Auteur d'un bon match, Yoann Poulard a cependant commis l'erreur de trop, qui a permis à Saint-Etienne de revenir un peu trop vite dans le match (Ritrattu : Panoramic)
AS Saint-Etienne 4- 2 AC Aiacciu (1-1)
Stadiu Geoffroy Guichard, Marcuri u 24 d'Aprili di u 2013
Tempu : Assulanatu ; Tarrenu : Mizanu
Scopi : Mutu (15a & 76a sp) pà l'ACA : Aubameyang (23a & 88a), Bodmer (48a), Cohade (50a) pà l'ASSE
Avvertimenti: Zubar, Cavalli à l'ACA ; Perrin, Ghoulam à l'ASSE
Arbitru : Sgiò Lannoy
ACA : Ochoa, Chalme, Zubar, Poulard, Bouhours, Andre, Mostefa, Cavalli, Lasne, Mutu, Diarra.
Bancu : Moulin, Mignot, Sall, Polomat, Nicolita, Dimande, Mayi.
Add. : C. Galtier
Stadiu Geoffroy Guichard, Marcuri u 24 d'Aprili di u 2013
Tempu : Assulanatu ; Tarrenu : Mizanu
Scopi : Mutu (15a & 76a sp) pà l'ACA : Aubameyang (23a & 88a), Bodmer (48a), Cohade (50a) pà l'ASSE
Avvertimenti: Zubar, Cavalli à l'ACA ; Perrin, Ghoulam à l'ASSE
Arbitru : Sgiò Lannoy
ACA : Ochoa, Chalme, Zubar, Poulard, Bouhours, Andre, Mostefa, Cavalli, Lasne, Mutu, Diarra.
Bancu : Sissoko, Diawara, Saad, Pierazzi, Begeorgi, Delort, Oliech.
Add. : A. Emon
ASSE : Ruffier, Zouma, Ghoulam, Clerc, Cohade, Guilavogui, Perrin (c), Aubameyang, Mollo, Brandao, Bodmer. Add. : A. Emon
Bancu : Moulin, Mignot, Sall, Polomat, Nicolita, Dimande, Mayi.
Add. : C. Galtier
U Scontru
Le match débute sur un rythme plutôt tranquille avec des Verts qui ont le ballon et font rouler, sans se presser. Seules quelques mèches, éteintes rapidement, animent le premier quart-d'heure. Coté Ajaccien, on prend progressivement le jeu à son compte, avec de la construction, et sur un long ballon de Bouhours, André, aux prises avec Zouma, remet de la tête pour Mutu, un peu esseulé, qui ouvre la marque. Pour son premier ballon, le Roumain appuie son plat du pied juste ce qu'il faut pour battre Ruffier, avec l'aide de Perrin : 1-0 après 15 minutes de jeu. Dans la foulée, nouveau frisson pour les locaux, avec un corner de Mutu que Mostefa ne peut qu'effleurer de la tête.
Les Ajacciens vont bien gérer leur petite avance, même si Ochoa doit commencer à s'employer sur des tentatives venues de la gauche. D'ailleurs, c'est de là que vient la réaction, Mollo centre astucieusement pour Brandao, le Brésilien est trop court, mais Ochoa doit se détendre pour sortir le ballon en corner (18a). Mais l'ACA va craquer dans un moment fort, ballon remis de la tête par Bouhours pour Poulard, mais sous la pression de Mollo, le vétéran Acéiste rate son tacle, et offre la balle d'égalisation sur un plateau, que ne manqua pas Aubaméyang : 1-1 tout est à refaire. La réaction Ajaccienne intervient sur une action d'école, Johan Cavalli se fend d'une louche parfaite pour Mutu, lequel tente un lob intelligent, mais qui va mourir à quelques centimètres du poteau de Ruffier (26a). La mi-temps se clôt sur une dernière occasion pour Brandao, dont la frappe en pivot rase le montant droit d'Ochoa (40a).
Au retour des vestiaires, l'ACA va - encore - rater son entrée. Mollo est décalé coté gauche, force le passage et trouve Bodmer à l'entrée de la surface, lequel se retourne et frappe en force, ça fait 2-1 pour Saint-Etienne, au meilleur des moments possibles. Les Ajacciens semblent sonnés,et se relâchent, nouveau débordement de Brandao, qui trouve Aubameyang, qui talonne sans contrôle pour Cohade, qui bat Ochoa du droit : 3-1, le break est fait, et l'ACA est complètement apathique, tant les Verts sont efficaces. Deux minutes, deux occasions, deux buts.
Brandao, l'homme de la finale de CDL, manque d'un rien de trouver à nouveau les filets, mais croise trop sa frappe (52a). L'ACA va tenter de reprendre le dessus, mais sur un centre parfait de Mutu, Diarra amorti mais rate au final sa tête, devant Ruffier qui était battu (61a).
Ochoa repousse une nouvelle occasion Verte, avec une claquette sur un centre-tir. Dans la foulée, corner pour l'ACA, Mostefa coupe la trajectoire, mais voit Cohade dégager de la tête sur sa ligne, au premier poteau! (75a). L'ACA tente, mais la réussite le fuit encore. Et contre cette équipe en pleine confiance et à 100% de ses capacités, rien n'est aisé. Cela dit, l'espoir renaît, sur cette main de Kurt Zouma, qui permet à Mutu de transformer un pénalty logique, à un quart-d'heure du terme. On croit les Oursons revenus, mais après un incroyable raté de Brandao, c'est Aubameyang qui s'offre un doublé : lancé dans le dos de Zubar, touché au dos, le Gabonnais fait parler sa vitesse et ajuste Ochoa du bout du crampon pour le 4-2. Une dernière parade réflexe d'Ochoa devant Brandao, et Mr Lannoy siffle la fin.
Les Ajacciens vont bien gérer leur petite avance, même si Ochoa doit commencer à s'employer sur des tentatives venues de la gauche. D'ailleurs, c'est de là que vient la réaction, Mollo centre astucieusement pour Brandao, le Brésilien est trop court, mais Ochoa doit se détendre pour sortir le ballon en corner (18a). Mais l'ACA va craquer dans un moment fort, ballon remis de la tête par Bouhours pour Poulard, mais sous la pression de Mollo, le vétéran Acéiste rate son tacle, et offre la balle d'égalisation sur un plateau, que ne manqua pas Aubaméyang : 1-1 tout est à refaire. La réaction Ajaccienne intervient sur une action d'école, Johan Cavalli se fend d'une louche parfaite pour Mutu, lequel tente un lob intelligent, mais qui va mourir à quelques centimètres du poteau de Ruffier (26a). La mi-temps se clôt sur une dernière occasion pour Brandao, dont la frappe en pivot rase le montant droit d'Ochoa (40a).
Au retour des vestiaires, l'ACA va - encore - rater son entrée. Mollo est décalé coté gauche, force le passage et trouve Bodmer à l'entrée de la surface, lequel se retourne et frappe en force, ça fait 2-1 pour Saint-Etienne, au meilleur des moments possibles. Les Ajacciens semblent sonnés,et se relâchent, nouveau débordement de Brandao, qui trouve Aubameyang, qui talonne sans contrôle pour Cohade, qui bat Ochoa du droit : 3-1, le break est fait, et l'ACA est complètement apathique, tant les Verts sont efficaces. Deux minutes, deux occasions, deux buts.
Brandao, l'homme de la finale de CDL, manque d'un rien de trouver à nouveau les filets, mais croise trop sa frappe (52a). L'ACA va tenter de reprendre le dessus, mais sur un centre parfait de Mutu, Diarra amorti mais rate au final sa tête, devant Ruffier qui était battu (61a).
Ochoa repousse une nouvelle occasion Verte, avec une claquette sur un centre-tir. Dans la foulée, corner pour l'ACA, Mostefa coupe la trajectoire, mais voit Cohade dégager de la tête sur sa ligne, au premier poteau! (75a). L'ACA tente, mais la réussite le fuit encore. Et contre cette équipe en pleine confiance et à 100% de ses capacités, rien n'est aisé. Cela dit, l'espoir renaît, sur cette main de Kurt Zouma, qui permet à Mutu de transformer un pénalty logique, à un quart-d'heure du terme. On croit les Oursons revenus, mais après un incroyable raté de Brandao, c'est Aubameyang qui s'offre un doublé : lancé dans le dos de Zubar, touché au dos, le Gabonnais fait parler sa vitesse et ajuste Ochoa du bout du crampon pour le 4-2. Une dernière parade réflexe d'Ochoa devant Brandao, et Mr Lannoy siffle la fin.
L'ACA
Avec le retour de Lasne, on était en droit d'attendre mieux dans la possession de balle coté Ajaccien. Il n'en n'a rien été, mais force est de reconnaître qu'il y a eut un peu plus de liant que contre Nancy, avec de belles opportunités, qui auraient mérité meilleure récompense.
Mutu a fait parler la poudre, mais a été parfois mal servi, et surtout très surveillé par la paire Zouma-Perrin. Cavalli a lui aussi joué de ses passes toujours aussi adroites, et s'est vu lui aussi confronté à un bon travail défensif de ses adversaires, avec il est vrai, aussi de la maladresse.
En défense, la seule erreur de Poulard de la saison aura coûté bien cher, car on est en droit de penser que le match aurait dû être tout autre, avec un avantage au score à la pause, pour les Oursons. Zubar et Bouhours sont eux à créditer d'un bon match, tandis que Mostefa a conforté et sa place, et sa forme de fin de saison qu'il sera indispensable de conserver pour l'ACA.
Mutu a fait parler la poudre, mais a été parfois mal servi, et surtout très surveillé par la paire Zouma-Perrin. Cavalli a lui aussi joué de ses passes toujours aussi adroites, et s'est vu lui aussi confronté à un bon travail défensif de ses adversaires, avec il est vrai, aussi de la maladresse.
En défense, la seule erreur de Poulard de la saison aura coûté bien cher, car on est en droit de penser que le match aurait dû être tout autre, avec un avantage au score à la pause, pour les Oursons. Zubar et Bouhours sont eux à créditer d'un bon match, tandis que Mostefa a conforté et sa place, et sa forme de fin de saison qu'il sera indispensable de conserver pour l'ACA.
L'Avversariu
Dans un système classique, mais avec pas mal d'absents, les Verts, ont su tenir leur rang, malgré un début de partie raté, la faute certainement à l'euphorie ambiante. Un manque de concentration très vite gommé, dès lors que Mollo et ses collègues eurent décidé de prendre les choses en main.
Le gaucher est à créditer de deux passes décisives, ainsi que de caviars, que Brandao, bien moins efficace que face à Rennes, aurait dû concrétiser. Cela-dit, son ami Aubameyang était là pour palier au manque, et a, encore et toujours, montré tout son talent de finisseur.
La défense a été plusieurs fois à la peine, notamment dans le jeu direct et le domaine aérien, en témoigne le but de Mutu, que personne n'attendait. On retiendra l’abnégation de Ghoulam et Clerc, qui ont aussi contribué à faire pencher la balance, et surtout la solidité au milieu, qui ont permis aux Verts de ne jamais sortir du match.
Le gaucher est à créditer de deux passes décisives, ainsi que de caviars, que Brandao, bien moins efficace que face à Rennes, aurait dû concrétiser. Cela-dit, son ami Aubameyang était là pour palier au manque, et a, encore et toujours, montré tout son talent de finisseur.
La défense a été plusieurs fois à la peine, notamment dans le jeu direct et le domaine aérien, en témoigne le but de Mutu, que personne n'attendait. On retiendra l’abnégation de Ghoulam et Clerc, qui ont aussi contribué à faire pencher la balance, et surtout la solidité au milieu, qui ont permis aux Verts de ne jamais sortir du match.
U Bilanciu
A la fois bon et inquiétant. L'ACA n'avance plus c'est une certitude. Plus de victoire depuis Lorient, encore quatre buts encaissés, et surtout un manque de points qui se fait sentir, alors que Nancy et Sochaux ne sont plus très loin au classement. Il faudra encore fournir plus d'efforts Samedi contre Montpellier, afin de retrouver la saveur de la victoire.
Cela dit, tout n'est pas à jeter, car si l'ACA a certes un peu coulé, et n'a jamais pris l'ascendant sur son adversaire, il a tout de même eut le mérite d'ouvrir la marque, et de faire douter cette équipe des Verts, qui n'était, disons-le tout net, pas à sa portée. Une défaite aux allures d'encouragement, mais aussi à la moralité suivante : l'ACA n'a plus de jokers, mais a toujours les cartes en mains. Il s'agit désormais de jouer, juste, et surtout, de jouer bien! Mutu et Cavalli ont montré l'exemple, et le retour de Belghazouani sur la droite donnera certainement de l'entrain.
Cela dit, tout n'est pas à jeter, car si l'ACA a certes un peu coulé, et n'a jamais pris l'ascendant sur son adversaire, il a tout de même eut le mérite d'ouvrir la marque, et de faire douter cette équipe des Verts, qui n'était, disons-le tout net, pas à sa portée. Une défaite aux allures d'encouragement, mais aussi à la moralité suivante : l'ACA n'a plus de jokers, mais a toujours les cartes en mains. Il s'agit désormais de jouer, juste, et surtout, de jouer bien! Mutu et Cavalli ont montré l'exemple, et le retour de Belghazouani sur la droite donnera certainement de l'entrain.