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Tocc’à voi : confiné et verbalisé


La rédaction le Vendredi 11 Juin 2021 à 10:43

Aujourd’hui CNI veut aller encore plus loin pour répondre à la demande toujours plus croissante des ses lecteurs et invite les internautes à participer à l'élaboration du journal avec leurs "contributions". Les articles retenus seront mis en page d'accueil, tout comme les articles, rédigés par les journalistes. On les distingue de ces derniers par la mention «Tocc'à voi ». Comment devenir contributeur? Dans cette première phase pour devenir contributeur il suffira juste de nous adresser un mail à corsenetinfos@gmail.com avec en objet Tocc'à Voi. Aujourd'hui ce témoignage désabusé d'un de nos lecteurs confiné mais malgré tout verbalisé



Tocc’à voi : confiné et verbalisé
En novembre dernier, nous avons subi le 2ème confinement. Il fallait éviter de sortir de chez soi et nous ne pouvions le faire que muni d’une attestation de déplacement pour une durée d’une heure avec un critère spécifique. J’ai respecté ce confinement (30 octobre – 15 décembre) à la lettre.
Je suis sorti 7 fois de mon logement, uniquement pour faire les courses alimentaires à pied et dans les supérettes les plus proches. Je réside sur mon lieu de travail. J’ai donc laissé ma voiture garée dans la rue, sur une place matérialisée au sol.
J’ai reçu un PV le 27 novembre daté du 12, disant que ma voiture a été enlevée par la fourrière. La rue dans laquelle j’étais garée a connu des travaux (re-goudronnée). La fourrière m’a indiqué que les panneaux interdisant le stationnement ont été placés 48 heures avant, comme le stipule la loi, et que j’aurais dû déplacer mon véhicule.
J’ai dû, pour récupérer ma voiture, m’acquitter de 252 euros à la fourrière. J’ai contesté immédiatement la contravention en expliquant que j’étais confiné comme préconisé. Je n’allais pas voir ma voiture tous les jours (ce motif n’était pas de ceux autorisés par la loi). Je ne l’ai d’ailleurs pas utilisée durant le confinement (sauf pour revenir de la fourrière…), n’ayant pas le droit d’aller voir les amis, d’aller faire les boutiques, d’aller au restaurant, ou de partir en week-end.


J’ai reçu le 4 juin un courrier du Tribunal m’indiquant que ma contestation était rejetée. J’ai donc payé cette amende.
J’ai tout fait pour appliquer les préconisations de l’état Français durant la crise sanitaire, cela m’a couté 287 euros d’amende.
J’ignore si un particulier en France ne respectant pas le confinement aura payé plus cher que moi qui m’y suis conformé….