Un communiqué de la « préfecture » ferme le refuge et en même temps y installe par la force une association pour l’exploiter. Cette incohérence préfectorale montre qu’il s’agit de faire main basse sur le refuge, d’évacuer M. Salvarelli aux seules fins d’y installer une industrie de la mort animale, dangereuse pour l’environnement. A ces fins, la « préfecture », le maire local, flanqués d’escadron de gendarmerie ont, le 12 Décembre, investi sans aucun droit les lieux. En vain. Une équipe de nervis, porteurs du communiqué préfectoral a, le 19 décembre investi le refuge et envoyé le vieillard à l’hôpital. En vain. Salvarelli, reconnu dans les lieux par un jugement de justice y demeure. En Corse, l’Etat et certains élus en échec face à la violence, la pauvreté, la spéculation immobilière, ont trouvé en urgence un palliatif à leur carence : s’en prendre la condition animale, fermer les refuges, lesquels ne coûtent rien au contribuable. Ils assurent un service public palliant les carences des collectivités locales et de l’Etat, sans aide aucune, avec leurs seuls deniers. C'est la politique du chien émissaire.
L’association « Sauver d’abord », titulaire de droits, depuis des décennies, sur le refuge, s’insurge contre les illégales et irresponsables actes de la « préfecture » et du maire local qui, sans aucun droit, cherchent querelle à un vieil homme de 87 ans et le chien errants qu’il a recueillis, Malgré le titre de justice qui confirme Salvarelli dans les lieux, cherchent à l’évacuer par force et violence. Pour cela y installent une association créée pour les besoins de la cause, sans budget prévisionnel, arrêté préfectoral, ni délibération du conseil municipal. Elle appelle au respect du droit.