André Valat (à gauche), président de la commision spéciale, signant les documents avec Stéphane Sbraggia
Au sein de la commission spéciale, on retrouve Paul Andreani, ancien directeur de service à la préfecture de la Corse, Laurent Calvet, ancien haut fonctionnaire, Philippe Dubreuil, François Fabbri, Pierre Giansily et Philippe Peronne.
Après les présentations et la passation de pouvoir, suivies de brèves déclarations des deux parties, le commission spéciale s’est aussitôt mise au travail avec, pour commencer, la nomination des sept membres dans les diverses délégations, état-civil et le factuel d’une municipalité de plus de 60 000 habitants.
Pour Stéphane Sbraggia, premier adjoint en fonction jusqu'à mercredi matin, la remise des clefs de la mairie s’est faite dans la dignité et la bonne humeur, avec toutefois une pointe de nostalgie : « Il est toujours frustrant d’interrompre une tâche que l’on assume avec passion et sérieux, mais il faut accepter, c’est une parenthèse inédite que la ville connaît aujourd’hui. L’essentiel est que les services fonctionnent naturellement et il était important ce matin d’organiser cette passation pour rassurer la population sur le fonctionnement des services. Une parenthèse se ferme, une autre s’ouvre…»
Une telle interruption pourrait-elle être préjudiciable pour la ville ?
Pour Stéphane Sbraggia, « une interruption est toujours préjudiciable dans la mesure où les choses n’avancent pas normalement. Pour le reste tout devrait marcher dans les meilleures conditions. Je prends pour exemple la revue de projets de l’ANRU, qui a fait l’objet d’un avenant financement de travaux; comme il n’y a pas d’organe délibérant, il ne pourra pas y avoir de passation de marché. Donc, ce sont des points préjudiciables car cela pourrait avoir un impact plutôt négatif sur l’activité économique locale. Il faut apprécier le fait que les services continuent de travailler. Nous avons lancé un certain nombre de choses sur la base de ce qui a fait l’objet de délibérations, mais il y a toujours une activité, les services travaillent sur l’élaboration des documents budgétaires etc. Il y aura certes une petite interruption, une sorte de mise au ralenti, mais on sera quand même contraint d’aller assez vite et il faudra pour cela être plus rapide, plus pragmatique et plus efficace que d’habitude…»
André Valat : assurer une continuité
« Messieurs, vous voilà en place, je vous souhaite beaucoup de courage et si besoin, je suis entièrement à votre service » a simplement déclaré Stéphane Sbraggia à la nouvelle comission spéciale présidée par Michel Valat, lequel a remercié le premier adjoint d’avoir « bien tenu la maison pendant ce délai » et d’ajouter : « Comme vous l’avez souligné, c’est une opération de continuité du service municipal. Je rappelle que la Commission spéciale n’est pas là pour inventer la poudre…Nous nous chargerons de gérer les affaires normales et traditionnelles d’une mairie. Nous espérons exercer cette continuité dans une période un peu particulière mais néanmoins toujours dans le sens du service public. Nous allons nous y conformer. »
J. F.
Après les présentations et la passation de pouvoir, suivies de brèves déclarations des deux parties, le commission spéciale s’est aussitôt mise au travail avec, pour commencer, la nomination des sept membres dans les diverses délégations, état-civil et le factuel d’une municipalité de plus de 60 000 habitants.
Pour Stéphane Sbraggia, premier adjoint en fonction jusqu'à mercredi matin, la remise des clefs de la mairie s’est faite dans la dignité et la bonne humeur, avec toutefois une pointe de nostalgie : « Il est toujours frustrant d’interrompre une tâche que l’on assume avec passion et sérieux, mais il faut accepter, c’est une parenthèse inédite que la ville connaît aujourd’hui. L’essentiel est que les services fonctionnent naturellement et il était important ce matin d’organiser cette passation pour rassurer la population sur le fonctionnement des services. Une parenthèse se ferme, une autre s’ouvre…»
Une telle interruption pourrait-elle être préjudiciable pour la ville ?
Pour Stéphane Sbraggia, « une interruption est toujours préjudiciable dans la mesure où les choses n’avancent pas normalement. Pour le reste tout devrait marcher dans les meilleures conditions. Je prends pour exemple la revue de projets de l’ANRU, qui a fait l’objet d’un avenant financement de travaux; comme il n’y a pas d’organe délibérant, il ne pourra pas y avoir de passation de marché. Donc, ce sont des points préjudiciables car cela pourrait avoir un impact plutôt négatif sur l’activité économique locale. Il faut apprécier le fait que les services continuent de travailler. Nous avons lancé un certain nombre de choses sur la base de ce qui a fait l’objet de délibérations, mais il y a toujours une activité, les services travaillent sur l’élaboration des documents budgétaires etc. Il y aura certes une petite interruption, une sorte de mise au ralenti, mais on sera quand même contraint d’aller assez vite et il faudra pour cela être plus rapide, plus pragmatique et plus efficace que d’habitude…»
André Valat : assurer une continuité
« Messieurs, vous voilà en place, je vous souhaite beaucoup de courage et si besoin, je suis entièrement à votre service » a simplement déclaré Stéphane Sbraggia à la nouvelle comission spéciale présidée par Michel Valat, lequel a remercié le premier adjoint d’avoir « bien tenu la maison pendant ce délai » et d’ajouter : « Comme vous l’avez souligné, c’est une opération de continuité du service municipal. Je rappelle que la Commission spéciale n’est pas là pour inventer la poudre…Nous nous chargerons de gérer les affaires normales et traditionnelles d’une mairie. Nous espérons exercer cette continuité dans une période un peu particulière mais néanmoins toujours dans le sens du service public. Nous allons nous y conformer. »
J. F.
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