Photos Michel Luccioni
Il est 15 heures en ce mercredi après-midi et tous ont promis d’être fidèles au rendez-vous devant les locaux de l’ARS à Ajaccio. Il faut dire que le jour J, qu’ils considèrent comme « tristement célèbre », est arrivé. Celui de la suspension du travail des personnels soignants et assimilés non vaccinés. Ils sont venus de Guagnu les Bains, du Ciste, la Funtanella, Sainte-Cécile, l’hôpital de la Miséricorde ou celui de Castellucciu, tous pour dénoncer une situation qu’ils jugent non démocratique. « On n’est pas contre la vaccination, peste ce père de famille quinquagénaire, on demande juste d’avoir le choix ou non de se faire vacciner. En revanche, c’est injuste ! Nos directeurs respectifs nous ont signifiés la suspension de notre activité. Et cela n’émeut personne. On est seuls depuis le début et cela continue. »
Sur un fond musical, le ton n’a plus aucune commune mesure avec celui plus convivial entrevu lors des différentes manifestations qui se sont déroulées à Ajaccio, chaque samedi depuis juillet. Les banderoles « No masque, no test, no picouse » ou « Mamans en colère », « Enfants en danger » en disent long sur les intentions.
Pourquoi les employés de l’ARS ont le choix ?
« Pourquoi avon-nous cette obligation alors que les employés de l’ARS ont le choix, clame au mégaphone et sur un ton vindicatif un manifestant, il y a une seule raison à cette obligation, c’est la « purge »... »
« C’est dur, ajoute Moujib, venu tout spécialement de Guagnu les Bains, qu’allons-nous donner à manger à nos enfants ? »
De son côté, Mélanie (Réaction 19) est toujours là pour assurer son soutien. « Nous avons les vrais chiffres et non ceux donnés par les élus. On parle de 140000 mécontents irresponsables dans toute la France alors que nous sommes près de 4 millions à descendre chaque semaine dans la rue dans toute la France. Le port du masque, le pass sanitaire, la vaccination pour les adolescents, on se moque du peuple depuis le début. Tout le monde sait que le vaccin n’est pas fiable... »
Vers 15.30, un responsable de l’ARS se présente sur le toit, ce qui accroît la colère des manifestants. « Pourquoi personne ne nous reçoit ? Pourquoi ne vient-on pas discuter avec nous ? » Pour l’ensemble des manifestants présents, ce n’est qu’un début. « Tant que le Gouvernement ne cédera pas, nous serons là. »
D’autres actions sont prévues à court terme.
Sur un fond musical, le ton n’a plus aucune commune mesure avec celui plus convivial entrevu lors des différentes manifestations qui se sont déroulées à Ajaccio, chaque samedi depuis juillet. Les banderoles « No masque, no test, no picouse » ou « Mamans en colère », « Enfants en danger » en disent long sur les intentions.
Pourquoi les employés de l’ARS ont le choix ?
« Pourquoi avon-nous cette obligation alors que les employés de l’ARS ont le choix, clame au mégaphone et sur un ton vindicatif un manifestant, il y a une seule raison à cette obligation, c’est la « purge »... »
« C’est dur, ajoute Moujib, venu tout spécialement de Guagnu les Bains, qu’allons-nous donner à manger à nos enfants ? »
De son côté, Mélanie (Réaction 19) est toujours là pour assurer son soutien. « Nous avons les vrais chiffres et non ceux donnés par les élus. On parle de 140000 mécontents irresponsables dans toute la France alors que nous sommes près de 4 millions à descendre chaque semaine dans la rue dans toute la France. Le port du masque, le pass sanitaire, la vaccination pour les adolescents, on se moque du peuple depuis le début. Tout le monde sait que le vaccin n’est pas fiable... »
Vers 15.30, un responsable de l’ARS se présente sur le toit, ce qui accroît la colère des manifestants. « Pourquoi personne ne nous reçoit ? Pourquoi ne vient-on pas discuter avec nous ? » Pour l’ensemble des manifestants présents, ce n’est qu’un début. « Tant que le Gouvernement ne cédera pas, nous serons là. »
D’autres actions sont prévues à court terme.
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