2e Montée Historique du Cap-Corse: La mécanique, la passion et le bonheur au bord de la route

Déjà, vendredi toute la journée, le port de Macinaggio avait retrouvé son animation saisonnière, même si du côté de Vizzzavona, les "sudistes" ont eu quelque mal à passer le col dans une tempête aussi brusque que glissante...Mais bon!
Les "vérifs" terminées, certains ont effectué quelques kilomètres pour faire respirer les mécaniques, mais côté port, l'ambiance était déjà bel et bien engagée dans les cafés et restaurant de la station balnéaire. Les retrouvailles, la Ronde, les copains et le sport auto, de quoi alimenter ces belles soirées capcorsines dont on ne se lasse pas.

Au petit matin frisquet, réveil en échappement majeur. Sur les parkings des hôtels locaux, les moteurs ronflent et répondent aux accélérations. On se dirige vers le départ et dans la foulée, direction Morsiglia, l'épingle et les lacets qui rassemblent la population sportive qui s'est donnée rendez-vous. Il y a du monde, beaucoup de monde, et forcément, du spectacle, du grand art serait plus  juste pour qualifier les "passages" des pilotes. Le chrono n'était pas de la fête, mais nous avons eu droit à de belles figures, dans les épingles notamment et aux endroits de forte concentration. Les pilotes ont joué le jeu et c'est une bonne chose, même si de temps à autre, quelques remontrances ont été signalées de la part des gendarmes qui après tout ne faisaient que leur travail. Les pilotes l'ont très vite compris (les gendarmes aussi) et tout est rentré dans l'ordre en quelques minutes.
Pour ce qui est du spectacle, il ne fallait pas trop se casser la tête pour y assister. 
A quelques centaines de mètres du départ de l'épreuve, les endroits propices à la grosse attaque ne faisaient pas défaut. Même sur des portions de route relativement larges, le spectacle était de bonne qualité et cela,les pilotes le savaient et jouaient parfaitement le jeu.  Il suffisait de se placer en sortie de virage pour se laisser aller à l'enthousiasme, jusqu'au sortir de longues enfilades pour assister à du pilotage pur et dur, notamment en ce qui concerne certaines machines comme les Porsche, BMW ou Audi Quattro et autres Alpine ou encore cette satanée 505 Peugeot de Jean-Pierre Manzagol qu'il espère mener à bien lors du prochain Rallye du Maroc organisé par nos amis Yves Loubet et José Andreani.

Jean Graziani et Tony Avolio sur une Pantera De Tomaso d'un peu moins de 500 cv et Jean-Baptiste Graziani, au volant d'une BMW 2800 CSi disputer la célèbre course les "100 tours du Castellet" qui réunissait quelques centaines de petites merveilles du temps passé. Pour Tony Avolio (auteur d'un des meilleurs temps des essais) et Jean Graziani, l'aventure s'est achevée très vite lors des essais de la matinée (coupelles de frein) alors que Jean-Baptiste Graziani s'est classé à une honorable 14e place dans sa catégorie. 
Mais que l'on se rassure, tout ce beau monde, nous allons le retrouver sous peu, lors de prochaines épreuves historique en Corse ou ailleurs. Plusieurs associations sportives ont d'ailleurs décidé d'ajouter un volet historique à leur épreuve, ce qui laisse augurer de bien agréables moments lors des prochains mois, en attendant bien sur le Tour de Corse et ses 200 vedettes en octobre prochain. Avec, ça va de soi, quelques spéciales dans le Cap Corse...
J. F.