Le communiqué alarmant du président de la régie des eaux de Bastia, Acqua-Publica, concernant une grave menace de pollution de la plage de l'Arinella, du Lido de la Marana et de l'étang de Biguglia doit entraîner une décision urgente des autorités publiques (Etat, CAB, Ville, CDC) pour éviter un accident écologique sévère. Cette situation est liée à l'interruption du trafic maritime. Mais, elle était prévisible.
Le 22 juin 2018, le président d'Acqua-Publica a saisi le Président de l'Exécutif de Corse, dont l'environnement et plan d'élimination des déchets sont de sa compétence, sur une situation déjà tendue du traitement des boues produite par la station d'épuration des eaux usées de l'Arinella. Par sa lettre, avec copie au maire de Bastia, le président d'Acqua-Publica demandait la tenue, à l'initiative du Président de l'Exécutif, d'une réunion, en présence des représentants de l'Etat, destinée à trouver une réponse durable, au niveau régional, du traitement des boues des stations d'épuration.
Depuis cette date, aucune décision n'a été prise. Informés du grave danger encouru par le déversement des boues dans la mer, le président de la CAB comme le maire de Bastia ont fait preuve d'immobilisme. Le groupe communiste au conseil municipal de Bastia avait pointé la menace à tout moment d'une grave pollution dans ce secteur en informant la population par un article paru dans le journal de la Ville du numéro de juillet/août 2018.
Force est de constater que la paralysie de la CAB et de la Mairie, en raison du divorce politique d'anciens alliés, peut conduire aux pires situations pour les habitants et l'environnement, comme on a pu le constater à propos de la crise des déchets. Le maire de Bastia a sciemment bloqué une solution de traitement des boues sur un terrain jouxtant la station d'épuration, sans proposition foncière alternative. A ce niveau, on peut parler d'irresponsabilité et de désinvolture.
Nous souhaitons que le pire soit évité mais nous appelons les Bastiais(e)s, au nom de l'intérêt général, à tirer les leçons des derniers évènements lors du prochain scrutin des municipales. Il en va de l'avenir de Bastia.
Les élus communistes de Bastia, Francis Riolacci, Toussainte Devoti
Le Centre Social propose aux familles un atelier cuisine le dimanche 2 février, de 14h00 à 17h00 dans les cuisines de l’Hôtel de la Paix à Corte.
Le but de cet après-midi convivial est de s’initier à la cuisine à moindre coût et sans gaspillage, entre parents et enfants.
Les grands-parents, tata et tonton, marraine et parrain, etc. sont également les bienvenus pour accompagner les enfants dans cette activité ludique.
Au menu: fabrication de biscuits et confiseries qui seront ensuite dégustés au moment du goûter.
Tarif : 10 € (6 € si adhérent*)
Inscriptions obligatoires – Nombre de places limité
Plus d’infos et inscriptions à l’accueil du Centre Social (RdC Caserne Padoue à Corte) ou au 04.95.61.03.43 ou à contact@cpie-centrecorse.fr
* Pour 10 €/an, vous pouvez adhérer à l’association et bénéficier de nombreux avantages !
Nous partageons l’inquiétude et la colère des personnels sédentaires et navigants de la CMN qui sont depuis plus d’un an sous la menace d’une disparition de leur outil de travail et en conséquence de perdre leurs emplois.
Cette situation est la traduction d’une gestion aléatoire du dossier maritime par l’actuelle majorité régionale nationaliste qui a accumulé les procédures d’appels d’offres avec l’objectif politique, on le voit, irréaliste de créer une compagnie régionale quand il fallait veiller au maintien d’un service public de qualité dans le cadre d’un partenariat renforcé entre les deux opérateurs historiques sous pavillon français premier registre.
Les DSP transitoires, de raccordement et autres dérogations ont été empilées sous couvert de tests marché destinés, se disait-il, à mettre la Collectivité de Corse (CdC) à l’abri des contentieux et à satisfaire une Commission européenne poussant toujours plus à la concurrence. Sur les lignes de Propriano et Porto Vecchio, l’appel d’offres ayant été déclaré infructueux pour la seconde fois, la procédure tourne à l’imbroglio faute d’avoir fait le choix de la stopper quand il était encore temps.
Le processus ouvert en 2001 arrive à son terme dans le chaos. La SNCM et des centaines d’emplois ont été sacrifiés et maintenant c’est la CMN, pour des raisons identiques, qui se trouve dangereusement soumise à la logique de concurrence déloyale structurée par la déréglementation mise en œuvre au bénéfice des opérateurs low cost.
Certains y on vu la possibilité de dégager des excédents sur l’enveloppe de continuité territoriale pour utiliser cet argent de la solidarité nationale à d’autres fins mais la conséquence directe aura été de faire des personnels la variable d’ajustement de cette logique de dumping calée sur les offres les plus basses en l’occurrence celles de Corsica Ferries.
A quelques mois de l’appel d’offres prévu pour une durée de 7 ans il est légitime de demander d’une part à la CdC autorité délégante des garanties pour les personnels de la CMN, et d’autre part aux dirigeants de la Corsica Linéa et de la CMN d’œuvrer à la concrétisation d’un partenariat fiable. En ce sens, le PCF soutient les personnels sédentaires et navigants de la CMN.