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Mer en Fête : 1 400 élèves à Marseille, 791 à Bastia…


le Mardi 28 Mai 2013 à 14:47

Vingt ans déjà que Mer en Fête, manifestation, voulue et pensée en Corse par Jean-Valère Geronimi et le CPIE U Marinu Bastia-Golu, vogue sur les flots du succès. Nice, Marseille, Lvourne, Ajaccio et Bastia. Puis d'autres ports du pourtour méditerranéen.



Mer en Fête : 1 400 élèves à Marseille, 791 à Bastia…
Vingt années qui ont permis de sensibiliser près de 90 000 élèves aux dangers qui plane sur la Méditerranée mais qui ont, aussi, été à l'origine de "beaucoup et de belles rencontres"  a souligné avec une certaine satisfaction Jean-Valère Geronimi après que Pierre-André Giovannini, directeur régional de la SNCM pour la Corse, qui accueillait "Mer en fête" à bord du Danielle-Casanova, à quai à Bastia, ait dit toute sa satisfaction que sa compagnie ait contribué à faire grandir Mer en Fête.
Mais les héros de la journée n'étaient pas les représentants des partenaires, venus conforter leur soutien à l'association et qui s'étaient rassemblés autour de Jean-Valère Geronimi mais bien les élèves des 17 écoles venus des quatre coins du département mieux appréhender les dangers qui guettent la mer.
Déjà, la veille à Marseille, ils avaient 1 400 à venir à la rencontre de "Mer en Fête".
A Bastia ce sont 36 classes et leurs 791 élèves avec 146 adultes qui se sont promenés durant toute la journée à travers les mille et un ateliers disséminés sur le pont 9 du Danielle-Casanova tous tournés vers la mer en général et de la mer Méditerranée  et de l'intérêt qu'il y a à se les "appropier" comme aime à le répèter Jean-Valère Geronimi.



Gérard Romiti : " Le lycée maritime de Bastia, troisième de France"

Mer en Fête : 1 400 élèves à Marseille, 791 à Bastia…
Gérard Romiti, président du comité national des pêches, a suivi avec attention les travaux de Mer en fête.
Il a entendu, comme les autres partenaires présents à la conférence de présentation de la manifestation, l'annonce faite par Pierre-André Giovannini sur le combustible des futurs navires de la SNCM.
Gérard Romiti a lui aussi laissé entendre qu'au niveau de la pêche l'on travaillait également au bateau du futur pour la pêche car, "le gasoil est gourmand et polluant. En sus, en Corse nous le payons plus cher qu'ailleurs : 2 centimes par litre."
Normal dès lors que l'on planche sur le "pointu" du futur.
Mais pour ce qui concerne Mer en Fête, le président du comité national des pêches, a souhaité que la journée suscite des vocations. " Il y avait 1 200 pêcheurs après guerre. Aujourd'hui nous sommes 250. Si seulement 4 élèves voulaient emprunter la voie, ce serait formidable. il faut, en effet, savoir qu'un emploi créé en mer en entraîne quatre à terre".

"Un ingénieur des mers"
Gérard Romiti  travaille aussi à essayer de valoriser ce métier. Aujourd'hui il rêve d'un métier "d'ingénieur des mers". Et à ce propos il cite volontiers le très bon classement au niveau national du lycée maritime de Bastia, troisième derrière Guilvinec et Sète, qui "victime de son succès ne dispose pas d'assez de places pour faire face à la demande."
Il cite aussi volontiers le travail que l'on effectue à Stella Mare, il évoque les réserves halieutiques et les possibilités que pourraient offrir "l'hydrolien" et "l'éolien en mer" que l'on pratique avec succès "en Allemagne et en Suède."
Le président du comité national des pêches roule donc, et sans retenue, pour " Mer en fête ", mais il prône, aussi, fonction oblige, pour une " mer économique" et sa désignation récente au poste de vice-président  des aires maritimes de France constitue pour lui sur ce plan "une reconnaissance".
Florence Santini-Gomez, présidente de la Ligue contre le cancer, Joëlle Boromei de l'office de l'Environnement et  Christophe Gerin, le proviseur du lycée Jean-Nicoli ont eut l'occasion par la suite de dire combien les uns et les autres étaient attachés à cette manifestation qui se prolonge Mercredi à Marseille avec Mer'éduc.