Cette audition ubuesque apporte une nouvelle fois la preuve qu'une loi française ne peut pas s'appliquer directement à la Corse.
En effet, la loi sur le « défrichement », ne tient pas compte de l'ancienneté spécifique à la déprise agricole en Corse, remontant aux dernières guerres (14-18, 39- 45).
Or, la loi stipule que toute mise en valeur réalisée par un agriculteur sur une parcelle qui est en déprise agricole depuis plus de 40 ans, doit répondre à une autorisation de défrichement, délivrée par les services de l'Etat, ce qui peut entraîner pour l'agriculteur le paiement d'une compensation de 11 000 € l'hectare, rendant, de fait, la mise en valeur impossible.
Ainsi l'agriculteur, ne pouvant utiliser son potentiel productif, sera un peu plus dépendant du fourrage importé et de la politique du « tout prime ».
C'est pour avoir dénoncé énergiquement l'inadaptation de la loi sur le défrichement que les deux agriculteurs sont poursuivis.
La Corse, comme la Guyane, est-elle condamnée à rester une région assistée, où la forêt et les richesses naturelles ne peuvent être exploitées par le peuple, dans le cadre d'un développement durable ?
Corsica libera sera toujours aux côtés de tous les agriculteurs poursuivis pour ne pas avoir respecté cette loi sur le défrichement, dont l'application mécanique et sans discernement est incompatible avec l'avenir pastoral que nous voulons pour l'agriculture de notre pays.
En effet, la loi sur le « défrichement », ne tient pas compte de l'ancienneté spécifique à la déprise agricole en Corse, remontant aux dernières guerres (14-18, 39- 45).
Or, la loi stipule que toute mise en valeur réalisée par un agriculteur sur une parcelle qui est en déprise agricole depuis plus de 40 ans, doit répondre à une autorisation de défrichement, délivrée par les services de l'Etat, ce qui peut entraîner pour l'agriculteur le paiement d'une compensation de 11 000 € l'hectare, rendant, de fait, la mise en valeur impossible.
Ainsi l'agriculteur, ne pouvant utiliser son potentiel productif, sera un peu plus dépendant du fourrage importé et de la politique du « tout prime ».
C'est pour avoir dénoncé énergiquement l'inadaptation de la loi sur le défrichement que les deux agriculteurs sont poursuivis.
La Corse, comme la Guyane, est-elle condamnée à rester une région assistée, où la forêt et les richesses naturelles ne peuvent être exploitées par le peuple, dans le cadre d'un développement durable ?
Corsica libera sera toujours aux côtés de tous les agriculteurs poursuivis pour ne pas avoir respecté cette loi sur le défrichement, dont l'application mécanique et sans discernement est incompatible avec l'avenir pastoral que nous voulons pour l'agriculture de notre pays.