Corse Net Infos - Pure player corse

François Fillon fait campagne en Corse


Marilyne SANTI le Dimanche 11 Novembre 2012 à 22:50

Le matin à La Porta, dans le fief de Stéphanie Grimadi, "patronne de l'UMP de la Haute-Cosre, en fin d'après-midi à Ajaccio, aux côtés de Marcel Franciisci, Ange Santini et des deux députés de Corse-du-Sud Camille Rocca Serra et Laurent Marcangeli : l'ex-Premier ministre aujourd'hui candidat à la présidence de l'UMP a passé une journée en Corse le 11 Novembre pour tenter de rallier à sa caus eles militants UMP insulaires.



François Fillon fait campagne en Corse
Près de 300 personnes  étaient venues entendre le candidat à la présidence de l’UMP, l'ancien Premier ministre, qui aura tenu cinq ans, quand certains sont déjà à bout de souffle au bout de six mois, soulignera Laurent Marcangeli.
Venu présenter aux Ajacciens son projet national de redressement, (mais pas un programme de gouvernement) et son diagnostic sur celle-ci, François Fillon espère que l’UMP sera encore capable d’incarner un espoir dès le 18 novembre.
Il existe belle et bien une crise politique actuellement, accompagnée d’une situation inédite, puisque le nouveau gouvernement de François Hollande est déjà rejeté par la majorité des français. Une odeur de fin de quinquennat, d’où l’intérêt de mettre en place un projet de redressement national, pour permettre de donner un nouveau choix aux électeurs … sinon dans quatre ans et demi les français auront le sentiment qu’il n’y a aucun espoir du coté de la gauche, mais qu’il n’y en a pas non plus de notre coté et ils voteront alors vers les extrémistes, ils iront vers le conflit social, vers la violence…. 
Avec Nicolas Sarkozy nous avons empêché l’économie française d’entrer en récession, de s’effondrer, pendant que la gauche s’évertuait à dire qu’il n’y avait pas de crise. C’est pour cela que nous avons perdu les élections ! 

Trois propositions pour un redressement national

Produire et redresser l’économie, en  abrogeant immédiatement toutes les lois sur les 35h. S’inscrire dans la durée légale européenne qui est élevée, mais que chaque entreprise soit dans l’obligation de présenter un accord d’entreprise sur la durée du travail, pour fixer cette dernière, en fonction de la pénibilité du travail.
En deuxième lieu, baisser le coût du travail qui est de 34 euros de l’heure en France, contre 30 en Allemagne et 20 en Grande Bretagne. Ce qui veut dire, augmenter la TVA et baisser les charges sociales.
A cela, François Fillon rajoutera l’amélioration de la formation des salariés, l’indemnisation du chômage uniquement pour les personnes en formation professionnelle, la diminution du nombre de fonctionnaires y compris dans les collectivités locales, et  au moins 7 heures de travail pour faire fonctionner les services publics, dont seront redevables les bénéficiaires du RSA. 
 
Réorienter l’Europe pour une meilleure protection. La France a non seulement besoin de l’Europe et de sa monnaie, mais surtout d’une place forte européenne. Etre suffisamment fort pour dire à la Chine si vous voulez vendre vos produits en Europe, il faut que vous vendiez les produits européens chez vous. Cette réciprocité qui ne pourra être exigé qu’en étant fort, qu’en étant unis avec les allemands et quelques pays européens. 
François Fillon va plus loin en envisageant la création d’un gouvernement économique pour harmoniser la fiscalité des entreprises européennes, et mettre en place des règles budgétaires strictes, pour éviter que certains pays s’endettent alors que les autres travailleront.
 
Retrouver la fierté d’être français, en ne sacrifiant pas l’histoire de notre pays comme le fait actuellement le gouvernement Hollande.
En changeant l’apprentissage scolaire et faire de cet enseignement une école du respect. Cela passera par une vraie autonomie des établissements scolaires, où il y aura un pouvoir disciplinaire sur les élèves et un pouvoir hiérarchique sur les enseignants. De plus un responsable d’établissement pourra faire venir la police, s’il le juge nécessaire sans demander l’autorisation aux syndicalistes et aux inspecteurs d’Académie.
Réintégrer les symboles, surtout dès l’école primaires : des élèves qui se lèvent quand le professeur rentre dans la classe, des élèves tous habillés de la même façon pour savoir ce qu’est, appartenir à la même communauté, l’interdiction des portables, le dépistage systématique des produits illicites….
Les objectifs prioritaires sont évident pour l’ancien premier ministre, ramener l’école à l’essentiel,  transmette des connaissances et des compétences fondamentales et permettre à chacun de suivre un cursus scolaire non en fonction de l’âge, mais bien par rapport aux acquis. 

Maintenir l'unité française

Les étrangers ont largement participé à l’économie française. Dans le passé ils étaient compatibles avec la capacité d’intégration de la France. On pouvait leur offrir des logements, des emplois ce qui n’est pas le cas aujourd’hui sera le constat de François Fillon. Aussi il avance l’idée que chaque année le parlement, pourrait fixer d’une façon précise et en toute transparence le nombre d’étrangers maximum, les professions que l’on pourra accueillir, et les pays vers lesquels on se tournera prioritairement, comme cela se fait au Canada.
Une émigration ne doit pas être monoculture, monocolore car c’est le risque de créer des communautés qui s’isoleront de la république française.
Il faut maintenir l’unité française, notamment à travers la religion. L’église catholique est aujourd’hui très bien intégrer à la république, mais mis en danger par le communautarisme, c'est-à-dire quand un groupe religieux ou un groupe ethnique estime que ses croyances, ses traditions, ses coutumes sont au dessus des lois de la république. Ce qui pour l’UMP est inacceptable et c’est pour cela que François Fillion est hostile au vote des étrangers aux élections locales. 
Une autre nouveauté en cas d’élection, la Carte d’adhérent deviendra une vraie carte d’électeur, car elle permettra par référendum interne, et plusieurs fois dans l’année, de voter pour choisir les orientations stratégiques de l’UMP. Elle donnera aussi à ses détenteurs, le pouvoir de voter aux primaires internes pour choisir le futur candidat aux élections présidentielles.
François Fillion finira son discours en annonçant que s’il était élu président de l’UMP, Valérie Pécresse en serait la secrétaire générale, Laurent  Wauquiez le vice-président et Eric ciotti lesecrétaire adjoint.