Ce n'est qu'un au revoir, mais ce n'est pas le premier. Presque jour pour jour il y a huit ans, l'ACA quittait déjà la L1 avec beaucoup d'amertume comme ce sera encore le cas face à Reims pour l'avant-dernière journée. A l'époque, il est vrai, le traumatisme était plus fort. Les Oursons démarraient la saison tambour battant, avec Rolland Courbis comme tête de proue, et pensaient passer une saison bien plus tranquille que la précédente, au cours de laquelle il avait fallut des exploits, contre Marseille, Monaco, Auxerre, et au final contre Sochaux. Le retour à l'étage inférieur avait été cinglant, et avait laissé beaucoup de traces dans les têtes.
Aujourd'hui, l'Ours repart encore dans ses cauchemars, en ne s'y étant que trop peu préparé, mais avec le sentiment d'un gâchis monstrueux. Ochoa, Mutu, Pedretti...et c'est tout. Mis à part un maintien arraché au mental avec le coach Panta, rien n'a plus souri à l'ACA depuis. Même pas sur ce plan.
Un recrutement incomplet à chaque saison, un effectif mal géré par un entraîneur bien trop zélé, et surtout une âme en peine, le club si cher à ses supporters et à ses dirigeant se fourvoie en deux ans de temps, et retombe lourdement sur la tête.
Chacun fait désormais le bilan, et écrit l'épilogue, mais côté terrain, il reste une conclusion à rédiger. Reims et son parcours très intéressant, rendu possible par de très bons coups de recrutement, viendra lui aussi terminer sur une victoire. Reste à l'ACA à se montrer maître chez lui. Pour ce dernier match à la maison, le coach Bracconi en appelle à toutes les forces encore vives pour rendre un minimum sur le terrain ce que tous depuis trois saisons accomplissent autour de celui-ci. En beauté ? Ce n'est pas le mot..."honneur" est plus raisonnable.
Aujourd'hui, l'Ours repart encore dans ses cauchemars, en ne s'y étant que trop peu préparé, mais avec le sentiment d'un gâchis monstrueux. Ochoa, Mutu, Pedretti...et c'est tout. Mis à part un maintien arraché au mental avec le coach Panta, rien n'a plus souri à l'ACA depuis. Même pas sur ce plan.
Un recrutement incomplet à chaque saison, un effectif mal géré par un entraîneur bien trop zélé, et surtout une âme en peine, le club si cher à ses supporters et à ses dirigeant se fourvoie en deux ans de temps, et retombe lourdement sur la tête.
Chacun fait désormais le bilan, et écrit l'épilogue, mais côté terrain, il reste une conclusion à rédiger. Reims et son parcours très intéressant, rendu possible par de très bons coups de recrutement, viendra lui aussi terminer sur une victoire. Reste à l'ACA à se montrer maître chez lui. Pour ce dernier match à la maison, le coach Bracconi en appelle à toutes les forces encore vives pour rendre un minimum sur le terrain ce que tous depuis trois saisons accomplissent autour de celui-ci. En beauté ? Ce n'est pas le mot..."honneur" est plus raisonnable.
"Des comptes à rendre"
Christian Bracconi s'est plutôt largement exprimé sur le présent et aussi sur sa volonté tournée vers l'avenir, lors de la conférence d'avant match.
"Il y a une obligation de bien finir à domicile. On a des comptes à rendre sur ce dernier match, en tenant compte de tous les aléas qu'on peut rencontrer concernant l'effectif. Il y a des joueurs qui porteront le maillot de l'ACA pour la dernière fois à domicile. Il n'y a pas de mot pour présenter ce match, mais il y a le mot honneur qui doit revenir. Chacun devra faire son devoir vis-à-vis du public, des dirigeants, et des gens qui nous ont soutenus", rappelle le successeur de Ravanelli.
Pas encore fait, bien loin d'être fait. Peut importe, il faut jouer. En face aussi, on aime jouer, et on le prouve. Solidement accrochés à leur huitième place, les joueurs du stade Delaune réussissent un parcours plus qu'honorable en championnat et déjouent cette année pas mal de pronostics.
"Reims est une équipe qui a fait une très belle saison, explique Bracconi. Il faut prendre exemple sur eux, il ont bâti une équipe avec de la solidarité, un gros potentiel collectif, en misant sur l'esprit club. C'est aussi quelque chose dont on doit s'inspirer, pour l'avenir".
"Reims est une équipe qui a fait une très belle saison, explique Bracconi. Il faut prendre exemple sur eux, il ont bâti une équipe avec de la solidarité, un gros potentiel collectif, en misant sur l'esprit club. C'est aussi quelque chose dont on doit s'inspirer, pour l'avenir".
Au-delà de l'enjeu "victoire", l'autre est celui de préparer la saison suivante sur des bases saines. Pour cela, Bracconi a déjà sa petite idée, lui qui devrait selon toute vraisemblance re-signer pour une saison supplémentaire au moins.
"Mon but aujourd'hui est d'avoir des joueurs d'équipe, et avec un état d'esprit. Cela reste le dénominateur commun à tous les niveau, y compris en amateur. Des joueurs qui soient capables de s'intégrer dans une équipe, de s'imprégner des valeurs d'un club, et qui justement répondent avec un état d'esprit irréprochable".
Un vœu pieux, mais un vœu capital. Espérons que la saison qui vient; concrétise sur le terrain ces paroles encourageantes.