Arrivé en 2010 en tant qu’entraineur de l’équipe Seniors des "bleus ciel et blancs", l’ex international a ensuite intégré l’école de Rugby avec laquelle il s’impliquera durant tout son passage en Corse.
Une convention entre l’Académie de Corse et le RCA le conduira à faire la promotion du sport dans les écoles primaires de la région ajaccienne, dont les retombées en termes d’inscription seront immédiates.
« L’école de Rugby c’est la porte d’entrée pour tous les joueurs et il demeure très important voir essentiel de travailler à développer et renforcer cet outil. Le RCA a la chance de compter un nombre important de licenciés dans toutes les catégories ce qui n’est malheureusement plus le cas d’autres clubs. Lorsque je suis arrivée en Corse, j’ai connu des plateaux régionaux auxquels participaient les clubs de Sartène, Bonifacio et Corte. Aujourd’hui, ils n’existent plus à l’heure où le rugby est le deuxième sport le plus populaire en France ».
Mais, au-delà des raisons, personnelles, qui l’ont, en partie, amené à faire ce choix, l’ancien demi de mêlée des "bleus" avoue également que le manque de structuration du rugby en Corse l’a aussi démotivé. « Ce n’est que le triste résultat de la politique régionale …" souligne celui qui fut l'entraîneur des cadets de la Squadra Corsa. La baisse des effectifs dans les catégories supérieures avec un désengagement de la part des joueurs fait aussi partie des contats négatifs relevés par Castaignède.
« Ce qui est compliqué aujourd’hui, c’est que ce sont les clubs insulaires qui sont au service du comité alors que ça devrait être le contraire ».
Il s’explique : « Il faut que le comité corse de rugby décide d’un vrai projet de développement avec une ligne directrice qui met directement les clubs au cœur de ce même projet. Aujourd’hui, on travaille au coup par coup ce qui induit un manque de continuité ».
Et Castaignède poursuit.
« Tout le travail de communication et d’actions est porté par les clubs, alors que le développement du sport devrait être plus global. Les écoles de rugby n’ont plus de compétition à partir de mi-mai, les juniors ne disputent plus de rencontres depuis fin mars. Le comité pourrait organiser une Coupe de Corse en fin de saison pour compenser tout cela. Pourquoi ne pas inciter, aussi, les clubs du continent à venir jouer à ces moments-là ? On peut aller encore plus loin : l’été pourrait, aussi, être propice à l'organisation de compétitions de beach rugby».
Quand enfin, il évoque son expérience d’un point de vue humain, c’est sur une tout autre ton que Stéphane Castaignède s'exprime : « J’ai rencontré des gens formidables. Mon passage sur l’île aura surtout été une belle aventure humaine. En partant je laissé un peu de ma… famille. Mais j’y reviendrai c’est sûr ! ».
Une convention entre l’Académie de Corse et le RCA le conduira à faire la promotion du sport dans les écoles primaires de la région ajaccienne, dont les retombées en termes d’inscription seront immédiates.
« L’école de Rugby c’est la porte d’entrée pour tous les joueurs et il demeure très important voir essentiel de travailler à développer et renforcer cet outil. Le RCA a la chance de compter un nombre important de licenciés dans toutes les catégories ce qui n’est malheureusement plus le cas d’autres clubs. Lorsque je suis arrivée en Corse, j’ai connu des plateaux régionaux auxquels participaient les clubs de Sartène, Bonifacio et Corte. Aujourd’hui, ils n’existent plus à l’heure où le rugby est le deuxième sport le plus populaire en France ».
Mais, au-delà des raisons, personnelles, qui l’ont, en partie, amené à faire ce choix, l’ancien demi de mêlée des "bleus" avoue également que le manque de structuration du rugby en Corse l’a aussi démotivé. « Ce n’est que le triste résultat de la politique régionale …" souligne celui qui fut l'entraîneur des cadets de la Squadra Corsa. La baisse des effectifs dans les catégories supérieures avec un désengagement de la part des joueurs fait aussi partie des contats négatifs relevés par Castaignède.
« Ce qui est compliqué aujourd’hui, c’est que ce sont les clubs insulaires qui sont au service du comité alors que ça devrait être le contraire ».
Il s’explique : « Il faut que le comité corse de rugby décide d’un vrai projet de développement avec une ligne directrice qui met directement les clubs au cœur de ce même projet. Aujourd’hui, on travaille au coup par coup ce qui induit un manque de continuité ».
Et Castaignède poursuit.
« Tout le travail de communication et d’actions est porté par les clubs, alors que le développement du sport devrait être plus global. Les écoles de rugby n’ont plus de compétition à partir de mi-mai, les juniors ne disputent plus de rencontres depuis fin mars. Le comité pourrait organiser une Coupe de Corse en fin de saison pour compenser tout cela. Pourquoi ne pas inciter, aussi, les clubs du continent à venir jouer à ces moments-là ? On peut aller encore plus loin : l’été pourrait, aussi, être propice à l'organisation de compétitions de beach rugby».
Quand enfin, il évoque son expérience d’un point de vue humain, c’est sur une tout autre ton que Stéphane Castaignède s'exprime : « J’ai rencontré des gens formidables. Mon passage sur l’île aura surtout été une belle aventure humaine. En partant je laissé un peu de ma… famille. Mais j’y reviendrai c’est sûr ! ».