« Nous ne pouvons pas nous résoudre à assister à un naufrage annoncé. Les 500 salariés de La Méridionale méritent le respect de la Corse, par opposition au mépris et à la désinvolture de leur employeur. Les 3 navires, et les employés, de la CMN font partie du patrimoine stratégique de la Corse. Ils doivent être préservés avec pour objectif d’en faire le socle de la compagnie régionale » a ainsi déclaré le chef de file du mouvement nationaliste.
« Face au risque d’une casse sociale injuste, face au risque d’un monopole, face au risque d’une dégradation des conditions de transport, avec des navires pour certains anciens et des ferries inadaptés à la logique de continuité territoriale, Core In Fronte considère que la seule solution logique est que l’Exécutif territorial prononce l’annulation de l’actuelle procédure de DSP en invoquant la Clause d’Intérêt Général » a-t-il déclaré soulignant l’existence d’ « une clause discrétionnaire prévue par la règlementation des DSP et des marchés publics ».
Pour Core in Fronte, si une nouvelle DSP doit être relancée avec des clauses complémentaires dont l'obligation pour chaque délégataire actuel de donner la liste des personnels transférables au futur délégataire en cas de perte d’une ligne de la DSP.
Core In Fronte réclame aussi la création d’une compagnie maritime régionale : « La faisabilité d’une compagnie régionale a été étudiée et validée par l’Assemblée de Corse et l’Office des Transports. Pourtant nous sommes obligés de constater qu’à ce jour, malgré les annonces répétées, rien de concret ne se dessine en dehors d’une hypothétique SEMOP dévolue aux lignes secondaires ultra déficitaires. L’actuelle DSP, bien que temporaire, n’est que la continuité d’une logique de privatisation des transports maritimes stratégiques. La logique d’une DSP sur 5 lignes avec une enveloppe disponible de subventions de plus de 100 millions d’euros laisse la place à des manœuvres et à des pressions en tous genres ».
Revenant au dossier de La Méridionale, Core In Fronte souligne que l’offre de la compagnie est en décalage complet par rapport à ses capacités de transport. « La compagnie ne possède que 3 navires de type cargo-mixte pour 5 lignes nécessitant un minimum de 7 navires. De même avec seulement 5 cargo-mixtes exploitables, l’offre de Corsica Línea est elle aussi en décalage »
Le mouvement nationaliste craint un monopole de cette dernière compagnie : « Avec le rejet dans un premier temps de l’offre de Corsica Ferries, avec le rejet dans un second temps de l’offre de la CMN sur les lignes Ajaccio et Propriano, il est fort à craindre que Corsica Linea, en position de force, devienne attributrice de toutes les lignes ».
Pour les nationalistes de Core In Fronte, dans ce dossier « l’attitude des dirigeants de la CMN est incompréhensible ! Ont-ils reçu des menaces ? Certains d’entre eux ont-ils été soudoyés ? Veulent-ils se désengager de la Corse ? Ont-ils engagés sournoisement un contrat de fusion acquisition avec Corsica Linea ? » S’interrogent-ils.
Et Core in Fronte de conclure : « Seul l’avènement d’une véritable compagnie publique pourra rendre juste et équitable nos besoins en transport maritime. Le socle de 100 millions d’euros de dotation est suffisant pour créer une compagnie publique corse, avec ou sans le consentement des actuelles compagnies privées qui ne sont là que pour défendre des intérêts financiers ».
« Face au risque d’une casse sociale injuste, face au risque d’un monopole, face au risque d’une dégradation des conditions de transport, avec des navires pour certains anciens et des ferries inadaptés à la logique de continuité territoriale, Core In Fronte considère que la seule solution logique est que l’Exécutif territorial prononce l’annulation de l’actuelle procédure de DSP en invoquant la Clause d’Intérêt Général » a-t-il déclaré soulignant l’existence d’ « une clause discrétionnaire prévue par la règlementation des DSP et des marchés publics ».
Pour Core in Fronte, si une nouvelle DSP doit être relancée avec des clauses complémentaires dont l'obligation pour chaque délégataire actuel de donner la liste des personnels transférables au futur délégataire en cas de perte d’une ligne de la DSP.
Core In Fronte réclame aussi la création d’une compagnie maritime régionale : « La faisabilité d’une compagnie régionale a été étudiée et validée par l’Assemblée de Corse et l’Office des Transports. Pourtant nous sommes obligés de constater qu’à ce jour, malgré les annonces répétées, rien de concret ne se dessine en dehors d’une hypothétique SEMOP dévolue aux lignes secondaires ultra déficitaires. L’actuelle DSP, bien que temporaire, n’est que la continuité d’une logique de privatisation des transports maritimes stratégiques. La logique d’une DSP sur 5 lignes avec une enveloppe disponible de subventions de plus de 100 millions d’euros laisse la place à des manœuvres et à des pressions en tous genres ».
Revenant au dossier de La Méridionale, Core In Fronte souligne que l’offre de la compagnie est en décalage complet par rapport à ses capacités de transport. « La compagnie ne possède que 3 navires de type cargo-mixte pour 5 lignes nécessitant un minimum de 7 navires. De même avec seulement 5 cargo-mixtes exploitables, l’offre de Corsica Línea est elle aussi en décalage »
Le mouvement nationaliste craint un monopole de cette dernière compagnie : « Avec le rejet dans un premier temps de l’offre de Corsica Ferries, avec le rejet dans un second temps de l’offre de la CMN sur les lignes Ajaccio et Propriano, il est fort à craindre que Corsica Linea, en position de force, devienne attributrice de toutes les lignes ».
Pour les nationalistes de Core In Fronte, dans ce dossier « l’attitude des dirigeants de la CMN est incompréhensible ! Ont-ils reçu des menaces ? Certains d’entre eux ont-ils été soudoyés ? Veulent-ils se désengager de la Corse ? Ont-ils engagés sournoisement un contrat de fusion acquisition avec Corsica Linea ? » S’interrogent-ils.
Et Core in Fronte de conclure : « Seul l’avènement d’une véritable compagnie publique pourra rendre juste et équitable nos besoins en transport maritime. Le socle de 100 millions d’euros de dotation est suffisant pour créer une compagnie publique corse, avec ou sans le consentement des actuelles compagnies privées qui ne sont là que pour défendre des intérêts financiers ».
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