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Sébastien Medori :"Pour la journée des droits de la Femme, soyons, enfin, modernes!"


le Dimanche 8 Mars 2015 à 15:11

Sébastien Medori, président du Collectif des Enfants Déchirés, nous a fait parvenir le communiqué suivant.



Sébastien Medori :"Pour la journée des droits de la Femme, soyons, enfin, modernes!"
En cette journée internationale des Droits des Femmes, en tant que Président du Collectif des Enfants Déchirés, je tiens à rappeler que nous assistons dans le domaine de l'égalité père-mère devant la justice familiale à une régression sans précédant en FRANCE, pays des Droits de l'Homme. Depuis deux ans et paradoxalement depuis la remise au goût du jour d'un Ministère des Droits des Femmes en 2012, la guerre des sexes a malheureusement repris de plus belle devant nos tribunaux familiaux, avec une férocité sans aucune mesure de ce que nous connaissions auparavant.  

En effet, jamais depuis la loi du 4 mars 2002 sur la coparentalité nous avons assisté à autant de décisions sexistes et discriminatoires en justice familiale, haut lieu du féminisme radical où s'exprime chaque jour avec de plus en plus de haine à l'encontre des pères une réelle idéologie sournoise pro-maternelle qui ne dit jamais son nom, mais qui vise en réalité à mettre à l'écart les pères.

Résultat : en 2014, la FRANCE a dépassé à nouveau et pour la première fois depuis les années 70/80 le chiffre annuel effroyable des 30 000 orphelins de père suite à une décision de justice familiale. En Corse, qu'il s'agisse de la juridiction de BASTIA ou de celle d'AJACCIO, force est de constater que les magistrats insulaires provoquent chaque année, grâce à l'appui de nombreux professionnels du droit (avocats, huissiers, experts), des dizaines de mises en orphelinage d'enfants innocents, comme nous avons pu tristement le constater dernièrement avec l'affaire internationale Enzo.


C'est pourquoi, en cette journée du 8 mars dédiée aux femmes, le Collectif des Enfants Déchirés tient à redire que s'il y a bien un domaine dans lequel les droits des femmes ne doivent pas se transformer en privilèges injustifiés visant à prolonger les dérives du féminisme radical, c'est précisément dans le domaine de la famille. Que les féministes cessent donc de faire diffuser des faux chiffres sur le nombre de femmes violées et sur le nombre de femmes victimes de violences conjugales pour faire oublier à l'opinion publique qu'elles sont favorables à la parité partout...sauf justement dans le domaine de la séparation famille ! Cela est incompréhensible, car nous sommes en ce début de XXIème siècle bien loin de la guerre des sexes des années 70/80 ! Ce que les féministes doivent comprendre aujourd'hui, c'est que dans la sphère de la famille l'apparition des droits de l'enfant vient remettre définitivement les choses à plat, puisque juridiquement tout enfant doit être dorénavant élevé et éduqué par ses deux parents à égalité de droits et de devoirs. Cependant les indicateurs des juridictions insulaires ne vont pas dans ce sens.


Aussi, plutôt que de voir utiliser la justice familiale et républicaine comme terrain de lutte d'arrière-garde, le Collectif des Enfants Déchirés de Corse invite toutes les féministes à privilégier l'application stricte de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant qui permet à chaque enfant d'être protégé face à ses deux parents. En agissant ainsi, on rétablira des droits pour tous (enfants, pères, mères et grands-parents) et non pour une catégorie gémissante. La voilà la vraie modernité !


Relancer uniquement les droits des femmes et sa cohorte de privilèges sociétaux, sociaux et économiques relève du passéisme idéologique et de l'assistanat. Privilégions exclusivement le droit supérieur de l'enfant à être élevé par ses deux parents responsables et responsabilisés par les pouvoirs publics et les institutions, à commencer par l'institution judiciaire après divorce et séparation. C'est la seule voie possible pour que les Droits des Femmes se prolongent par l'avènement effectif des Droits de l'Enfant, faute de quoi les droits des Femmes deviendraient alors des droits régressifs.