La "Café Riche" dans les années 1970. A gauche le Kiosque Clavel pourvoyeurs de friandises pour tous les jeunes du centre-ville de Bastia. (Bastia Tempi fà)
Le "Café Riche", installé dans les années 30 au croisement des principales artères bastiaises, était bien plus qu’un simple comptoir à café. Proche d’une école, il fut pour beaucoup un point de passage quotidien. Plusieurs souvenirs d'enfance circulent encore sur les réseaux sociaux : "Karine s’arrêtait y acheter des bonbons en sortant de classe", se souvient un ancien habitant.
On y croisait des retraités, des ouvriers, des supporters et des dirigeants du CA Bastia, dont il était un fief, et ses dirigeants emblématiques comme MM Vintimilla, Moretti, Placquet, le docteur Simoni mais aussi des figures locales.
La véranda vitrée, extension de l'immeuble du boulevard Paoli auquel elle était accolée et reconnaissable entre toutes, formait un véritable belvédère sur le tumulte bastiais, entre arrêt de bus et carrefour fréquenté.
Mais le "Café Riche", a également vu se nouer des liens bien plus complexes, et entre lPMU, florissant, parties de cartes interminables et rencontres diverses, il fut mêlé à des affaires judiciaires retentissantes, qui ont contribué à lui forger une réputation aussi sulfureuse qu’attachante.
En 2017 notamment, une affaire d’abus de biens sociaux secouait la structure : paris hippiques douteux, mouvements de fonds suspects... Le café devint alors un élément clé d’une vaste enquête sur les dérives de certains personnes proches du monde du football bastiais.
On y croisait des retraités, des ouvriers, des supporters et des dirigeants du CA Bastia, dont il était un fief, et ses dirigeants emblématiques comme MM Vintimilla, Moretti, Placquet, le docteur Simoni mais aussi des figures locales.
La véranda vitrée, extension de l'immeuble du boulevard Paoli auquel elle était accolée et reconnaissable entre toutes, formait un véritable belvédère sur le tumulte bastiais, entre arrêt de bus et carrefour fréquenté.
Mais le "Café Riche", a également vu se nouer des liens bien plus complexes, et entre lPMU, florissant, parties de cartes interminables et rencontres diverses, il fut mêlé à des affaires judiciaires retentissantes, qui ont contribué à lui forger une réputation aussi sulfureuse qu’attachante.
En 2017 notamment, une affaire d’abus de biens sociaux secouait la structure : paris hippiques douteux, mouvements de fonds suspects... Le café devint alors un élément clé d’une vaste enquête sur les dérives de certains personnes proches du monde du football bastiais.
"Ce n’'était plus le Café Riche du temps de sa grandeur... bien dommage", confiait un habitué sur une plateforme d’avis en ligne. D’autres parlaient d’un accueil chaleureux, de plats simples et abordables, mais reconnaissaient que l’âme du lieu, devenu au fil du temps snack et glacier, s’était peu à peu dissipée.
Placée en liquidation judiciaire en 2022, la société exploitante du Café Riche, qui était devenu SARL en 1983, a laissé alors place à une réflexion urbaine. La municipalité, propriétaire de la parcelle sur laquelle avait été édifié l'établissement, a décidé, en novembre 2024, de détruire la véranda pour restituer le square originel du début du XXe siècle. Un projet qui a divisé : certains saluant une ouverture de l’espace public, d’autres regrettant la disparition d’un pan entier de leur quotidien.
Un miroir de Bastia
L'histoire de Bastia retiendra néanmoins que le "Café Riche" fut un lieu de brassage social, de tensions parfois, de complicités souvent. En le traversant, on passait une sorte de seuil où se mêlaient les voix du passé, les visages de la ville et les secousses de son actualité. Il fut à la fois un thermomètre populaire et un baromètre politique.
On sait aussi que sa mémoire ne s’effacera pas avec la destruction imminente de la véranda qui l'a longtemps abrité. Elle vivra dans les récits des Bastiais, dans les photos d’archives, et dans le projet à même de redonner souffle à cet espace, non pas en l’effaçant, mais en le réinscrivant dans une autre temporalité.
Ainsi va le Bastia d'aujourd'hui, entre racines profondes et renaissances multiples.
Placée en liquidation judiciaire en 2022, la société exploitante du Café Riche, qui était devenu SARL en 1983, a laissé alors place à une réflexion urbaine. La municipalité, propriétaire de la parcelle sur laquelle avait été édifié l'établissement, a décidé, en novembre 2024, de détruire la véranda pour restituer le square originel du début du XXe siècle. Un projet qui a divisé : certains saluant une ouverture de l’espace public, d’autres regrettant la disparition d’un pan entier de leur quotidien.
Un miroir de Bastia
L'histoire de Bastia retiendra néanmoins que le "Café Riche" fut un lieu de brassage social, de tensions parfois, de complicités souvent. En le traversant, on passait une sorte de seuil où se mêlaient les voix du passé, les visages de la ville et les secousses de son actualité. Il fut à la fois un thermomètre populaire et un baromètre politique.
On sait aussi que sa mémoire ne s’effacera pas avec la destruction imminente de la véranda qui l'a longtemps abrité. Elle vivra dans les récits des Bastiais, dans les photos d’archives, et dans le projet à même de redonner souffle à cet espace, non pas en l’effaçant, mais en le réinscrivant dans une autre temporalité.
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