Le lancement de la ligne de bus 11, qui relie désormais l’aéroport Napoléon-Bonaparte à la place de Gaulle en passant par le téléporté de Saint-Joseph, a fait grincer bien des dents chez les artisans taxis d’Ajaccio. Ce mardi, une cinquantaine d’entre eux s’est réunie devant l’hôtel de ville pour exprimer les inquiétudes de la profession. Selon les estimations des taxis ajacciens, le nombre de courses depuis l’aéroport aurait en effet chuté de près de 70 % depuis la mise en service de cette liaison, proposée au tarif imbattable d’un euro.
« Nous ne sommes pas contre la mise en place de tarifs avantageux en faveur de la population ajaccienne »
Une concurrence jugée déloyale par les chauffeurs, qui rappellent que la navette aéroportuaire coûtait auparavant entre 6 et 8 euros. « Nous ne sommes pas contre la mise en place de tarifs avantageux en faveur de la population ajaccienne. On soutient cette démarche. Ce qui pose problème sur cette ligne 11, c’est qu’elle est utilisée à 95% par des touristes », confie François-Marie Ottaviani, porte-parole des taxis ajacciens avant d’ajouter : « Le ticket à un euro avec un bus tous les ¼ d’heures, c’est la mort assurée de notre profession ». Selon lui, le chiffre d’affaires liés au transport de clients vers et depuis l’aéroport frôle les 100% d’avril à octobre : « Heureusement, le reste de l’année, nous nous sommes diversifiés pour continuer à vivre de notre travail ».
Les chauffeurs attendaient un rendez-vous promis par la municipalité pour évoquer la situation. En vain. Après deux heures d’attente sans réponse, plusieurs d’entre eux ont pénétré dans le hall de la mairie avant de quitter les lieux, frustrés et sans explication. « C’est la première fois en 35 ans d’activité qu’on refuse de nous recevoir après nous avoir donné un rendez-vous », déplore François-Marie Ottaviani.
Du côté de la mairie, le ton est tout autre. « Nous avions convenu d’un rendez-vous à 16 heures. Ils ont préféré venir à 15 heures, faire la manifestation et la comédie au pied de l’hôtel de ville. À la mairie, on vient pour discuter, pas pour faire du théâtre », a réagi Alexandre Farina, premier adjoint au maire d’Ajaccio.
Finalement, et selon nos informations, François-Marie Ottaviani devrait bien être reçu à la Mairie d’Ajaccio, ce jeudi, afin d’exprimer son inquiétude et de trouver les solutions adéquates.
Du côté de la mairie, le ton est tout autre. « Nous avions convenu d’un rendez-vous à 16 heures. Ils ont préféré venir à 15 heures, faire la manifestation et la comédie au pied de l’hôtel de ville. À la mairie, on vient pour discuter, pas pour faire du théâtre », a réagi Alexandre Farina, premier adjoint au maire d’Ajaccio.
Finalement, et selon nos informations, François-Marie Ottaviani devrait bien être reçu à la Mairie d’Ajaccio, ce jeudi, afin d’exprimer son inquiétude et de trouver les solutions adéquates.
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