L’histoire de cette croix remonte à octobre dernier. La Corse est alors secouée par « l’affaire » de la croix de Quasquara, ce petit village de l'ancienne piève d'Ornano en Corse-du-Sud, où la justice a demandé au maire de démonter une croix située à l’entrée du village.
L’affaire fait grand bruit, mobilise des centaines de personnes hostiles au déplacement de cette croix qui fait partie du paysage, du patrimoine de Quasquara. La croix est l’objet de discussions un peu partout sur l’île et alimente notamment les conversations dans les bars. Le Bar-restaurant le Gallion, à Sisco, n’y échappe pas. On n’y parle plus du Sporting, des prochaines élections, mais de la croix de Quasquara.
« C’est en discutant entre nous, entre jeunes, entre adultes, entre anciens, que l’idée est venue de marquer notre soutien au village de Quasquara » explique Raphaël Villoresi qui a dirigé le projet de la croix de Sisco. « On voulait marquer un soutien important à Quasquara, car ça nous paraissait une hérésie de faire enlever une croix d'un village. Chez nous, il y en a 23. Et maintenant 24 avec celle-ci. On voulait montrer qu'à Sisco, la jeunesse, avec nos associations de jeunes, il était possible de faire quelque chose pour souligner que dans le Cap, on était une terre de religion, de traditions ».
Autour du comptoir le projet prend forme et pour financer la construction de la croix, Raphaël et ses amis ouvrent une cagnotte. « En trois jours la boîte qu’on avait installée au bar était pleine. C’était parti ! Tous les corps de métier nous ont donné un coup de main. Des maçons nous ont fait gratuitement le trou et le béton pour sceller la croix a été offert ». Quant à la croix, d’un coût de 1750 €, elle a été confectionnée en fer par un ferronnier de Brando. Une œuvre conséquente de 3,60 m par 1,40 m pesant quelque 170 kg.
« On l’a voulue moderne pour marquer la différence, la nouveauté. Elle est placée à un endroit stratégique, à l'entrée du village, entre mer et montagne, face aux îles Toscanes, sur un terrain privé ».
En ce dimanche après-midi, les Siscais avaient rendez-vous pour la bénédiction de la croix par le père Christophe Boccheciampe avec à ses côtés le diacre Gérard Cesari. « Une croix ne doit pas être un objet politique » a déclaré le prêtre, traçant ensuite une croix avec son goupillon rempli d’eau bénite. «Que la bénédiction du Seigneur descende sur cette croix, sur l'ensemble de ce village, et sur tous ceux qui viendront la vénérer ».
Un beau moment d'émotion pour Raphaël Villoresi : «On se devait de la bénir pour bien montrer qu'à Sisco, on tient à nos traditions, et surtout à la religion. Nous avons d’ailleurs sur la commune des associations de jeunes, comme l’Associu Surghjente di vita, qui rénovent les chapelles et entretiennent la tradition des célébrerions et des processions », souligne Raphaël Villoresi.
Dans la foule, Ange-Pierre Vivoni, le maire de la commune. « Je suis là en tant que chrétien » déclare-t-il. « Je suis heureux de cette initiative de mes concitoyens, notamment des jeunes, sur un lieu privé, cadastré, qui appartient à des descendants d’une famille américaine. Je n’ai eu que 3 faibles contestations à ce projet. Et je ne prendrai jamais la décision de l’enlever. Il faut servir la croix et non se servir de la croix. »
L’affaire fait grand bruit, mobilise des centaines de personnes hostiles au déplacement de cette croix qui fait partie du paysage, du patrimoine de Quasquara. La croix est l’objet de discussions un peu partout sur l’île et alimente notamment les conversations dans les bars. Le Bar-restaurant le Gallion, à Sisco, n’y échappe pas. On n’y parle plus du Sporting, des prochaines élections, mais de la croix de Quasquara.
« C’est en discutant entre nous, entre jeunes, entre adultes, entre anciens, que l’idée est venue de marquer notre soutien au village de Quasquara » explique Raphaël Villoresi qui a dirigé le projet de la croix de Sisco. « On voulait marquer un soutien important à Quasquara, car ça nous paraissait une hérésie de faire enlever une croix d'un village. Chez nous, il y en a 23. Et maintenant 24 avec celle-ci. On voulait montrer qu'à Sisco, la jeunesse, avec nos associations de jeunes, il était possible de faire quelque chose pour souligner que dans le Cap, on était une terre de religion, de traditions ».
Autour du comptoir le projet prend forme et pour financer la construction de la croix, Raphaël et ses amis ouvrent une cagnotte. « En trois jours la boîte qu’on avait installée au bar était pleine. C’était parti ! Tous les corps de métier nous ont donné un coup de main. Des maçons nous ont fait gratuitement le trou et le béton pour sceller la croix a été offert ». Quant à la croix, d’un coût de 1750 €, elle a été confectionnée en fer par un ferronnier de Brando. Une œuvre conséquente de 3,60 m par 1,40 m pesant quelque 170 kg.
« On l’a voulue moderne pour marquer la différence, la nouveauté. Elle est placée à un endroit stratégique, à l'entrée du village, entre mer et montagne, face aux îles Toscanes, sur un terrain privé ».
En ce dimanche après-midi, les Siscais avaient rendez-vous pour la bénédiction de la croix par le père Christophe Boccheciampe avec à ses côtés le diacre Gérard Cesari. « Une croix ne doit pas être un objet politique » a déclaré le prêtre, traçant ensuite une croix avec son goupillon rempli d’eau bénite. «Que la bénédiction du Seigneur descende sur cette croix, sur l'ensemble de ce village, et sur tous ceux qui viendront la vénérer ».
Un beau moment d'émotion pour Raphaël Villoresi : «On se devait de la bénir pour bien montrer qu'à Sisco, on tient à nos traditions, et surtout à la religion. Nous avons d’ailleurs sur la commune des associations de jeunes, comme l’Associu Surghjente di vita, qui rénovent les chapelles et entretiennent la tradition des célébrerions et des processions », souligne Raphaël Villoresi.
Dans la foule, Ange-Pierre Vivoni, le maire de la commune. « Je suis là en tant que chrétien » déclare-t-il. « Je suis heureux de cette initiative de mes concitoyens, notamment des jeunes, sur un lieu privé, cadastré, qui appartient à des descendants d’une famille américaine. Je n’ai eu que 3 faibles contestations à ce projet. Et je ne prendrai jamais la décision de l’enlever. Il faut servir la croix et non se servir de la croix. »
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