C’est inédit en Méditerranée. Dans un communiqué transmis à la presse ce mardi, la Préfecture maritime de la Méditerranée annonce « la première mise en œuvre réussie du protocole Immercet », à l’occasion d’une opération menée du 18 au 20 juillet au large de Calvi. Ce dispositif permet l'immersion des carcasses de grands cétacés, qui constituent une menace pour la navigation. Une alternative écologique aux méthodes traditionnelles, qui ouvre de nouvelles perspectives scientifiques.
« Lorsque les grands mammifères marins meurent en Méditerranée, essentiellement les rorquals communs et les cachalots, leurs carcasses dérivantes peuvent représenter un danger important pour le trafic maritime. Jusqu’à présent, deux méthodes étaient employées pour les gérer : l’équarrissage, souvent long et complexe à mettre en œuvre et pouvant engendrer des risques sanitaires, ou le traitement par engin explosif au large qui peut être une source de nuisances acoustiques pour la faune sous-marine », rappelle en effet la préfecture maritime en indiquant en parallèle que le dispositif Immercet a été conçu en 2016, « s’appuyant sur une méthodologie développée sur Hawaii, par le Groupement d’intérêt scientifique pour les mammifères marins de Méditerranée (GIS3M, aujourd’hui MIRACETI), en collaboration avec le Parc national de Port-Cros, dans le cadre de sa mission d’animation française du Sanctuaire Pelagos, et la Préfecture maritime de la Méditerranée ».
Ccette première mise en œuvre réussie du protocole Immercet a pu se faire après qu’une « carcasse de cachalot a été signalée à la dérive au large de la Corse » le 18 juillet dernier. La préfecture explique avoir alors décidé de déployer le protocole Immercet. Après « de longues recherches en mer », l’animal avait finalement été retrouvé « flottant et bloqué entre des rochers dans une crique près de Calvi ». Dès le lendemain, une opération de remorquage avait été engagée, permettant de tracter la carcasse puis de l’immerger « avec succès à environ 660 mètres de profondeur ».
La préfecture maritime souligne que cette réussite fait suite à « une première tentative menée en août 2024 ». L’immersion n’avait alors pas pu aboutir en raison d’un problème technique, mais l’expérience avait permis de tester le dispositif TraCasse, destiné à suivre la dérive des carcasses grâce à une balise.
Au-delà de la prouesse technique, l’opération marque un tournant. « Cette méthode consiste à remorquer les carcasses de grands cétacés vers des zones maritimes à grande profondeur, où elles sont ensuite lestées et immergées », indique la préfecture maritime en soulignant que cela permettra d’« éviter leur échouage sur les côtes, tout en restituant une oasis de vie aux communautés des fonds marins encore mal connues ».
Dans cette entreprise, la préfecture maritime met en avant « la force de la coopération nationale au service de l’environnement marin ». Le Parc national de Port-Cros, la Gendarmerie maritime, le bâtiment de soutien et d’assistance affrété Jason, le Groupe des Plongeurs Démineurs Méditerranée et les partenaires scientifiques du protocole Immercet, comme Pelagis et le Réseau National Échouages, ont en effet pris part à l’opération, tandis que les blocs rocheux servant de lest ont été « gracieusement fournis par la carrière SOMECA du Revest-les-Eaux ».
Cette immersion réussie « ouvre un champ de recherche exceptionnel sur les écosystèmes des fonds marins et les processus de décomposition des grands cétacés », souligne encore la préfecture maritime. Les partenaires vont désormais « capitaliser sur ces deux retours d’expérience pour faire évoluer les protocoles Immercet et TraCasse ».
« Lorsque les grands mammifères marins meurent en Méditerranée, essentiellement les rorquals communs et les cachalots, leurs carcasses dérivantes peuvent représenter un danger important pour le trafic maritime. Jusqu’à présent, deux méthodes étaient employées pour les gérer : l’équarrissage, souvent long et complexe à mettre en œuvre et pouvant engendrer des risques sanitaires, ou le traitement par engin explosif au large qui peut être une source de nuisances acoustiques pour la faune sous-marine », rappelle en effet la préfecture maritime en indiquant en parallèle que le dispositif Immercet a été conçu en 2016, « s’appuyant sur une méthodologie développée sur Hawaii, par le Groupement d’intérêt scientifique pour les mammifères marins de Méditerranée (GIS3M, aujourd’hui MIRACETI), en collaboration avec le Parc national de Port-Cros, dans le cadre de sa mission d’animation française du Sanctuaire Pelagos, et la Préfecture maritime de la Méditerranée ».
Ccette première mise en œuvre réussie du protocole Immercet a pu se faire après qu’une « carcasse de cachalot a été signalée à la dérive au large de la Corse » le 18 juillet dernier. La préfecture explique avoir alors décidé de déployer le protocole Immercet. Après « de longues recherches en mer », l’animal avait finalement été retrouvé « flottant et bloqué entre des rochers dans une crique près de Calvi ». Dès le lendemain, une opération de remorquage avait été engagée, permettant de tracter la carcasse puis de l’immerger « avec succès à environ 660 mètres de profondeur ».
La préfecture maritime souligne que cette réussite fait suite à « une première tentative menée en août 2024 ». L’immersion n’avait alors pas pu aboutir en raison d’un problème technique, mais l’expérience avait permis de tester le dispositif TraCasse, destiné à suivre la dérive des carcasses grâce à une balise.
Au-delà de la prouesse technique, l’opération marque un tournant. « Cette méthode consiste à remorquer les carcasses de grands cétacés vers des zones maritimes à grande profondeur, où elles sont ensuite lestées et immergées », indique la préfecture maritime en soulignant que cela permettra d’« éviter leur échouage sur les côtes, tout en restituant une oasis de vie aux communautés des fonds marins encore mal connues ».
Dans cette entreprise, la préfecture maritime met en avant « la force de la coopération nationale au service de l’environnement marin ». Le Parc national de Port-Cros, la Gendarmerie maritime, le bâtiment de soutien et d’assistance affrété Jason, le Groupe des Plongeurs Démineurs Méditerranée et les partenaires scientifiques du protocole Immercet, comme Pelagis et le Réseau National Échouages, ont en effet pris part à l’opération, tandis que les blocs rocheux servant de lest ont été « gracieusement fournis par la carrière SOMECA du Revest-les-Eaux ».
Cette immersion réussie « ouvre un champ de recherche exceptionnel sur les écosystèmes des fonds marins et les processus de décomposition des grands cétacés », souligne encore la préfecture maritime. Les partenaires vont désormais « capitaliser sur ces deux retours d’expérience pour faire évoluer les protocoles Immercet et TraCasse ».
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