Stade Paul Cosyns à Compiègne, AF Compiègne : 0 – FC Calvi : 2 (0-1)
Arbitre: Alexandre Mercier assisté de MM. : Guillaume Boulet et Thierry Desessart Délégué principal : Eric Hervo
Buts pour Calvi : Anziani (41e), Portillo (92e)
AD Compiègne : Mandanda, Grapeix, Dabo, Preieur, Chrétien, Meunier, Schianchi, Armoudon, Komenan, Mayuma, Betremieux, Doudet, Duventru, Gaye, Martins, Rosset. Entr. Emmanuel Da Costa.
FC Calvi : Menozzi, Heyninck, Valery, Sodini, Richier, Inzerillo, Anziani, Portillo, Tchokounté, Dutil, Kahlaoui, Kehiha, Bertin d’Avesnes, Rocchi, Garcia, Khazri. Entr. Didier Santini. Après les dernières déconvenues, la tension était palpable au sein du FC Calvi ces derniers jours. Fort heureusement, les dirigeants n’ont pas cédé à la panique, se contentant tout simplement de recadrer quelques détails et en étant ouvert au dialogue. Une sagesse qui a payé. Le message a été reçu 5/5 par les joueurs et le résultat est au bout de cette opération commando.
Face à une équipe de Compiègne dos au mur, les Corses ont dû faire le dos rond en tout début de rencontre. A la 11e minute, Chrétien plaçait de la tête une première banderille. La réplique des visiteurs était immédiate. Tchokounté tentait le lobe, Mandandan ne se laissait pas surprendre.
A la 29 minute, Bretemieux tentait sa chance, Menozzi effectuait une superbe parade. Deux minutes plus tard, c’est Khalaoui qui décochait une belle frappe de 20 mètres, mettant à contribution un excellent Mandandan. Ce dernier s’employait à plusieurs reprises pour éviter l’ouverture du score.
Pourtant, à la 41e sur un très mouvement des calvais il ne pouvait rien. Superbe travail côté droit de Heyninck qui servait Khalaoui, le centre de ce dernier trouvait à la réception Anziani qui de la tête ouvrait le score.
La pause était sifflée sur cet avantage pour les Corses.
En seconde période, le jeu s’équilibrait . D’un côté il y avait Compiègne qui tentait le tout pour le tout et de l’autre, une équipe calvaise qui hésitait à sortir de peur de se faire contrer mais qui contrôlait avec beaucoup de sang-froid et de détermination la situation.
Finalement, à la 92e mn, c’est Portillo qui s’en allait seul pour battre Mandandan et enfoncer le clou.
Cette victoire a été celle d’un groupe retrouvé qui a montré qu’il avait du caractère et que l’on avait raison d’avoir confiance en lui.