Corse Net Infos - Pure player corse

Tirs de CRS sur un chauffard à Bastia : tout ce que l'on sait


Livia Santana le Lundi 8 Février 2021 à 18:14

L'automobiliste qui a refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers samedi 6 février, est toujours recherché. Le parquet de Bastia a toutefois donné plus d'informations sur les circonstances ayant mené les CRS à tirer sur le véhicule du chauffard.



Tirs de CRS sur un chauffard à Bastia : tout ce que l'on sait
Ce samedi 6 février aux alentours de 16h30, un homme au volant d'une voiture blanche est contrôlé par les CRS dans le cadre d'un contrôle routier aléatoire  dans les quartiers sud de Bastia. Celui-ci refuse d'obtempérer. Après une altercation pendant laquelle l'automobiliste refuse de baisser les vitres, les forces de police auraient tenté de pénétrer dans le véhicule en brisant les vitres. "L'homme contrôlé ne possédait pas d'arme sur lui, il n'a donc pas tiré sur les CRS", assure le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery. 

Ce dernier a ensuite pris la fuite au volant de son véhicule : "il est parti à une vive allure mettant en danger les citoyens", continue le procureur. Un CRS ayant la main sur la voiture lors du démarrage à toute vitesse aurait d'ailleurs été blessé à ce moment précis.
Les forces de l'ordre ont ensuite essayé de stopper le conducteur en tirant des balles dans les roues du véhicule. 

Deux impacts dans la carrosserie 

Commence alors une course poursuite débutant rue Jean-Pierre Gaffory, à Lupinu (là où est arrêtée le véhicule pour le contrôle) qui se terminera à l'Arinella.
Durant la course poursuite, à un moment où le véhicule aurait été "quasiment à l'arrêt", deux tirs auraient été portés du côté passager, au niveau de la portière avant et  la portière arrière. Lorsque les CRS retrouvent le véhicule, il est vide. L'homme a déjà pris la fuite. 
Le parquet assure toutefois que l'individu n'aurait "pas été touché ni blessé".

Depuis samedi, le chauffard est activement recherché. Le parquet a ouvert une enquête pour "tentative d'homicide volontaire sur les forces de police", ainsi que "refus d'obtempérer aggravé". Arnaud Viornery assure toutefois que "la qualification initiale de l'enquête a vocation à évoluer une fois que l'individu sera interpellé et entendu."

La police judiciaire a été saisie.