
On les entend avant de les voir, on les maudit après leur passage. Les sangliers, ces colocataires poilus qu’on n’a jamais invités, se sont installés comme s’ils avaient hérité du terrain. Aucun faire-part, aucun préavis — juste un grognement dans la nuit et un potager transformé en champ de mines au petit matin.
Ils circulent entre maquis, routes et jardins avec une assurance toute municipale, comme s’ils avaient les clés du pays... voire le badge d’accès illimité. La nuit, ils retournent la terre. Le jour, ils retournent les nerfs. Et quand on finit par en croiser un sur un trottoir ou au pied d’un immeuble, plus personne ne s’étonne vraiment. On commence à se demander si ce n’est pas eux qui nous tolèrent.
Les protestations ? Elles montent. Les décisions ? Elles se cachent. Les solutions ? En voie d’extinction. Et le ras-le-bol, lui, prospère comme un figuier dans un rond-point.
Mais bon… peut-être fallait-il s’y attendre. Après tout, la ville a gagné sur la campagne — même en Corse. Et comme souvent dans ces cas-là, la nature n’a pas vraiment apprécié de perdre. Alors elle est revenue, version poils et grognements.
Certains en rient encore. D’autres beaucoup moins. Et pendant ce temps, les sangliers, eux, s’installent et se développent. Tranquilles. Et chez eux.
Ils circulent entre maquis, routes et jardins avec une assurance toute municipale, comme s’ils avaient les clés du pays... voire le badge d’accès illimité. La nuit, ils retournent la terre. Le jour, ils retournent les nerfs. Et quand on finit par en croiser un sur un trottoir ou au pied d’un immeuble, plus personne ne s’étonne vraiment. On commence à se demander si ce n’est pas eux qui nous tolèrent.
Les protestations ? Elles montent. Les décisions ? Elles se cachent. Les solutions ? En voie d’extinction. Et le ras-le-bol, lui, prospère comme un figuier dans un rond-point.
Mais bon… peut-être fallait-il s’y attendre. Après tout, la ville a gagné sur la campagne — même en Corse. Et comme souvent dans ces cas-là, la nature n’a pas vraiment apprécié de perdre. Alors elle est revenue, version poils et grognements.
Certains en rient encore. D’autres beaucoup moins. Et pendant ce temps, les sangliers, eux, s’installent et se développent. Tranquilles. Et chez eux.
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