Dans une lettre explicative, la CCI de Corse dit viser à court terme l’obtention du prestigieux label international ACA, Airport Carbon Accreditation. ACA est le seul programme mondial de certification institutionnellement reconnu pour la gestion des émissions carbone et la réduction de la consommation d’énergie des aéroports de toutes tailles. Il encourage en même temps une mise en réseau pour partager le retour d’expériences, les connaissances et les résultats. L’occasion donc pour la CCI de Corse d’apporter sa contribution dans la lutte du réchauffement climatique. La baisse comptable des factures énergétiques.
Une convention pour obtenir le label ACA
Pour se faire, le président Jean Dominici vient de signer une convention qui doit, dans un délai de deux ans, aboutir à l’obtention de niveau 2 du label ACA, qui apportera la preuve que les quatre aéroports corses ont baissé leurs factures énergétiques et réduit considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre.
« La force de notre territoire, c’est son attractivité en matière de protection de l’environnement. Or, nos aéroports sont parmi ses principales portes d’entrée et notre volonté est d’en faire des vitrines vertes. Nous y sommes engagés depuis plusieurs années déjà, mais nous avons décidé de franchir un palier supplémentaire qui sera rapidement atteint. Les économies d’énergie et la réduction drastique de la pollution compensent de très loin les investissements à consentir. Le jeu en vaut vraiment la chandelle ! » explique Jean Dominici.
Aujourd’hui les quatre aéroports de l’île, Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari totalisent plus de 4,2 millions de passagers et la CCI de Corse gestionnaire ambitionne de s’inscrire dans toutes les démarches innovantes susceptibles de réduire fortement son empreinte écologique à l’image des quelque 240 aéroports certifiés qui représentent à eux seuls les deux tiers du trafic aérien en Europe.
Selon la CCI, par exemple, l’aéroport Napoléon Bonaparte d’Ajaccio déploie une série d’actions qui tend à répondre à l’essentiel des critères pour une accréditation de niveau 2 : acquisition d’un parc de voitures électriques, pose d’éclairages alimentés à l’énergie solaire et remplacement de tout l’éclairage de l’aérogare, des parkings et des panneaux par des LED, incitation des passagers et des personnels au tri sélectif, dispositif de valorisation des déchets industriels…
La CCI souligne que sur le plan financier, les investissements pour remplir le cahier des charges relatif à la certification de ce niveau 2 sont relativement modiques, de l’ordre de quelques centaines de milliers d’euros, avec même une mise de fonds rapidement amortie, d’une part, grâce aux aides (crédits européens et subvention de l’Union des Aéroports Français à hauteur de 70 % des dépenses administratives), d’autre part, par
Du label ACA, il existe quatre niveaux de certification. La CCI de Corse s’est donnée pour ambitieux objectif d’atteindre le niveau 2 d’ici l’année prochaine. Ce niveau 2, baptisé Reduction, requiert la définition d’un plan de gestion du carbone et des progrès vers une empreinte carbone réduite. Pour cela, un aéroport doit avoir satisfait à toutes les exigences du niveau 1, apporter la preuve effective de ses objectifs chiffrés et démontrer la baisse des émissions de CO2 sur une durée de trois ans.
Une convention pour obtenir le label ACA
Pour se faire, le président Jean Dominici vient de signer une convention qui doit, dans un délai de deux ans, aboutir à l’obtention de niveau 2 du label ACA, qui apportera la preuve que les quatre aéroports corses ont baissé leurs factures énergétiques et réduit considérablement leurs émissions de gaz à effet de serre.
« La force de notre territoire, c’est son attractivité en matière de protection de l’environnement. Or, nos aéroports sont parmi ses principales portes d’entrée et notre volonté est d’en faire des vitrines vertes. Nous y sommes engagés depuis plusieurs années déjà, mais nous avons décidé de franchir un palier supplémentaire qui sera rapidement atteint. Les économies d’énergie et la réduction drastique de la pollution compensent de très loin les investissements à consentir. Le jeu en vaut vraiment la chandelle ! » explique Jean Dominici.
Aujourd’hui les quatre aéroports de l’île, Ajaccio, Bastia, Calvi et Figari totalisent plus de 4,2 millions de passagers et la CCI de Corse gestionnaire ambitionne de s’inscrire dans toutes les démarches innovantes susceptibles de réduire fortement son empreinte écologique à l’image des quelque 240 aéroports certifiés qui représentent à eux seuls les deux tiers du trafic aérien en Europe.
Selon la CCI, par exemple, l’aéroport Napoléon Bonaparte d’Ajaccio déploie une série d’actions qui tend à répondre à l’essentiel des critères pour une accréditation de niveau 2 : acquisition d’un parc de voitures électriques, pose d’éclairages alimentés à l’énergie solaire et remplacement de tout l’éclairage de l’aérogare, des parkings et des panneaux par des LED, incitation des passagers et des personnels au tri sélectif, dispositif de valorisation des déchets industriels…
La CCI souligne que sur le plan financier, les investissements pour remplir le cahier des charges relatif à la certification de ce niveau 2 sont relativement modiques, de l’ordre de quelques centaines de milliers d’euros, avec même une mise de fonds rapidement amortie, d’une part, grâce aux aides (crédits européens et subvention de l’Union des Aéroports Français à hauteur de 70 % des dépenses administratives), d’autre part, par
Du label ACA, il existe quatre niveaux de certification. La CCI de Corse s’est donnée pour ambitieux objectif d’atteindre le niveau 2 d’ici l’année prochaine. Ce niveau 2, baptisé Reduction, requiert la définition d’un plan de gestion du carbone et des progrès vers une empreinte carbone réduite. Pour cela, un aéroport doit avoir satisfait à toutes les exigences du niveau 1, apporter la preuve effective de ses objectifs chiffrés et démontrer la baisse des émissions de CO2 sur une durée de trois ans.
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