Depuis 2008 qu'il porte le maillot blanc et rouge, Medjani donne le meilleur de lui-même, comme ici face à Toulouse (Rémy Gabalda/AFP)
Il y a des joueurs que l'on oublie, eussent-ils fait une carrière longue. Il en est d'autres dont on sait qu'ils laisseront un souvenir impérissable. Carl Medjani fait partie de la seconde catégorie. Arrivé de Lorient en 2007, où il ne jouait plus que le rôle du remplaçant, l'Algérien a tout de suite gagné ses galons de titulaire indiscutable. La première saison fut des plus fastes, puisqu'il joua 35 matches dans une des périodes les plus difficiles du club lors de son retour en seconde division.
A l'époque, c'était à Gernot Rohr que la tâche incombait de remonter la pente, à la suite d'une saison sans panache sous l'ère Ruud Krol. Saison pendant laquelle Medjani va vite conquérir le coeur de son entraîneur, mais aussi du public. Après la disparition du président Moretti au mois d'Avril 2008, Medjani et les siens conduisirent l'ACA d'une main de maître jusqu'à la fin de la saison, avec un maintien acquis tambour battant.
La défense chevillée au corps
Puis virent ensuite les années plus belles, et surtout l'année de la remontée en L1. Medjani était toujours là, taille patron, pour mener à bien le projet du club. Que ce soit aux cotés des Dzodic, Fournier, Maire, Poulard ou encore des Dié, Lasne et Pierazzi, lorsqu'il évoluait au milieu, "Carlito" a toujours convaincu, et s'est toujours démené pour être au top. A 27 ans et désormais 14 capes sous le maillot Vert des Fennecs, voici que le défenseur est nominé pour le trophée du meilleur joueur Algérien de l'année.
A la vue de sa progression tout au long de ces années passées à l'ACA, et de ce qu'il apporte à sa sélection, le joueur, s'il était élu, n'aura pas vraiment pas volé sa récompense. Le verdict est attendu, et l'on sait que la concurrence est rude cette année, avec la présence de Sofiane Feghouli (Valence) et de Foued Khadir (Valenciennes). Peut-être y aura-t-il la place pour que Medjani rejoigne les Belmadi, Saib et consort. En tout cas, c'est tout le mal que l'on lui souhaite.
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Olivier CASTEL
Olivier CASTEL
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