Alors que la grève des bus se poursuit à Ajaccio, durant la nuit de dimanche à lundi, alors même que le dépôt du Vazzio était occupé, la Communauté d'Agglomération du Pays Ajaccien (CAPA) a procédé à la pose de blocs de béton devant l’entrée principale. Une opération rapide effectuée en présence des services de police municipale, et assumée par la direction. « Certains syndicaux ont évoqué dernièrement la possibilité de bloquer les ports et aéroports et de mener des opérations de grande ampleur. Nous assumons donc cette action car ne voulons plus voir sortir nos bus du dépôt. On avait évoqué la mise en place d’un service minimum, mais les bus qui devaient l’effectuer étaient bloqués dans le parking. Nous rappelons que le service minimum est une obligation légale, qu’il fallait mettre en place depuis le début de la grève, c’est-à-dire le 2 décembre. On ne comptait donc plus dessus. Par précaution, nous avons donc décider de bloquer le dépôt pour ne pas bloquer la circulation et les commerçants durant les fêtes de Noël. Nous avons pris nos responsabilités et appelons toujours à une sortie rapide du conflit », confie-t-on du côté de la CAPA.
Une proposition de fin de conflit envoyée ce lundi matin
De son côté, le STC se dit surpris par l’action de cette nuit par l’intermédiaire de Sébastien Cerati, délégué syndical : « Nous avons prévu de mettre en place un service minimum dès ce lundi mais maintenant que le dépôt est bloqué, ce n’est plus possible », indique-t-il, ajoutant que des discussions de fin de conflit sont toujours en cours : « Nous attendons une réponse suite à une proposition de fin de conflit. Nous avons rencontré ce lundi matin, le directeur de la SPL, qui doit discuter avec les élus décisionnaires dans la journée. On doit ensuite se remettre autour de la table rapidement. On ne ferme pas la porte aux discussions ».
Alors que la grève des chauffeurs de bus du réseau Muvistrada a été lancée le 2 décembre dernier par le STC et rejointe depuis par la CGT et FO, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse avait alerté ce vendredi sur les conséquences du conflit qui « atteignent, et même dépassent déjà, le seuil de soutenabilité pour le tissu commercial de la Ville, déjà fortement impacté par la conjoncture et les effets de contraction majeurs, tant de la baisse du pouvoir d’achat, que de l’évasion liée au commerce numérique ».
Une proposition de fin de conflit envoyée ce lundi matin
De son côté, le STC se dit surpris par l’action de cette nuit par l’intermédiaire de Sébastien Cerati, délégué syndical : « Nous avons prévu de mettre en place un service minimum dès ce lundi mais maintenant que le dépôt est bloqué, ce n’est plus possible », indique-t-il, ajoutant que des discussions de fin de conflit sont toujours en cours : « Nous attendons une réponse suite à une proposition de fin de conflit. Nous avons rencontré ce lundi matin, le directeur de la SPL, qui doit discuter avec les élus décisionnaires dans la journée. On doit ensuite se remettre autour de la table rapidement. On ne ferme pas la porte aux discussions ».
Alors que la grève des chauffeurs de bus du réseau Muvistrada a été lancée le 2 décembre dernier par le STC et rejointe depuis par la CGT et FO, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Corse avait alerté ce vendredi sur les conséquences du conflit qui « atteignent, et même dépassent déjà, le seuil de soutenabilité pour le tissu commercial de la Ville, déjà fortement impacté par la conjoncture et les effets de contraction majeurs, tant de la baisse du pouvoir d’achat, que de l’évasion liée au commerce numérique ».
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