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Une journée diocésaine à Casamaccioli pour témoigner en Corse de la puissance de la Miséricorde


Marilyne SANTI le Mercredi 14 Septembre 2016 à 22:32

Rendez-vous est donné ce 24 septembre, par Monseigneur Olivier de Germay, pour retrouver l’Eglise diocésaine rassemblée à Casamaccioli dans le Niolu. Un évènement dans le cadre de l’Année sainte de la Miséricorde, une nouvelle démarche jubilaire proposée aux pèlerins de Corse.



Pour marquer le 50ème anniversaire de la fin du Concile du Vatican II, le pape François a décrété une année sainte qu’il a inaugurée le 8 décembre dernier à Rome en ouvrant la Porte de bronze de la Basilique Saint Pierre. Commencée le 8 décembre l’année jubilaire s’achèvera le 20 novembre 2016.
L’église tout entière est entrée dans une année de grâce, un temps particulier pour recevoir la grâce de la rémission des pêchés, la grâce de la conversion, la grâce de la réconciliation entre les hommes.
 
Dans le cadre de cette année jubilaire, Monseigneur de Germay invite tous les chrétiens du diocèse à un grand rassemblement à Casamaccioli, lieu connu pour son pèlerinage à la Vierge Marie, A Santa di u Niolu.
Les chrétiens sont appelés à vivre ce rassemblement comme un pèlerinage. Un « Chemin du Jubilé » à travers le village fera parcourir, aidé par de brefs passages de l’Ecriture sainte, les étapes par lesquelles se manifeste la Miséricorde de Dieu.
Des temps de prière, la possibilité de se confesser, la participation à l’Eucharistie présidée par l’évêque marqueront cette journée.
Des temps de rencontre et des forums permettront de partager des questions sur la foi chrétienne, de mieux connaitre la réalité de notre Eglise, les attentes et les besoins de notre société.
« Ce jubilé concerne l’Eglise Universelle, toute notre vie chrétienne, notre rapport à Dieu, et va modifier notre rapport au monde. Il s’agit de se rassembler, mais aussi de favoriser une demande personnelle et universelle. »

Une journée colorée du contexte général national et international

« Ce contexte national et international, est celui des migrants, du terrorisme, de l’Islam… L’église souhaite être artisan de paix et promouvoir une position d’équilibre et une certaine naïveté qui fait croire que le radicalisme islamique n’a rien à voir avec l’Islam et qu’il suffit de promouvoir le vivre ensemble pour que tout aille bien. A l’opposé, se trouve une vision un peu simpliste de l’identité corse, qui viserait à imposer une uniformité culturelle et donc à exclure à priori ceux qui n’entreraient pas dans ce cas.
Nous en tant qu’église dans ce contexte-là, nous souhaitons ne pas opposer ces deux positions, ne pas dresser un camp contre l’autre, mais essayer au contraire de trouver une voie intermédiaire entre ces deux réactions. Il y a de vraies questions qui sont liées à l’Islam et qui se pose aussi en Corse. Nous devons nous interroger sur la capacité à vivre ensemble avec nos différences, à intégrer l’autre comme il est. »