Dans un étude sur les startups françaises, Capterra, comparateur de logiciels pour entreprises rattaché au groupe Gartner, s’est servi d’un échantillon représentatif de 1200 startups réparties dans toutes les régions de France pour connaître et comprendre leurs forces, leurs faiblesses, les défis auxquels elles font face et les investissements injectés. Les résultats de cette analyse ont été mis sur une carte de France interactive et plusieurs infographies.
La Corse y est bien présente et ne déroge pas à la tendance nationale. Le marché des startups sur l’ile est principalement masculin : on compte 18 % de fondatrices qui sont quand même plus nombreuses que sur le continent où les femmes sont seulement 15 % de startuppers.
Selon cet étude les entrepreneurs ont généralement un master, un diplôme provenant d’une école de commerce ou encore d’une école d’ingénieur. Si les fondateurs s’associent, ils ne le font pas avec n’importe qui : la moitié de startup corses a été créée par un groupe d’amis ou par des personnes qui se sont connues à l’école.
Les 21 startups nustrali qui apparaissent dans ce dossier représentent le 1 % du marché français. Avec un nombre moyen de 4 employés, c’est le caractère innovant et le fort potentiel de croissance qui constituent le dénominateur commun des jeunes pousses insulaires.
Grace à cette étude on remarque que l’écosystème corse est dynamique et que début 2019 les secteurs d’activité principaux sont la santé, le biotech et la chimie, suivis par les nouvelles technologies.
Le top 3 des villes qui concentrent le plus de startups en Corse sont Ajaccio (43%), Bastia (29%) et Biguglia (10%). Avec un capital moyen de 78.320 euro d’investissements injectés, les défis des entrepreneurs corses c’est d’être à la pointe des services du numérique et leur priorité c’est la recherche de liquidités qui est la principale difficulté pour 19 % des sondés.
Cela explique également le nombre élevé de levées de fonds réalisées par les jeunes entrepreneurs pour garder la tête hors de l’eau. Le défi qui arrive en deuxième position est lié aux aspects marketing et à la promotion : 17 % des interrogés au niveau national disent avoir des difficultés à faire la publicité de leur marque. Enfin, pour 12 % des interrogés, travailler avec un personnel réduit représente un défi non négligeable.
Face à ces difficultés, quelles sont les priorités ? Pour les startups il s’agit de vendre. Trouver des clients et générer des profits s’impose comme le test ultime afin de savoir si la startup a de l’avenir.
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