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Ligue 1 : Les Oursons mordent dans la victoire, face à Rennes


le Samedi 8 Février 2014 à 20:48

Après un début de match fou, et un score favorable à la pause à la suite du but lifté d'André, les joueurs de Bracconi ont souffert. Mais dans un état d'esprit irréprochable, et malgré les blessures de Bonnart et Hengbart, le capitaine Cavalli a montré l'exemple et a offert à l'ACA sa deuxième victoire de la saison, profitant d'un coup du sort. Trois buts, du jeu et de la détermination, autant d'ingrédients qui donnent du goût à ces trois point, fruit d'un travail acharné.



A nouveau buteur à Timizzolu, Benji André a montré la voie aux siens avec un but aussi chanceux qu'important (Ritrattu : G. Pierlovisi)
A nouveau buteur à Timizzolu, Benji André a montré la voie aux siens avec un but aussi chanceux qu'important (Ritrattu : G. Pierlovisi)
Stadiu F. Coty, Sabbatu l’8 di Farraghju di u 2014
AC Aiacciu 3–1 S Rennais ( 2-1 ) (24a ghjurnata di L1)
Scopi : Faty (18a), André (38a), Cavalli (78a) ; Doucouré (34a)
Avvertimenti : Dokouré pà Rennes ; Diarra pà l’ACA
Spettatori : 
Tempu : Fretu ; Tarrenu : Bonu
ACA : Ochoa – Hengbart (Dielna 23a), Tonucci, Perozo, Bonnart (Diarra 45a) – Mostefa, Faty, Lasne, Cavalli (Cap.) (Goncalvès 80a), André - Tallo
Bancu : Sissoko, Dielna, Ait-Yaiha, Diarra, Goncalvès, Yakovenko, Oliech
Add : Ch. Bracconi
SR : Costil – M’Bengue, Moreira, Armand (Cap), Hountondji, Bakayoko, Kondradsen (Kadir 63a), Doucouré (Oliveira 76a), Grosicki (Alessandrini  56a), Toivonen, N’Tep
Bancu : N’Diaye – Boye, Emerson, Kadir, Makoun, Oliveira, Alessandrini
Add : Ph Montanier
Arbitru : Sgiò Bastien
 

U Scontru

Les Rennais se montrent d’entrée dangereux sur coup-franc, et l’ACA réplique par un joli tacle de B. André. Le même André est un poil trop court sur un centre de Johan Cavalli, les Ajacciens sont bien rentrés dans leur match de la survie. Mais ils vont trembler, à la huitième minute, Ochoa s’emploie sur une frappe de N’Tep après une désorganisation de la défense.
Passé le quart d’heure, les Oursons gardent le ballon, et sur une faute, Cavalli enroule parfaitement le ballon jusque sur la tête de Ricky Faty, qui ouvre la marque ! Le Franco-Sénégalais bat Costil du crâne au point de pénalty. Les Rennais répondent sans prévenir, et sur un contre, Ochoa détourne deux fois d’affilée le cuir, suppléé par la défense qui souffre, en ce début de match (18a).
Mais l’Ours semble affamé, et sur une séquence entre Mostefa et Lasne, le ballon est contré par la défense, dommage pour ce bon tir de Lasne. Malgré une bonne entame, et un autre arrêt d’Ochoa face à deux joueurs seuls, Doucouré profite du flottement des Ajacciens, qui croyaient au hors-jeu. 1-1, à la 34ème minute.
Sur un nouveau coup-de-pied arrêté, Faty reprend et voit le ballon contré, alors que la lucarne était sur la trajectoire, toujours pas de chance pour les bianch’è rossi. Mais dans un match fou, André loupe sa demi-volée, mais trompe tout son monde et notamment Costil, qui n’a lui non-plus rien compris : 2-1, le goal Rennais est lobé par cette frappe liftée (38a). Cavalli embraye et lance Tallo, mais Costil profite du mauvais contrôle de l’attaquant, qui parait seul. 
Le claquage de Bonnart avant la pause et l’entrée de Diarra contraint Bracconi à revoir sa tactique. L’entame de la seconde période est plus tendue, et surtout moins spectaculaire. Junior Tallo est à deux doigts du troisième. Encore dans un duel, l’imagination lui manque pour battre Costil, qui sort vainqueur (55a). L’attaquant repart de l’avant et manque le cadre de pas grand-chose, à la 65e minute. S
ur une action fluide, les Ajacciens manquent d’un rien le cadre, André lance Cavalli qui centre pour Tallo, dont la reprise de la tête manque de puissance (68a) ! M’Bengue manque le contre-son-camp sur un centre de Diarra, preuve que l’ACA continue de pousser, grâce aux encouragements de son maigre public d’inconditionnels. Mostefa centre au cordeau pour André, encore une fois court d’un poil (76a). Et à force d’insister, Cavalli hérite du cuir après une erreur Rennaise, et se feint d’une frappe imparable pour battre Costil pour la troisième fois ! (3-1 à la 78e minute). Goncalvès rentre pour renforcer l’assise défensive, et Ochoa capte un dernier ballon chaud. Le petit Goncalvès se fend presque d’une action fantastique en solitaire, et M. Bastien siffle la fin, synonyme de succès ! 
 

L'ACA

En 4-5-1, l’ACA affichait la même ambition et le même enthousiasme que face à Sochaux, et a connu le même problème, avec la sortie de Cédric Hengbart sur blessure, additionnée à celle de Bonnart. Pour autant, le dispositif très offensif a montré de belles choses, obtenant bon nombre de coup-francs, dont un remarquablement travaillé, qui donna l’ouverture du score à Faty. En défense, la rigueur était de mise, et le bleu de chauffe était sous tous les maillots. Malgré les absences et les blessures, les Rennais ont eu du mal à bouger le dernier rideau. 
Au milieu, la construction a été la clé, afin de percer à maintes reprises le mur Rennais. Faty et son but, Mostefa et sa hargne, même replacé arrière droit, ont fait le plus dur, derrière un Cavalli étincelant, récompensé par un but. Une animation offensive intéressante, récompensée - enfin - par trois buts, et une victoire, et enfin un Ochoa concentré et serein, les Oursons revivent, et les supporters avec.

L'Avversariu

Après une victoire face à Lyon, Rennes retombe dans ses travers. Les joueurs de Montanier sont rentrés logiquement désavantagés au score, à la pause, la faute à une défense trop fébrile et mal en place et à un milieu peu enclin à rivaliser avec des Oursons enragés. Si Toivonen et Doucouré ont beaucoup donné, les autres n'ont pas suivi, signe que quelque chose ne fonctionne pas dans cette équipe, pourtant renforcée par un joueur intéressant en la personne de Gosicki. 
Après le but d'André, on attendait une réaction du côté d'Alessandrini, bizarrement remplaçant. Mais il n'en fut rien, malgré un match ouvert et des bonnes opportunités en première période.

U Bilanciu

On n'y croyait même plus, surtout après l'égalisation de Doucouré. Mais force est de constater qu'en football, la justice sportive arrive toujours. Pas vernis dans un premier temps, mais tellement déterminés, les Oursons ont enfin fait fructifier leur dur labeur entrepris depuis l'arrivée de Bracconi. Toute l'équipe a répondu présent, chaque joueur était concerné et a apporté sa pierre à l'édifice nommé victoire, qui a failli ne jamais sorti de terre. 
On congratulera le coach et ses hommes, qui ne respirent pas au classement, mais dont le cerveau n'est désormais plus encrassé. De très bon augure!