Depuis sa création en 1985, le collectif antiraciste de Corse Avà basta a toujours porté dans son programme fondamental l’accès des étrangers au droit de vote aux élections locales comme une affaire d’équité citoyenne et de lutte contre l’exclusion.
Est-il normal que des travailleurs de nationalité « étrangère », vivant sur notre territoire depuis au moins 10 années et souvent beaucoup plus, soient exclus de toutes responsabilités sur le choix d’un programme communal alors qu’ils résident, travaillent, et comme tout le monde, paient des impôts locaux et sur leurs revenus, sans compter toutes les taxes indirectes qui grèvent le quotidien mais font de lui un citoyen.
Ils produisent, ils dépensent, ils cotisent... Partie prenante du tissu économique et social à tous les niveaux, comment peut-on les exclure d’une gestion de l’action communale qui intervient sur le quotidien de chacun, et de tous ?
N’est-ce pas discriminatoire de considérer qu’il y a deux sortes de non-nationaux : les européens et les extra-européens ?
D'autre part, comment peut-on concevoir que des personnes qui possèdent dans une commune une maison secondaire ou un bout de terrain et qui n’y résident pas ou très peu, ont le droit d’intervenir sur la gestion communale, alors qu’une partie du tissu actif permanent n’a le droit que de se taire.
En dehors du respect des principes citoyens, il y a un effet de prise en considération de ces « étrangers »-là. Si le droit de vote leur était consenti, ce droit de justice ferait reculer l’exclusion et le racisme et favoriserait l’intégration.
Nous en sommes convaincus.
Nous demandons à tous les citoyens épris de justice de faire appel, avec nous, à l’intelligence et à la responsabilité des députés et des sénateurs qui auront à en décider. Nous demandons à l'Assemblée de Corse d'avoir une position ferme allant dans ce sens...
Ce droit à minima, a été fortement énoncé durant la campagne. Cette promesse du Président, et de la nouvelle majorité, doit être tenue quelles qu'en soient les difficultés. La population y est, majoritairement, favorable.
Pour Avà Basta,
Le Président, La Présidente d’Honneur,
Ghjiseppu MAESTRACCI. Noëlle VINCENSINI,
Est-il normal que des travailleurs de nationalité « étrangère », vivant sur notre territoire depuis au moins 10 années et souvent beaucoup plus, soient exclus de toutes responsabilités sur le choix d’un programme communal alors qu’ils résident, travaillent, et comme tout le monde, paient des impôts locaux et sur leurs revenus, sans compter toutes les taxes indirectes qui grèvent le quotidien mais font de lui un citoyen.
Ils produisent, ils dépensent, ils cotisent... Partie prenante du tissu économique et social à tous les niveaux, comment peut-on les exclure d’une gestion de l’action communale qui intervient sur le quotidien de chacun, et de tous ?
N’est-ce pas discriminatoire de considérer qu’il y a deux sortes de non-nationaux : les européens et les extra-européens ?
D'autre part, comment peut-on concevoir que des personnes qui possèdent dans une commune une maison secondaire ou un bout de terrain et qui n’y résident pas ou très peu, ont le droit d’intervenir sur la gestion communale, alors qu’une partie du tissu actif permanent n’a le droit que de se taire.
En dehors du respect des principes citoyens, il y a un effet de prise en considération de ces « étrangers »-là. Si le droit de vote leur était consenti, ce droit de justice ferait reculer l’exclusion et le racisme et favoriserait l’intégration.
Nous en sommes convaincus.
Nous demandons à tous les citoyens épris de justice de faire appel, avec nous, à l’intelligence et à la responsabilité des députés et des sénateurs qui auront à en décider. Nous demandons à l'Assemblée de Corse d'avoir une position ferme allant dans ce sens...
Ce droit à minima, a été fortement énoncé durant la campagne. Cette promesse du Président, et de la nouvelle majorité, doit être tenue quelles qu'en soient les difficultés. La population y est, majoritairement, favorable.
Pour Avà Basta,
Le Président, La Présidente d’Honneur,
Ghjiseppu MAESTRACCI. Noëlle VINCENSINI,