La nouvelle caserne a été construite dans un endroit dégagé, à même de faciliter les départs en intervention.
Il est près de 19 heures, samedi à Pianottoli, quand la sirène de l’ancienne caserne retentit une dernière fois. Implantée en 1978 dans la commune, « cette caserne, on la considérait comme notre deuxième maison, elle restera à jamais dans nos mémoires », a salué Nicolas Giuseppi, le chef de centre ému. Mais elle avait fait son temps, étant notamment trop petite (60 m² habitables) pour accueillir, au quotidien, ses trente-six sapeurs pompiers volontaires. « Elle n’était plus adaptée aux usages modernes », a pointé Gilles Giovannangeli, représentant de la Collectivité de Corse qui a contribué à hauteur de 80 % (*) pour qu’une nouvelle caserne soit construite, un peu plus loin, sur un terrain de 6 000 m² viabilisé par la municipalité.
Plus de 400 interventions l'an dernier
Cette nouvelle caserne est huit fois plus grande (525 m2) que l'ancienne. Idéalement située à l’entrée du village (côté Bonifacio), elle permettra aux pompiers de partir aisément sur leur secteur d’intervention qui va de Monacia d’Aullène à Figari, ce qui représente une surface à couvrir de 18 000 hectares : « Ce vaste territoire présente des défis de sécurité importants : l'aéroport de Figari, pôle économique vital, un littoral touristique très fréquenté pendant la saison estivale et un axe routier principal desservant le sud de l'île », souligne le SIS 2A dans son communiqué de presse. L’an dernier, plus de 400 interventions ont été comptabilisées au départ de Pianottoli-Caldarello.
Le SIS 2A a eu entièrement la main sur le projet : « Il correspond à nos besoins opérationnels » confirme Véronique Arrighi, sa présidente. Construit de plain-pied, le nouveau centre a été pensé pour garantir la meilleure réactivité possible, « avec de nombreuses cloisons vitrées qui ont été installées, côté garage, pour avoir une vue sur les départs », souligne l’architecte, François Campana. S’ils n’entendront plus retentir la vieille sirène de leur ancienne caserne, les sapeurs-pompiers de Pianottoli seront désormais informés d’une alerte par un diffuseur sonore, quelle que soit la pièce dans laquelle ils se trouvent. Certaines de ces pièces ont été dédiées pour le couchage des hommes, comme des femmes, quand les précédents locaux ne permettaient pas de mixité. « Avant, on ne pouvait pas non plus loger de renforts à la caserne, notamment l’été en cas de risque incendie. Ce ne sera plus le cas », apprécie Nicolas Giuseppi.
Plus de 400 interventions l'an dernier
Cette nouvelle caserne est huit fois plus grande (525 m2) que l'ancienne. Idéalement située à l’entrée du village (côté Bonifacio), elle permettra aux pompiers de partir aisément sur leur secteur d’intervention qui va de Monacia d’Aullène à Figari, ce qui représente une surface à couvrir de 18 000 hectares : « Ce vaste territoire présente des défis de sécurité importants : l'aéroport de Figari, pôle économique vital, un littoral touristique très fréquenté pendant la saison estivale et un axe routier principal desservant le sud de l'île », souligne le SIS 2A dans son communiqué de presse. L’an dernier, plus de 400 interventions ont été comptabilisées au départ de Pianottoli-Caldarello.
Le SIS 2A a eu entièrement la main sur le projet : « Il correspond à nos besoins opérationnels » confirme Véronique Arrighi, sa présidente. Construit de plain-pied, le nouveau centre a été pensé pour garantir la meilleure réactivité possible, « avec de nombreuses cloisons vitrées qui ont été installées, côté garage, pour avoir une vue sur les départs », souligne l’architecte, François Campana. S’ils n’entendront plus retentir la vieille sirène de leur ancienne caserne, les sapeurs-pompiers de Pianottoli seront désormais informés d’une alerte par un diffuseur sonore, quelle que soit la pièce dans laquelle ils se trouvent. Certaines de ces pièces ont été dédiées pour le couchage des hommes, comme des femmes, quand les précédents locaux ne permettaient pas de mixité. « Avant, on ne pouvait pas non plus loger de renforts à la caserne, notamment l’été en cas de risque incendie. Ce ne sera plus le cas », apprécie Nicolas Giuseppi.
Deux pompiers professionnels bientôt en renfort
Qui plus est, le 1er octobre, le chef de centre accueillera un premier pompier professionnel, puis un deuxième avant la fin de l’année, au sein de sa caserne. « Il n’y a pas de lien avec la nouvelle caserne, c’est un projet qui a été mené en parallèle », précise Nicolas Giuseppi. Contrairement à un pompier volontaire, dont la présence dépend de ses disponibilités, un pompier professionnel prend des gardes de 24 heures, avant d’être mis au repos 72 heures : « Cette récurrence va nous apporter une grosse plus-value dans notre organisation », s’en réjouit Nicolas Giuseppi.
Les murs de l’ancienne caserne sont propriété de la commune. Jouxtant l’école de Pianottoli-Caldarello, ils font l’objet d’un projet de cantine scolaire. Reste à savoir si la municipalité actuelle sera réélue en mars prochain, puisqu’on en arrive au terme du mandat.
(*) Les 20 % restants ont été financés par le service d’incendie et de secours 2A, pour un montant total de 1,7 million d’euros.
Qui plus est, le 1er octobre, le chef de centre accueillera un premier pompier professionnel, puis un deuxième avant la fin de l’année, au sein de sa caserne. « Il n’y a pas de lien avec la nouvelle caserne, c’est un projet qui a été mené en parallèle », précise Nicolas Giuseppi. Contrairement à un pompier volontaire, dont la présence dépend de ses disponibilités, un pompier professionnel prend des gardes de 24 heures, avant d’être mis au repos 72 heures : « Cette récurrence va nous apporter une grosse plus-value dans notre organisation », s’en réjouit Nicolas Giuseppi.
Les murs de l’ancienne caserne sont propriété de la commune. Jouxtant l’école de Pianottoli-Caldarello, ils font l’objet d’un projet de cantine scolaire. Reste à savoir si la municipalité actuelle sera réélue en mars prochain, puisqu’on en arrive au terme du mandat.
(*) Les 20 % restants ont été financés par le service d’incendie et de secours 2A, pour un montant total de 1,7 million d’euros.
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