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Vaccination contre la Covid-19 : vers une troisième dose en Corse ?


Julia Sereni le Mardi 1 Juin 2021 à 21:14

Les personnes vaccinées au premier semestre 2021 pourraient recevoir une troisième dose à la rentrée. Pour l’Agence Régionale de Santé, il s’agit de garantir une immunité aux personnes les plus vulnérables.



La directrice de l'ARS Marie-Hélène Lecenne ce mardi 1er juin. Photo : Julia Sereni
La directrice de l'ARS Marie-Hélène Lecenne ce mardi 1er juin. Photo : Julia Sereni
 
À la rentrée de septembre, une nouvelle étape devrait s’ouvrir pour la vaccination en Corse, celle de la troisième dose pour les personnes vaccinées au premier semestre 2021. C’est ce qu’a indiqué l’Agence Régionale de Santé (ARS) ce mardi 1er juin. « Cette troisième dose, c’est pour garantir une immunité aux personnes les plus vulnérables » explique la directrice de l’ARS Marie-Hélène Lecenne, sans donner plus de précisions sur le dispositif.
 

Déjà recommandée pour certains patients

La troisième dose est d’ores-et-déjà recommandée par le conseil d'orientation de la stratégie vaccinale pour certains patients sévèrement immunodéprimés, dans un avis en date du 6 avril. Il s’agit par exemple de personnes sous dialyse, atteintes de maladies auto-immunes ou ayant subi une transplantation d’organe.
 
La question d’élargir cette possibilité aux publics à risques ou âgés se pose dans la communauté scientifique. Le 22 mai dernier, dans entretien au « Journal du Dimanche », le PDG de Moderna Stéphane Bancel, a indiqué qu'il faudrait « vacciner avec une troisième dose toutes les personnes à risque dès la fin de l'été ». Cette préconisation concerne particulièrement les personnes qui ont reçu leur première dose en début d’année.

Éviter l'afflux de septembre


Pour l’ARS de Corse, c’est l’occasion de rappeler aux personnes qui n'ont pas encore reçu le vaccin qu’il urgent de le faire dès à présent, afin d’éviter l’afflux des troisièmes doses en septembre. « Si ces personnes attendent, elles vont tomber dans un calendrier où nous donnerons de nouveau priorité aux plus vulnérables. Attendre la rentrée ce n’est pas forcément un bon plan » prévient Marie-Hélène Lecenne. Pour être certain d’avoir un créneau, « le plus tôt est le mieux » conclut-elle.