« Best of doc » : C’est partie pour la 1ère édition bastiaise de ce festival dédié au film documentaire
07/03/2025
Ouverture hier soir de cette manifestation organisée par l’association Arte Mare qui propose jusqu’au 8 mars au cinéma le Régent une projection des meilleurs films documentaires de l’année 2024.
Au-delà d’une rediffusion, « Best of doc » constitue une véritable mise en lumière de documentaires, d’œuvres d’exception, leur offrant la vitrine d’une valorisation sur mesure. La version bastiaise de l’édition nationale, « Best of doc at Arte Mare », propose 3 films documentaires longs et 1 court, dont 2 avant-premières. Moments forts, ce samedi 8 mars à 16h à la librairie Alma, bd Paoli, signature de l’auteure Lise Marzouk de son dernier livre : « La dernière porte » (sorti en janvier 2025). A 18h30, au Régent, sera présent le réalisateur Denis Parent qui présentera son documentaire « Toutes nos vies » consacré aux handicaps. Au programme Cinéma Le Régent Vendredi 7 mars 19h : « My stolen planet » de l’iranienne Farahnaz Sharifi (Allemagne, Iran, 2024, 82 min), en avant-première et en partenariat avec la Ligue des Droits de l’Homme. À sept ans, Farah réalise qu’elle vit sur deux planètes : celle de l’Ayatollah et l’autre, cachée, où elle ose être elle-même. À l’achat d’une caméra, son monde croît, alimenté de danse, de joie. Elle y ajoute des archives abandonnées par les familles en exil et fabrique ainsi une autre histoire de son pays. Un film édifiant sur la puissance des images. Samedi 8 mars 18h : « Toutes nos vies » de Denis Parent (France, 2024, 24 minutes), en présence du réalisateur. Des regards sur des personnes handicapées à la faveur des 50 ans de l’association L’œuvre d’Emmanuelle. 18h30 : « Sauve qui peut » d’Alexe Poukine (Belgique, Suisse, France, 2024, 98 min), en avant-première. À l’hôpital, des soignant(e)s interrogent leur pratique lors d’ateliers de simulation avec des comédien(ne)s. Pour annoncer un cancer ou accompagner ses proches, l’empathie avec le patient se travaille. Ainsi que la vigilance face aux collègues en burn-out. Après « Sans frapper » (VdR 2019), Alexe Poukine explore le milieu hospitalier et les symptômes d’une crise structurelle. A la librairie Alma Samedi 8 mars 16h : Signature de « La dernière porte » de Lise Marzouk (sorti en janvier 2025). Une infirmière est confrontée à dix destins de femmes dans l’espace clos d’une maternité. À travers dix portraits bouleversants, qui dessinent un tableau saisissant de la société, Lise Marzouk se glisse dans les pas de ces femmes qui en aident d’autres à franchir le seuil de la mise au monde ou de l’espoir anéanti, au cœur des heures de promesse et de doute où se joue l’aube de la vie.