Ils aspirent à sensibiliser à la situation en Cisjordanie, et notamment au cas de la ferme Hakoritna, située dans la ville de Tulkarem. Le 18 août dernier, la section du Parti Communiste Français d’Ajaccio et son secrétaire, Marc-Antoine Leroy, ont initié une tribune relayée par le journal l’Humanité. « L’objectif premier est d’interpeller les gens et de mettre l’accent sur la colonisation en Cisjordanie. Aujourd’hui, on entend beaucoup parler de Gaza, parce qu’il y a un drame humain qui se déroule là-bas. Mais en parallèle, la colonisation illégale d’Israël en Cisjordanie s’accélère aussi énormément », souligne Marc-Antoine Leroy en mettant en exergue la situation que vit au quotidien la famille Taneeb, propriétaire de la ferme Hakoritna aujourd’hui menacée de destruction par l’État israélien. Selon le secrétaire de la section du PCF d’Ajaccio, le 7 août dernier, les forces israéliennes ont en effet ordonné la destruction de la ferme.
« La famille Taneeb, propriétaire des lieux depuis près de 70 ans, a découvert des documents placardés sur les serres et les bâtiments de l’exploitation familiale, ordonnant sa démolition sous 20 jours pour des raisons de « sécurité » », explique la section du PCF d’Ajaccio dans sa tribune en précisant que « le prétendu risque sécuritaire vient en réalité de la proximité de la ferme avec le « mur de la honte » qui traverse la Cisjordanie ». « Cette ferme est coincée entre une usine chimique israélienne et le mur de démarcation. Ce mur, qui a été construit en 2003, a fait perdre la moitié de son terrain à la ferme. La famille Taneeb a quand même réussi à aménager ce petit terrain pour continuer à produire », précise quant à lui Marc-Antoine Leroy en ajoutant : « Avec cette tribune, nous voulons interpeller le ministère des Affaires étrangères pour que la France se positionne clairement contre la colonisation illégale en Cisjordanie, et pour donner un coup de main à cette famille pacifique afin que sa ferme ne soit pas détruite ».
Une situation qui touche particulièrement le responsable de la section du PCF d’Ajaccio qui s’est rendu sur place en 2022 avec une délégation officielle du mouvement Jeunes Communistes de France. « Nous avons été hébergés plusieurs jours dans cette ferme, où justement, on a pu voir le travail remarquable que fait Fayez, le chef de famille », raconte-t-il en dévoilant que la famille Taneeb accueille des voyageurs venus d’horizons divers et voyage à travers le monde pour parler de souveraineté alimentaire. Or, ce n’est pas la première fois que sa ferme est dans le viseur des forces israéliennes selon le PCF qui ne déplore pas moins de cinq attaques majeures depuis 1999. « Ces attaques ont notamment entraîné l’incendie d’une partie des cultures, la destruction des systèmes d’irrigation et des routes d’accès par des bulldozers, ainsi que des tirs à balles réelles contre les agriculteurs. Ces menaces de destruction interviennent dans un contexte où la colonisation en Cisjordanie s’intensifie et devient de plus en plus violente. Les membres de la famille Taneeb sont inquiets, mais ils n’abandonnent pas et ont prévu d’aller en justice pour défendre leurs droits. Néanmoins, ils n’ont aucune confiance dans une justice chapeautée par un gouvernement d’extrême droite, qui a toujours été un fervent soutien des colons et de la colonisation illégale », fustigent les militants du PCF dans la tribune. Un texte qui compte déjà plus de 200 signataires parmi lesquels Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, une vingtaine de députés et de sénateurs, des maires et élus locaux de l’ensemble du pays, mais aussi de nombreuses personnalités et responsables d’associations nationales et insulaires à l’instar de Léo Battesti, du collectif a Maffia nò, a Vita iè, d’André Paccou, de la Ligue des Droits de l’Homme, de Thomas Santoni, le président de l’association Corsica Palestina, ou encore de Jacques Casamarta de Per a Pace.
« Cette mobilisation large et transpartisane montre l’importance de la défense de la ferme Hakoritna qui n’est pas seulement un lieu de production agricole, mais un symbole de résistance pacifique et d’espoir pour l’avenir du peuple palestinien », note Marc-Antoine Leroy. « À une heure où on caricature la résistance palestinienne, qu’on la résume au Hamas et à la violence, il est assez important de montrer qu’il y a des démarches pacifistes comme celle de cette ferme », insiste-t-il encore en dévoilant avoir en outre écrit au ministère des Affaires étrangères et également transmis la tribune à la préfecture de Corse.
« La famille Taneeb, propriétaire des lieux depuis près de 70 ans, a découvert des documents placardés sur les serres et les bâtiments de l’exploitation familiale, ordonnant sa démolition sous 20 jours pour des raisons de « sécurité » », explique la section du PCF d’Ajaccio dans sa tribune en précisant que « le prétendu risque sécuritaire vient en réalité de la proximité de la ferme avec le « mur de la honte » qui traverse la Cisjordanie ». « Cette ferme est coincée entre une usine chimique israélienne et le mur de démarcation. Ce mur, qui a été construit en 2003, a fait perdre la moitié de son terrain à la ferme. La famille Taneeb a quand même réussi à aménager ce petit terrain pour continuer à produire », précise quant à lui Marc-Antoine Leroy en ajoutant : « Avec cette tribune, nous voulons interpeller le ministère des Affaires étrangères pour que la France se positionne clairement contre la colonisation illégale en Cisjordanie, et pour donner un coup de main à cette famille pacifique afin que sa ferme ne soit pas détruite ».
Une situation qui touche particulièrement le responsable de la section du PCF d’Ajaccio qui s’est rendu sur place en 2022 avec une délégation officielle du mouvement Jeunes Communistes de France. « Nous avons été hébergés plusieurs jours dans cette ferme, où justement, on a pu voir le travail remarquable que fait Fayez, le chef de famille », raconte-t-il en dévoilant que la famille Taneeb accueille des voyageurs venus d’horizons divers et voyage à travers le monde pour parler de souveraineté alimentaire. Or, ce n’est pas la première fois que sa ferme est dans le viseur des forces israéliennes selon le PCF qui ne déplore pas moins de cinq attaques majeures depuis 1999. « Ces attaques ont notamment entraîné l’incendie d’une partie des cultures, la destruction des systèmes d’irrigation et des routes d’accès par des bulldozers, ainsi que des tirs à balles réelles contre les agriculteurs. Ces menaces de destruction interviennent dans un contexte où la colonisation en Cisjordanie s’intensifie et devient de plus en plus violente. Les membres de la famille Taneeb sont inquiets, mais ils n’abandonnent pas et ont prévu d’aller en justice pour défendre leurs droits. Néanmoins, ils n’ont aucune confiance dans une justice chapeautée par un gouvernement d’extrême droite, qui a toujours été un fervent soutien des colons et de la colonisation illégale », fustigent les militants du PCF dans la tribune. Un texte qui compte déjà plus de 200 signataires parmi lesquels Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, une vingtaine de députés et de sénateurs, des maires et élus locaux de l’ensemble du pays, mais aussi de nombreuses personnalités et responsables d’associations nationales et insulaires à l’instar de Léo Battesti, du collectif a Maffia nò, a Vita iè, d’André Paccou, de la Ligue des Droits de l’Homme, de Thomas Santoni, le président de l’association Corsica Palestina, ou encore de Jacques Casamarta de Per a Pace.
« Cette mobilisation large et transpartisane montre l’importance de la défense de la ferme Hakoritna qui n’est pas seulement un lieu de production agricole, mais un symbole de résistance pacifique et d’espoir pour l’avenir du peuple palestinien », note Marc-Antoine Leroy. « À une heure où on caricature la résistance palestinienne, qu’on la résume au Hamas et à la violence, il est assez important de montrer qu’il y a des démarches pacifistes comme celle de cette ferme », insiste-t-il encore en dévoilant avoir en outre écrit au ministère des Affaires étrangères et également transmis la tribune à la préfecture de Corse.
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