Le tandem Fillon/Copé au temps de l'unité... Aujourd'hui le torchon brûle et François Fillon a annoncé son intention d'aller en justice pour contester les résultats de l'élection de Jean-François Copé à l'UMP. (Photo: D.R)
Après les dernières 24 heures qui ont vu les situations rocambolesques se succéder dans le cadre de l’élection du futur président de l’UMP (dont François Fillon et Jean-François Copé revendiquaient chacun la victoire), un nouveau rebondissement a eu lieu en milieu d’après-midi mercredi.
Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a annoncé que les résultats des fédérations UMP de 3 départements d’outre-mer (la Nouvelle Calédonie, Mayotte, Wallis et Futuna) n’avaient pas été comptabilisés dans les résultats annoncés après plus de 24 heures de revirements ubuesques. « C’est une erreur manifeste et grave » a déclaré Eric Ciotti. Un malheureux "oubli" qui concernerait quand même plus de 1 300 électeurs !
Fillon renonce à la présidence de l’UMP... mais veut saisir la justice
François Fillon a réagi en se réclamant de nouveau le vainqueur. Avant de faire volte face mercredi soir après une fin de journée marquée par les attaques et les "petites phrases" assassines des partisans des deux bords. Sur le plateau de nos confrères de TF1, François Fillon a déclaré renoncer à la présidence de l’UMP mais vouloir porter l’affaire en justice si rien ne bouge et que la clarté n’est pas rapidement faite sur cet imbroglio. « Je renonce à la présidence de l’UMP mais j’irai devant la justice s’il le faut » a-t-il affirmé, avec la mine des mauvais jours.
L’impartialité de la commission de l’UMP mise en doute
« Ce n’est pas mon ego qui est en jeu mais mon parti et je défends l’honneur de mon parti » a-t-il affirmé, de façon théatrale. S’expliquant sur les raisons de cette pugnacité, l’ancien premier ministre du gouvernement Sarkozy a argué le fait que « la présidence de l’UMP ne peut pas reposer sur l’oubli de 3 départements ». Avant de mettre à mal l’objectivité et surtout l’impartialité de la commission des recours du parti : « Je n’ai pas confiance dans la commission des recours de l’UMP ».
Une façon de tacler une nouvelle fois son rival François Copé qui, peu de temps auparavant, avait affirmé dans les médias que si François Fillon voulait contester un ou plusieurs points de cette élection, seule la commission était à même de régler le problème.
Alain Juppé appelé à la rescousse pour arbitrer le conflit
Enfin, il a souhaité que le maire de Bordeaux Alain Juppé joue en quelque sorte le rôle d’arbitre de ce combat. « Je demande qu’Alain Juppé constitue une équipe pour nous proposer une sortie de crise » a-t-il argumenté.
Jean François Copé quand à lui s’est évertué tout au long de la journée de mercredi à tasser le terrain en répétant à l’envie qu’il fallait passer à autre chose, poussant même le "fair-play" politique jusqu’à « appeler François Fillon et ceux qui le conseillent a retrouver le sens des responsabilités ».
Enfin, ultime provocation, le rival de François Fillon a affirmé « ne pas pouvoir imaginer que François Fillon saisisse la justice ». Avant de conclure l’air de rien en soutenant « qu’il n’y aura pas de scission du parti ».
Gageons sans quasiment se tromper que la journée de jeudi apportera encore son lot de révélations, de coups bas, d’immoralité politique et de comique de situation dans ce pitoyable fiasco électoral et politique.
Yannis Christophe GARCIA
Le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a annoncé que les résultats des fédérations UMP de 3 départements d’outre-mer (la Nouvelle Calédonie, Mayotte, Wallis et Futuna) n’avaient pas été comptabilisés dans les résultats annoncés après plus de 24 heures de revirements ubuesques. « C’est une erreur manifeste et grave » a déclaré Eric Ciotti. Un malheureux "oubli" qui concernerait quand même plus de 1 300 électeurs !
Fillon renonce à la présidence de l’UMP... mais veut saisir la justice
François Fillon a réagi en se réclamant de nouveau le vainqueur. Avant de faire volte face mercredi soir après une fin de journée marquée par les attaques et les "petites phrases" assassines des partisans des deux bords. Sur le plateau de nos confrères de TF1, François Fillon a déclaré renoncer à la présidence de l’UMP mais vouloir porter l’affaire en justice si rien ne bouge et que la clarté n’est pas rapidement faite sur cet imbroglio. « Je renonce à la présidence de l’UMP mais j’irai devant la justice s’il le faut » a-t-il affirmé, avec la mine des mauvais jours.
L’impartialité de la commission de l’UMP mise en doute
« Ce n’est pas mon ego qui est en jeu mais mon parti et je défends l’honneur de mon parti » a-t-il affirmé, de façon théatrale. S’expliquant sur les raisons de cette pugnacité, l’ancien premier ministre du gouvernement Sarkozy a argué le fait que « la présidence de l’UMP ne peut pas reposer sur l’oubli de 3 départements ». Avant de mettre à mal l’objectivité et surtout l’impartialité de la commission des recours du parti : « Je n’ai pas confiance dans la commission des recours de l’UMP ».
Une façon de tacler une nouvelle fois son rival François Copé qui, peu de temps auparavant, avait affirmé dans les médias que si François Fillon voulait contester un ou plusieurs points de cette élection, seule la commission était à même de régler le problème.
Alain Juppé appelé à la rescousse pour arbitrer le conflit
Enfin, il a souhaité que le maire de Bordeaux Alain Juppé joue en quelque sorte le rôle d’arbitre de ce combat. « Je demande qu’Alain Juppé constitue une équipe pour nous proposer une sortie de crise » a-t-il argumenté.
Jean François Copé quand à lui s’est évertué tout au long de la journée de mercredi à tasser le terrain en répétant à l’envie qu’il fallait passer à autre chose, poussant même le "fair-play" politique jusqu’à « appeler François Fillon et ceux qui le conseillent a retrouver le sens des responsabilités ».
Enfin, ultime provocation, le rival de François Fillon a affirmé « ne pas pouvoir imaginer que François Fillon saisisse la justice ». Avant de conclure l’air de rien en soutenant « qu’il n’y aura pas de scission du parti ».
Gageons sans quasiment se tromper que la journée de jeudi apportera encore son lot de révélations, de coups bas, d’immoralité politique et de comique de situation dans ce pitoyable fiasco électoral et politique.
Yannis Christophe GARCIA