes d’avance sur son adversaire immédiat. A noter sur cette spéciale de Sotta, le retour en forme de Dani Sordo qui signait le troisième temps scratch devant Mikkelsen et Kubica, alors que Thierry Neuville se retrouvait à plus de 20 secondes des pilotes de tête.
Cette spéciale de Sotta-Chialza, avec ses 36,71 kilomètres chronométrés aura été une belle entrée en matière pour les 112 équipages au départ de cette troisième étape du Tour de Corse. Ceux qui espéraient un asphalte sec auront été déçus dans la mesure où 80% de la spéciale s’est courue sur des routes humides. Le choix des pneumatiques s’est avéré crucial pour la première des trois spéciales de la journée, avec un grand soleil, quelques nuages et une température de 20. Sur cette épreuve rapide, les pilotes VW réalisent le triplé. Le meilleur temps est à l’actif de Sébastien Ogier (21’14”6) qui précède Jari-Matti Latvala de 5’’ et Andreas Mikkelsen de 13secondes. Pas de changement au classement général où Latvala précède désormais Elfyn Evans de 17sec 6. Le Gallois reste sous la menace de Mikkelsen, revenu à seulement 20 secondes.  On retiendra leurs déclarations :
Kubica : « Les conditions étaient meilleures que ce que nous attendions. Je n’ai plus rien à gagner ou à perdre. Je me contente de prendre du plaisir. 
Neuville : « Je sous-virais dans les portions humides, après le 7e kilomètre et j’ai perdu confiance. Ça devrait aller mieux dans les autres spéciales. »
Ogier : « J’ai été assez prudent car je n’ai plus grand chose à jouer. La quasi totalité de la spéciale est humide. Le bon choix était peut-être de partir en pneus soft. »
Bertelli : « C’est un cauchemar. J’ai essayé de préserver mes pneus pour la spéciale suivante car elle devrait être humide. »
Prokop : « C’est difficile car la spéciale est vraiment glissante. J’étais en pneus tendres. »
Lefebvre : « C’est plus mouillé que ce que nous attendions. Je suis parti avec une monte pneumatique croisée : soft et hard. C’est la première fois que je roule ainsi. »
Sordo : « La route a évolué depuis le passage des ouvreurs. C’était plus glissant. Il a fallu s’adapter. Je suis satisfait de mon chrono. Il faut continuer à pousser pour prendre le maximum de points au championnat constructeurs pour Hyundai. »
Tanak : « Nous faisons de notre mieux, comme toujours. C’était d’autant plus délicat que nos notes n’étaient pas bonnes. Nous devons continuer. Nous avons choisi quatre pneus durs juste avant la spéciale. Ça a fonctionné mais pas dans les portions en sous-bois. »
Sarrazin : « La voiture marche bien désormais. Le choix de pneus a été très délicat car la route présente des conditions très variées. J’ai croisé pneus durs et pneus tendres. C’est la première fois pour moi. C’était un peu « tendu ». J’en ai peut-être trop gardé sous le pied. Ce n’est pas facile de se lâcher dans de telles conditions au volant d’une voiture que je connais peu. »
Bouffier : « On ne s’attendait pas avoir une route aussi humide. Nous avons faits de notre mieux. C’est un bon moyen de se réveiller. »
 
Sordo s’impose, Evans tient bon !
Dernier long chrono de la matinée avec une classique parmi les classiques, Zerubia-Martini, l’une des plus belles épreuves du Tour. 41 km avec d’énormes différences de revêtement, des portions de routes étroites et sinueuses, d’autres plus modernes et rapides, le spectacle était au rendez-vous de cette épreuve mythique. 
Sur les 41,46 km de cette deuxième spéciale du jour, les pilotes Hyundai ont confirmé leur volonté de marquer des points au championnat constructeurs. Dani Sordo a offert à la marque coréenne son premier temps scratch dans ce Tour de Corse. Haydon Paddon, le pilote qui monte, a confirmé la forme de la i20 WRC en signant le troisième chrono de la spéciale derrière Sébastien Ogier. Cette performance permet au Néo-Zélandais de gagner deux places au classement général. Il profite en effet de l’abandon de son équipier Kevin Abbring et pointe désormais au cinquième rang. Auteur du quatrième chrono, Jari-Matti Latvala augmente son avance sur Evans en tête du rallye. Craig Breen a par ailleurs réalisé un temps impressionnant en WRC2.
Bien des pilotes ont donné libre cours à leur talent sur cette spéciale mythique. Ils en sont sortis enchantés :
 
Kubica : « Elle est encore plus dure que la précédente et nous sommes contents d’être à l’arrivée ».
Neuville : « On a croisé les pneus et j’avais un bien meilleur feeling. C’était un peu délicat par endroit avec beaucoup d’humidité et un peu de terre. »
Ogier : « Pas sûr que nous ayons fait le bon choix de pneus. La route est en train de sécher petit à petit. Je me concentre désormais sur la Power Stage à venir.  »
Sordo : « On a essayé d’attaquer un peu. J’ai bien roulé sur quelques portions mais moins à la fin. Je dois finir le rallye.
Sarrazin : « J’ai du mal à me situer. Je suis trop sur la défensive mais on peut facilement sortir. Il y a de tout dans cette spéciale et m’a voiture n’a pas le même comportement dans les virages à gauche et les virages à droite. »
Bouffier : « Pour le moment, on roule pas mal. On augmente la cadence. C’est une superbe spéciale avec un profil un peu différent des autres. C’est magnifique, on en redemande ! »
Ogier marque les esprits…
C’est le moins que l’on puisse dire du pilote Volkswagen,  qui s’est offert encore une spéciale en grande démonstration, sorte de baroud d’honneur venant confirmer sa supériorité dans l’attaque. Il termine ainsi le Tour 16e après s’être retrouvé en 55e position lors de sa crevaison en début de rallye.
Après s’être emparé du commandement d’un Tour de Corse très sélectif en fin de deuxième étape, Jari-Matti Latvala s’est appliqué à conforter sa position lors de la troisième journée. Les concurrents s’attendaient à rouler sur des routes sèches dans le premier tronçon du jour, sur les 36,71 km menant de Sotta à Chialza, mais ils ont trouvé des conditions d’adhérence très piégeuses avec beaucoup d’humidité. Dans ce contexte délicat, les pilotes Volkswagen se sont montrés à leur aise puisque Sébastien Ogier, Jari-Matti Latvala et Andreas Mikkelsen signaient les trois meilleurs chronos, permettant au Finlandais d’augmenter son avance au classement général devant Elfyn Evans, auteur du sixième chrono. Ce dernier tenait bon et se sortait les tripes pour ne pas se faire rejoindre, prenant de gros risques sur des portions pas toujours très sûres.
Dans la deuxième spéciale, sur les 41,46 km séparant Zérubia de Martini, c’était au tour des Hyundai d’occuper les avant-postes. Dani Sordo signait en effet le meilleur chrono alors que son équipier Haydon Paddon réalisait la troisième meilleure performance. Ce tir groupé confirmait la volonté de la marque coréenne de marquer un maximum de points au championnat constructeurs dans lequel elle est en lutte avec Citroën pour la conquête de la deuxième position. Auteur du quatrième chrono, Jari-Matti Latvala faisait un pas de plus vers la victoire puisqu’Elfyn Evans ne pouvait faire mieux que la dixième meilleure performance dans cette spéciale.


Quatre marques dans le top 5
C’est donc avec 32,7 secondes d’avance que Jari-Matti Latvala s’est dirigé vers la Power Stage qui constituait un objectif pour son équipier Sébastien Ogier, retardé lors de la première étape. Comme on l’a expliqué plus haut, le Champion du Monde s’offrait les trois points de bonus attribués au vainqueur de cette ultime spéciale alors que le Finlandais volant s’adjugeait sans surprise son quinzième succès en Championnat du Monde. Malgré un neuvième chrono, Elfyn Evans (Ford) est parvenu à préserver sa deuxième place en résistant aux assauts d’Andreas Mikkelsen. Quatre marques sont donc présentes dans le Top 5 final : Volkswagen, Ford, Citroën et Hyundai.
 En WRC2, le Français Julien Maurin (Ford Fiesta S2000) a confirmé son avance sur Esapekka Lappi (Skoda Fabia R5) alors que le Calcatoggiais Eric Camilli bénéficiait de l’abandon d’Armin Kremer pour compléter le podium au volant de sa Ford Fiesta R5. Lors de cette troisième étape, Quentin Gilbert a contrôlé la course en catégorie WRC et JWRC au volant de sa Citroën DS3 R3T. Cette performance lui permet de s’adjuger, avant même la fin de saison, le championnat Junior WRC. Un beau champion du monde que l’on retrouvera la saison prochaine.
Impressionné par la difficulté de ce rallye, qu’il a remporté en 1993, le vétéran de l’épreuve, François Delecour, 19e gagne le classement R-GT sur sa Porsche. Il devient le premier vainqueur de la FIA R-GT Cup. 21e derrière les grosses cylindrées, Pascal Trojani signe une belle performance.
J. F.

 
Classement général
 
1   2 FINJ. LATVALA
FINM. ANTTILA
VOLKSWAGEN POLO R WRC RC1 2:39:46.7
2   5 GBRE. EVANS
GBRD. BARRITT
FORD FIESTA RS WRC RC1 2:40:29.8
3   9 NORA. MIKKELSEN
NORO. FLOENE
VOLKSWAGEN POLO R WRC RC1 2:40:33.0
4   3 GBRK. MEEKE
IRLP. NAGLE
CITROËN DS3 WRC RC1 2:41:20.1
5   20 NZLH. PADDON
NZLJ. KENNARD
HYUNDAI i20 WRC RC1 2:41:40.3
6   4 NORM. OSTBERG
SWEJ. ANDERSSON
CITROËN DS3 WRC RC1 2:41:46.5
7   8 ESPD. SORDO
ESPM. MARTI
HYUNDAI i20 WRC RC1 2:41:57.1
8   15 FRAB. BOUFFIER
FRAT. DE LA HAYE
FORD FIESTA RS WRC RC1 2:41:59.5
9   22 FRAS. SARRAZIN
FRAJ. Julien RENUCCI
FORD FIESTA RS WRC RC1 2:42:26.0
10   6 ESTO. TANAK
ESTR. MOLDER
FORD FIESTA RS WRC RC1 2:43:29.7
11   12 FRAS. LEFEBVRE
BELS. PREVOT
CITROËN DS3 WRC RC1 2:43:43.0
12   21 CZEM. PROKOP
CZEJ. TOMANEK
FORD FIESTA RS WRC RC1 2:45:55.8
13   44 FRAJ. MAURIN
FRAN. KLINGER
FORD FIESTA R5 RC2 2:46:11.3
14   38 FINE. LAPPI
FINJ. FERM
SKODA FABIA R5 RC2 2:46:32.2
15   1 FRAS. OGIER
FRAJ. INGRASSIA
VOLKSWAGEN POLO R WRC RC1 2:48:54.0
16   42 FRAE. CAMILLI
FRAB. VEILLAS
FORD FIESTA R5 RC2 2:49:54.2
17   43 IRLC. BREEN
GBRS. MARTIN
PEUGEOT 208 T16 R5 RC2 2:50:01.0
18   45 FINT. SUNINEN
FINM. MARKKULA
FORD FIESTA R5 RC2 2:50:38.2
19   25 FRAF. DELECOUR
FRAS. DE CASTELLI
PORSCHE 911 GT3 RGT 2:52:58.1
20   84 UKRY. PROTASOV
UKRP. CHEREPIN
FORD FIESTA R5 RC2 2:53:23.1
21   81 FRAP. TROJANI
FRAJ. VESPERINI
CITROËN C4 WRC A8W 2:53:34.4
22   14 POLR. KUBICA
POLM. SZCZEPANIAK
FORD FIESTA RS WRC RC1 2:54:25.2
23   7 BELT. NEUVILLE
BELN. GILSOUL
HYUNDAI i20 WRC RC1 2:55:01.7
24   83 FRAJ. LEANDRI
FRAA. GORGUILO
PEUGEOT 208 T16 RC2 2:55:25.5
25   50 CHEJ. HIRSCHI
FRAV. BELLOTTO
PEUGEOT 208 T16 R5 RC2 2:55:52.2
26   60 FRAQ. GILBERT
BELR. JAMOUL
CITROËN DS3 R3T RC3 2:57:01.2
27   52 ROUS. TEMPESTINI
ITAM. CHIARCOSSI
CITROËN DS3 R3T RC3 2:57:39.0
28   73 ESPN. SOLANS
ESPM. IBANEZ
PEUGEOT 208 T16 RC2 2:58:12.5
29   58 FRAT. FOLB
FRAF. LE FLOCH
CITROËN DS3 R3T RC3 2:58:20.0
30   57 FRAY. ROSSEL
FRAB. FULCRAND
CITROËN DS3 R3T RC3 2:58:25.4
31   53 NORO. Christian VEIBY
NORA. JAEGER
CITROËN DS3 R3T RC3 2:58:55.4
32   105 FRAP. CAMPANA
FRAD. SAVIGNONI
CITROËN DS3 R3T RC3 2:59:33.9
33   77 ITAA. CRUGNOLA
ITAM. FERRARA
RENAULT CLIO R3T RC3 3:00:11.3
34   34 FRAQ. GIORDANO
FRAV. SARREAUD
CITROËN DS3 R5 RC2 3:00:48.0
35   92 FRAJ. VILLA
FRAG. DINI
PEUGEOT 207 S2000 A7S 3:00:49.4
36   66 FRAJ. PERRY
FRAC. GUIEU
CITROËN DS3 R3T RC3 3:01:26.2
37   98 FRAR. ASTIER
FRAV. GROULIER
BMW Z3 M GT10 3:01:28.9
38   74 ANDJ. CARCHAT
ANDC. RIBEIRO
MITSUBISHI LANCER EVO X RC2 3:02:06.3
39   33 ITAM. RENDINA
ITAE. INGLESI
MITSUBISHI LANCER EVO X RC2 3:02:17.4
[2:20]
40   70 FRAJ. BERFA
FRAD. AUGUSTIN
CITROËN DS3 R3T RC3 3:02:37.0
41   141 BELW. WAGNER
FRAK. PARENT
PEUGEOT 208 R2 RC4 3:03:08.7
42   101 FRAE. MATHIEU
FRAJ. GRIMOT
BMW M3 FA8 3:05:20.8
43   142 POLH. PTASZECK
POLK. KOZDRON
FORD FIESTA R2 RC4 3:05:39.5
44   107 FRAM. SORIN
FRAK. MOINET
RENAULT CLIO R3T RC3 3:05:40.2
45   106 FRAB. VAILLANT
FRAC. MONDON
RENAULT CLIO R3T RC3 3:05:51.2
46   90 FRAR. MARTEL
FRAV. LEMOINE
PEUGEOT 207 S2000 A7S 3:06:17.4
47   136 FRAE. GONNET
FRAN. MATHON
SUBARU IMPREZA STI RC2 3:06:54.8
48   149 FRAJ. FIORI
FRAJ. TAVERA
CITROËN C2 R2 RC4 3:08:18.2
49   132 FRAG. BAYLAC
FRAM. PIACENTINI
RENAULT CLIO R3 RC3 3:09:32.3
50   160 FRAF. DANIEL
FRAB. VATTIER
HOMMELL RS2 GT9 3:10:56.5
51   127 FRAN. RESSEGAIRE
FRAT. GIRAUD
RENAULT CLIO R3 RC3 3:13:02.0
52   88 FRAC. CROZET
FRAS. BLANOT
FORD FIESTA R5 RC2 3:15:41.9
53   135 FRAR. CHEVALIER
FRAC. PLA
SUBARU IMPREZA STI RC2 3:16:29.7
54   129 FRAL. POMPONI
FRAN. SAULNIER
RENAULT CLIO R3 RC3 3:17:26.1
55   120 ITAK. GILARDONI
ITAC. BONATO
RENAULT CLIO R3T RC3 3:17:29.1
56   35 BELJ. SERDERIDIS
BELF. MICLOTTE
CITROËN DS3 R5 RC2 3:18:17.2
57   131 FRAN. LECA
FRAF. BURESI
RENAULT CLIO R3 RC3 3:18:33.2
58   93 FRAC. CASANOVA
FRAS. DAMERVAL
PEUGEOT 207 S2000 A7S 3:19:06.1
[0:50]
59   125 FRAP. TREVIS
FRAL. FREYSSENET
RENAULT CLIO R3 RC3 3:19:38.0
60   109 FRAE. FILIPPI
FRAF. MAZOTTI
RENAULT CLIO R3T RC3 3:19:44.1
61   116 FRAC. GHILLET
FRAS. GHILLET
RENAULT CLIO R3T RC3 3:20:12.1
62   114 FRAH. GAGNEUR
FRAB. BRUCHARD
CITROËN DS3 R3T RC3 3:22:25.3
63   100 FRAR. THIERY
FRAO. FOURNIER
PORSCHE 996 GT RS GT10 3:23:07.8
64   115 FRAP. BENNE
FRAR. GALINIER
CITROËN DS3 R3T RC3 3:23:28.8
65   99 FRAO. PONTHIEU
FRAM. PONTHIEU
PORSCHE CAIMAN S GT10 3:23:46.1
66   126 FRAY. MARI
FRAS. FINOCCHIARO
RENAULT CLIO R3 RC3 3:25:21.2
67   119 FRAS. LAURENT
FRAM. MERCIER
PEUGEOT 207 R3T RC3 3:25:23.2
68   157 FRAC. CAHUZAC
FRAL. MOUSSIER
RENAULT CLIO RAGNOTTI FN3 3:25:44.0
69   111 FRAB. BOULANGER
FRAM. VILMOT
RENAULT CLIO R3T RC3 3:26:29.6
70   158 FRAA. RICCI
FRAL. ABAT
RENAULT CLIO RAGNOTTI FN3 3:26:30.4
71   128 FRAO. LUCIANI
FRAA. SIMONPIERI
RENAULT CLIO R3 RC3 3:27:15.5
[10:00]
72   124 FRAP. GOMEZ
FRAA. DENUZIERE
RENAULT CLIO R3 RC3 3:27:30.2
73   155 FRAO. GUITTARD
FRAA. NICOLAS
RENAULT CLIO RS FN3 3:27:41.2
74   145 FRAP. TANCI
FRAE. MARTINI
PEUGEOT 208 R2 RC4 3:27:45.3
75   140 FRAM. BRANCA
FRAG. FORNS
MITSUBISHI LANCER EVO VIII FN4 3:28:12.8
76   94 FRAJ. PANAGIOTIS
FRAL. PANAGIOTIS
PORSCHE 997 GT3 GT+ 3:28:27.8
77   165 FRAF. SOUFFEZ
FRAJ. SELLIN
SUZUKI SWIFT RC5 3:28:57.4
78   154 FRAC. CARDI
FRAK. BERTIN-MAURICE
HONDA CIVIC FN3 3:28:57.8
79   161 FRAP. GENTY
FRAR. GRIMAUD
CITROËN SAXO VTS FA6 3:29:08.0
80   95 FRAH. POLI
FRAX. LYONNET MARIANI
PORSCHE 997 GT CUP GT+ 3:30:21.0
[3:30]
81   146 FRAL. JAUSSAUD
FRAC. JAUSSAUD
RENAULT TWINGO R2 RC4 3:30:51.2
82   112 FRAY. WENDLING
FRAL. DI NISI
RENAULT CLIO R3T RC3 3:30:54.6
[1:10]
83   102 FRAD. PLANFORET
FRAR. RIDEZ-ECK
PEUGEOT 207 A8 3:32:59.6
[0:30]
84   164 FRAF. SCHEMMEL
FRAG. RIVIERA
RENAULT TWINGO R1 RC5 3:34:03.7
85   138 FRAJ. DE MEYER
FRAD. CASAROMANI
RENAULT MEGANE RS RC2 3:35:17.9
86   162 FRAM. PERETTI
FRAE. MASSON
PEUGEOT 106 S16 FA6 3:35:21.3
87   123 FRAT. GILLET
FRAS. MARQUEZ
RENAULT CLIO R3 RC3 3:36:39.0
88   143 GBRT. JONES
GBRS. JONES
FORD FIESTA R2 RC4 3:36:40.7
89   150 FRAM. COUFRANC
FRAJ. DIVOUX
CITROËN C2 R2 RC4 3:36:44.8
[0:40]
90   71 FRAA. FOULON
FRAG. DELARCHE
MITSUBISHI LANCER EVO X RC2 3:36:49.7
[0:50]
91   151 FRAC. BENSIMON
FRAF. CASAROMANI
CITROËN C2 GT RC4 3:37:20.4
92   134 FRAM. HAYET
FRAC. TOTET
FIAT PUNTO R3D RC3 3:40:16.7
93   89 FRAP. ROUILLARD
FRAG. ZAZURCA
PORSCHE 997 GT+ 3:43:45.9
[14:00]
94   168 FRAR. VILLY
FRAJ. VILLY
CITROËN SAXO VTS FN2S 3:45:56.0
95   166 FRAP. MARCHAND
FRAI. BARRE
PEUGEOT 106 RALLYE S20 FN2 3:50:19.0
96   159 FRAF. CARLI GIANNOTTI
FRAA. MOUSSIER
RENAULT CLIO RAGNOTTI FN3 3:50:20.8
97   169 FRAE. BERTIN
FRAR. COULOMBEZ
CITROËN AX GTI FN1 3:55:09.3
 
 
 

Le bilan de la 58e édition

(Photo Marilyne Santi)
(Photo Marilyne Santi)
169 partants
97 classés
9 épreuves spéciales (dont 2 annulées)
Meilleurs temps :           
Ogier : 4 (dont 1ex avec Kubica)
Latvala, Evans, Kubica et Sordo : 1
 
Leaders :
ES1 : Ogier et Kubica
ES3 à 5 : Evans
ES6 à 9 : Latvala

VolksWagen respire ! Le bonheur vient de la compétition

Par les temps qui courent, nos amis Germaniques  ne sont pas à la fête. La Kolossale affaire qui agite le monde de l’automobile doit empêcher bien des dirigeants de dormir voire de respirer !
Mais il est des moments de bonheur que l’on ne peut ignorer. Celui de la victoire. Après le titre de champion du monde des marques et celui de Sébastien Ogier au sortir de l’Australie, voilà que deux autres voitures de la célèbre marque viennent de s’emparer d’un podium en Corse, dont la plus haute marche pour le fabuleux Jari-Matti Larvala.
Les responsables de la marque ont dû pousser un soupir de soulagement après la superbe victoire du Finlandais et la troisième de Mikkelsen.
On respire à pleins poumons un peu de cet air pur de Corse, de cette montagne dans la mer qui fait rêver, qui apporte des lauriers supplémentaires et qui redonne du baume au cœur au constructeur allemand. Comme le reste, cette victoire obtenue en Corse fait partie de la grande histoire de l’automobile.
J .F.